mercredi 29 février 2012

Solde de liquidation chez Alcool Nouveau-Brunswick

Ce vendredi 2 mars, Alcool Nouveau-Brunswick mettra en liquidation plusieurs produits dont une bonne quantité de vins, soit plus d’une centaine de produits.   Des rabais de 25 à 40% seront donc disponibles dans plusieurs magasins d’Alcool Nouveau-Brunswick.   Des bouteilles afficheront des rabais de 2 à 10 dollars et permettra aux consommateurs de faire des économies substantielles.  En consultant la liste des produits en solde, j’ai été en mesure d’identifier au moins 25 vins commentés dans le guide Le Tire-bouchon Griffin 2012.   

Parmi les aubaines à signaler :
  • Le Château Malescasse Haut-Médoc avec un rabais de près de 8 dollars soit 25.29$.
  • Le Marques de Casa Concha Merlot avec une économie de plus de 6 dollars pour 18.79$.
  • Près de 5 dollars de réduction sur le Mike Weir Chardonnay pour 14.49$. 
  • Également un 5 dollars de rabais sur le Nobilo Sauvignon blanc  à 14.99$.
  • Une réduction de 9 dollars sur l’Oratorio Crozes Hermitage qui se vendra 26.99 $ au lieu de 35.99 $. 
  • 5 dollars de moins sur l’excellent Pacific Rim Riesling d’Oregon pour 14.99$.
  • Un autre riesling intéressant, le Spy Valley de Nouvelle-Zélande sera réduit de 5 $ pour  14.99$.

Bon magasinage afin de préparer l’arrivée de la saison de crabe et de homard. 

Des vins bios, on aime ça !

Aujourd’hui mercredi 29 Février se tient à Montréal le Salon Renaissance des Appellations. C’est aussi le nom d’un regroupement de vignerons qui visent à redonner aux appellations contrôlées leurs caractéristiques originales. Ils prônent un virage de la viticulture industrielle vers des pratiques plus «naturelles» basées sur la biodynamie.

Nous profitons de l’occasion pour vous parler de nos dernières découvertes en vins biologiques. Précisons un point, ce n’est pas parce qu’un vin est bio qu’il est bon, hélas. Même si la volonté d’utiliser moins de produits chimiques et d’additifs est en soi excellente, elle peut aussi compliquer les choses, surtout lorsque mère nature n’est pas coopérative. Il peut en résulter des vins aux arômes étranges ou aux saveurs douteuses, notre politique est de ne pas les présenter.

Pour découvrir la liste des vins biologiques, le site de la SAQ vous oblige à utiliser la fonction de recherche avancée. Leur nombre était de 173 lors de notre article du 16 septembre dernier, il est aujourd’hui de 159, donc pas de croissance du bio à notre cher monopole d’État. Voici trois rouges intéressants à déguster après aération au Decantus.

Le Laudum Nature Barrica est un vin espagnol de la région d’Alicante. Ni trop corsé, ni trop alcoolisé, avec des arômes de cerise, d’épices et une bouche ample, c’est un excellent compagnon pour vos grillades.

Le Domaine du Clos de la Procure est un Côtes de Provence classique et bien fait, idéal pour boire avec des côtelettes d’agneau aux herbes. Les arômes de petits fruits sont plutôt délicats mais la bouche est chaleureuse et les tanins bien enrobés.

Vous cherchez à impressionner un ami connaisseur avec un vin original? Le Domaine Ilaria est un Irouléguy, un vin du pays basque français. Attention, c’est du costaud, les tanins sont bien présents et les marques du terroir basque aussi. Servir avec un cassoulet toulousain ou du gibier.

À votre santé !

Club Vinearius

Laudum Nature Barrica Alicante 2009
Code SAQ : 11015611

Prix : 14,10 $

Domaine du Clos de la Procure Côtes de Provence 2010
Code SAQ : 10783109

Prix : 23,85 $

Domaine Ilarria Irouleguy 2008
Code SAQ : 10783694

Prix : 22,45 $

Deux nouvelles publications pour le Cardinal de Duplessis 2008!

Deux nouveaux articles sont parus le 27 Février dernier sur le Cardinal de Duplessis 2008, le second vin de notre propriété sur l'appellation de Moulis en Médoc:

- dans Le Chroniqueur: http://www.lechroniqueur.fr/fr2/dossiers/dossier.php?val=286_bordeaux+pouilly+fume+champagne+pour+hedonistes

- et dans Carrechic.com: http://www.carrechic.com/index.php?option=com_content&view=article&id=567:le-cardinal-de-duplessis-medoc-&catid=11:champagne&Itemid=17

Bonne lecture!

5 à 7 Casino du vin avec la Chambre de Commerce Française le 14 mars

La Chambre de commerce française au Canada—section Québec, a le plaisir de vous convier à la première activité de la série « 5 à 7 chez un membre ».
Au programme: le Casino du Vin en paretnariat avec Millésimes.
Faites vos jeux et testez vos connaissances sur le vin dans l’ambiance toute particulière des caveaux de la Maison Fornel, rebaptisée Maison Québec-France.  Par la même occasion, venez découvrir l'exposition « Brassens ou la liberté » qui y prend place, une présentation de l’Association Québec-France qui nous invite chez eux !


C'est donc un rendez-vous, le Mercredi 14 mars 2012, de 17h à 19h
À la Maison Fornel 25 rue Saint-Pierre, Québec
Formule « 5 à 7 »
Bouchées et  vin offerts
Tirage de prix de présence
20$ pour les membres de la CCFC Québec ou de l'Association Québec-France
30$ pour les non-membres (un montant sera déduit de votre inscription à la CCFC Québec si membre sous 30 jours)
Les places sont limitées donc réservez-vite!
Pour vous inscrire: http://casinoduvin.eventbrite.ca/

"Douloureuse" et têtes de pioche


Ah... Que de commentaires depuis le précédent article ("Osons parler d'argent"...)!

Que de mails, de coups de fils... Et d'assourdissants silences : c'est que cette question de la "douloureuse", dans un monde qui ne devrait être que plaisir, laisse forcément en bouche un petit goût amer.

Passons d'abord sur l'idée que ceux qui cherchent à toute force des vins à moins 3 euros seraient forcément des nuls qui "n'aiment pas ça".

Je lisais l'autre jour sur le forum de la Passion du Vin le coup de gueule d'un certain "Eric d'Evreux". Étiquettes en main, l'homme renvoyait dos à dos trois bouteilles réputées pour dire tout le bien qu'il pense d'un très économique "Clos des Olivettes", un Saint Chinian (à droite) vinifié par la Cave de Roquebrun pour la modique somme de 2,80 euros.

Pas de question d'argent ici : le même dégustateur avait eu les moyens la même semaine de se payer ou de partager l'achat d'un Maghani 2000, d'un Bébian 2001 et d'un Chabanon (le "Merle aux Alouettes"). Trois cuvées situés entre 20 et 35 euros. Il ne s'agissait donc que de goût. Il trouvait ainsi les uns:
"Engoncés, remplis de tant d'intentions qu'on en perdait le simple plaisir de les boire"
Et l'autre, le minot, tout simplement délicieux.

Première conclusion et j'enfonce volontiers la porte, même si elle est ouverte: le tarif ne fait pas le bonheur. Il existe d'évidence des "pépites" à coté desquelles il serait juste ridicule de passer pour la simple raison qu'on ne les paierait pas "le prix - présumé - d'un bon vin" (voir sondage en colonne de gauche)...

Avis donc aux consommateurs qui veulent épater la galerie et aux scientifiques américains qui affirment doctement que notre cerveau apprécie d'autant mieux un vin qu'il a reçu l'information qu'on l'a payé cher (voir l'article) : personne ici ne viendra dire d'un vin qu'il est bon parce que son prix est élevé. Il est bon, répètent mes amis, parce que son vigneron l'a bien élevé. En revanche, le travail, insistent-ils, a bien un prix:
"C'est la main d'oeuvre qui coûte cher avant tout, explique Jean-Baptiste Senat. Par exemple, j'ai une jeune vigne de Mourvedre où je ne peux pas intervenir avec un outil inter cep traditionnel. Résultat : cela nous prend 30 heures à cinq bonshommes (soit 150 heures) pour piocher une vigne que l'on ne peut pas travailler autrement. Et il faudra le refaire au moins une fois ! Mon exigence bio fait que je ne le fais pas au désherbant chimique qui lui ne m'aurait coûté que 30 euros et pris 1 heure."
Tête de pioche contre produits chimiques, l'homme là où la machine ne sait pas (encore?) faire... Si l'on comprend bien, il ne s'agit donc pas d'un bête rapport qualité/prix mais d'un rapport exigence/pénibilité-et-donc-qualité/prix.

CQFD, me dit-on. Mais voilà tout de même qui complique l'affaire.

Ce matin, cependant, le hasard fait bien les choses : je tombe sur le joli "Carnet de Vigne" de Sylvie Augereau (Editions de l'Epure - Omnivore). Page 122, le trophée du "meilleur grimpeur" est justement attribué à Cyril Fahl, un jeune vigneron des Pyrennées qui s'est fait une spécialité de cultiver sans filet des vignes exigeantes et escarpées. Culture "à la pioche", on y revient...
"Cyril Fahl, y écrit l'auteur avec fougue, fait subir à chacune de ses vignes du Roussillon le même traitement minutieux, implacable, acharné. Et pour un juste prix, précise-t-elle: 12 euros en moyenne (prix professionnel, 20 euros pour un particulier, ndla) pour 500 heures de travail à l'hectare en juillet, 15 hectolitres à l'hectare, un an et demi d'élevage en barrique et une production d'à peine 6000 bouteilles. Le premier qui dit que c'est cher, conclut-elle, on l'envoie travailler là-bas".
Les sites de dégustations en débattent déjà avec ferveur...

Pour enfoncer le clou, je m'offre pour finir un voyage par procuration photographique dans ces Corbières où justement, la semaine dernière, Maxime Magnon a fait labourer des vignes particulièrement difficiles... par un cheval.

Rangées trop étroites, pentes trop rudes en haut de coteau : même le chenillard bleu et jaune aurait eu du mal à passer, m'explique le vigneron. Il a essayé au treuil, mais c'était épuisant. Il a finalement décidé de faire venir l'un des rares laboureurs à cheval en activité dans la région (ci-dessous).
"C'était beau, superbe sous le soleil de montagne. Noble, même... Et puis bien sûr que ce cheval, là, faisait un peu revivre l'époque d'avant... Mais c'était pas par nostalgie, tranche-t-il : C'était ça ou la pioche."
L'affaire a couté à Maxime 750 euros pour 20 heures de travail et un peu plus d'un hectare impossible à labourer autrement. A moins...

A moins de faire comme les voisins.

Tout autour des vignes couvées par Maxime, les surdoués de la cave coopérative de Mont Tauch (l'une des plus grosse de France) ont, eux, trouvé une autre solution: ils arrachent, ils terrassent, replantent de jeunes vignes et mécanisent. Facile à traiter ("selon critères de l'Agriculture raisonnée", qui dit qu'on ne pulvérise pas par principe mais selon nécéssité, ndla), facile à vendanger. Les machines ont alors tout le loisir de manoeuvrer. "La qualité des terroirs à la pointe la technicité, dit le président de la coopérative"

Il faut venir voir au coeur des Corbières ces coulées de vignes, parfaitement alignées, nettoyées, bien sages... C'est moins cher, plus productif. En un mot : plus rentable. Et c'est un succès. La coopérative écoule désormais près de 10 millions de bouteilles par an. Corbières, Fitou et Vins de pays... A coté de ses têtes de cuvées, Mont Tauch propose ainsi un merlot et des grenaches de la Vallée de Paradis à moins de cinq euros (4,90 ttc), prix public. Là où la première cuvée Magnon commence sa vie commerciale à 9 euros. Le double...

Reprenons la calculette de l'artisan-vigneron : environ 1 euros de verre-étiquettes-bouchons-taxes (les "produits secs") + 2 à 3 euros de main d'oeuvre par bouteille en moyenne.
"Au prix de Mont Tauch, c'est tout simple, dit Maxime, je vendrais mes vins à perte. Ce que je ne peux pas me permettre..."
Autre esprit, autres méthodes... Les choix se respectent. Grâce à ce parti-pris, Mont Tauch fait vivre près de 300 vignerons et produit des vins qui n'ont rien de scandaleux (la photo de gauche est issue de leur site commercial). En revanche, si l'on se promène sur des chemins plus escarpés, plus solitaires, en clair du coté des auteurs de vins, des artisans, il faut sans doute accepter l'idée que le travail se paie.

N'importe quel prix ? Ça, en revanche, ça se discute...

Bonjour,

Quelques nouvelles du vignoble : nous avons perdu nos belles journées de printemps et avons retrouvé un temps d'époque : pluie et brouillard. Heureusement, nous avons eu un rayon de soleil durant cette semaine : notre pineau rosé a été récompensé par une médaille d'argent au concours agricole de Paris....
A bientôt

mardi 28 février 2012

Un "chti" Salon qui vaut le détour...


C'est l'histoire d'un lillois qui a pris l'habitude de passer ses vacances plein sud, au coeur du Minervois. Forcément, en bas, on boit plus de Grenache et de Syrah que de houblon. Mais il s'y est fait. Le choc thermique passé, Luc Carpentier a même commencé à y prendre goût. Sérieusement. Avec la passion des convertis. Résultat : après dix ans de locations saisonnières et de dégustations itinérantes, ce kiné vient d'acheter une maison à retaper du coté de Caunes-Minervois... Et monte le week-end prochain aux portes de Lille son premier salon.

Au programme : 42 vignerons parmi lesquels bon nombre de mes amis venus du Languedoc (Senat, Magnon, Palacios) mais aussi d'Alsace (Meyer), du Beaujolais (Valette, Foillard, Lapierre), des Montagnes (Clairet et Berlioz), de Provence et de Corse (Arena, Comor), du Sud-Ouest (Andiran, Plageoles), du Rhone (Richaud, Cortellini) ou de la Loire (Mosse, Breton, Jousset)...

Luc est comme ça. Il ne fait jamais rien à moitié.

La dégustation commence à 10 heures le samedi 7 au matin, elle dure jusqu'au lendemain et elle est ouverte à tous pour une poignée d'euros (5)... Tant que Roselyne nous laisse faire, autant en profiter !


Renseignements et liste complète des vignerons présents: luc.carpentier@nordnet.fr. La dégustation a lieu à Seclin au Domaine Napoléon.

Une Médaille d'Or pour le Château Duplessis

Le Château Duplessis 2010 a reçu une Médaille d'Or au Concours Général Agricole 2012!

Un bel article de Jonathan, blogueur de Vert de Vin!

Retrouvez l'article de Jonathan sur le Chateau La Tour de Bessan sur le blog Vert de Vin: http://vertdevin.wordpress.com/2012/02/28/chateau-la-tour-lurton-margaux/

lundi 27 février 2012

Un NOUVEAU caviste à Fréjorgues


Aux Grands Vins de France

est heureux de vous annoncer l'ouverture
de sa nouvelle cave

MEGAVINS

257 rue Hélène Boucher - Fréjorgues Ouest - 34130 Mauguio
(entre Truffaut et Mac Coy Saloon)
Tél. : 04 67 65 39 33

Un grand choix de vins et spiritueux
pour les professionnels et les particuliers,
à quelques minutes de Montpellier,
accès facile en voiture et parking gratuit.
Chers amis,
Du 19 au 24 Mars se dérouleront "Les Grands Jours de Bourgogne".
Rendez vous incontournable pour tous les amoureux des vins de Bourgogne.
Votre Sommelier vous propose de participer à cet événement exceptionnel et vous accompagnera pour les journées du 20, 21,22 et 23 Mars.
A vous de choisir votre (ou vos) jour(s) de prédilection.



http://www.grands-jours-bourgogne.fr/programme-grands-jours-de-bourgogne/programme-des-grands-jours-de-bourgogne-2012,781,4533.html?

Article du journal Sud Ouest sur l'assemblage 2011 du Fouquet's

Un coup de pouce à la forêt
Marie-Laure Lurton prend part à l'assemblage de la cuvée 2011 du Fouquet's. (photo j.-p. r.)

Pour la troisième année consécutive, le Fouquet's Barrière est venu aider Marie-Laure Lurton à vendanger un de ses vignobles médocains, fin septembre. Lundi dernier avait lieu l'assemblage de cette récolte. La dégustation était animée par Jacques Boissenot (œnologue) en présence des représentants de l'Hôtel Fouquet's Barrière, du Pays du Gabardan et des partenaires (Ricoh et Prim Azur), sans oublier bien sûr le maître de chai du château et son équipe.
Née il y a trois ans, l'idée de s'associer autour d'un projet commun en créant « les vendanges de l'Hôtel Fouquet's Barrière » a pour objectif principal de produire une récolte destinée à financer le reboisement de la forêt des Landes, détruite lors de la tempête en 2009, plus spécialement sur le territoire de la CdC de Garbalan (40).
Vente aux enchères
D'autres actions ont été prévues dans le cadre de ce programme, notamment un projet pédagogique sur le thème de la forêt et de son devenir en collaboration avec l'éducation nationale et l'Office national des forêts.
Ce projet, à la fois écologique et social, est l'occasion pour les collaborateurs de l'hôtel d'échanger leur savoir-faire et de s'inscrire dans une démarche de responsabilité sociale des entreprises.
Comme les précédentes, cette récolte 2011 sera mise aux enchères à l'Hôtel Fouquet's Barrière sous le marteau de maître Cornette de Saint-Cyr au mois de mars. Cette vente aux enchères charitable et millésimée s'inscrit dans un projet de développement durable.

Ne pleure pas pour moi Argentine!

Vous avez probablement vu le film Evita joué par Madonna dans cette réalisation cinématographique en 1996 qui a popularisé la chanson Dont cry for me Argentina. Evita Peron, cette femme qui est devenue une figure dominante de la scène politique par le soutien qu’elle a apportée à son mari le colonel Juan Peron a surtout été reconnue pour avoir favorisé la solidarité avec les classes les plus défavorisées. Les sans-chemises (descamisados) auront été le fondement de son appui envers son mari qu’elle aida à porter au pouvoir en 1946. Evita prit un rôle considérable dans le gouvernement de l’Argentine. Elle crée la Fondation Eva Perón dont le rôle est d'assister les pauvres. Elle est décédée à l’âge de 33 ans à cause d’un cancer de l’utérus.


Bref une histoire à pleurer....


Aujourd’hui moi je vous apporte des nouvelles réjouissantes en présentant un vin humble à l’image de ces argentins peu fortunés de l’époque. L’une des plus vieilles maisons d’Argentine est à l’origine de ce petit vin aux belles caractéristiques et à un prix près du peuple! Bodega Etchart fût fondée en 1850 par des immigrants d’origine basque en 1850. Aujourd’hui ses vignobles dans la région de Salta du Nord de l’Argentine sont situés sur un haut plateau à plus de 1700 mètres d’altitude.


En passant par le Québec le week end dernier j’ai sauté sur l’occasion à la succursale de la SAQ à Pointe-à-la-Croix pour essayer en dégustation un cabernet-sauvignon 2005 de cette maison réputée de l’Argentine, et qui a bonne réputation auprès du chroniqueur québecois Michel Phaneuf.


Ce vin à la robe rubis avec de légers reflets violacés est à découvrir avec son goût qui est puissant et charnu en bouche. Le nez se révèle avec des notes de poivron vert et de fruits

compotés. Il a un potentiel de garde de 5 à 6 ans. Ce micro climat particulier pour l’altitude permet à Etchart de produire des vins envoûtants avec des arômes intenses et un bel équilibre. Ce rouge a été élaboré avec des raisins cabernet sauvignon, un peu de malbec et vinifié de façon traditionnelle.


Les winemakers de cette maison Mariano Bustos et Victor Antonio Marcantoni ont la touche pour produire des vins de grande qualité à petit prix. On retrouve au Nouveau-Brunswick un merlot Rio de Plata à moins de 10 dollars et un chardonnay à 10.31$. Néanmoins si vous avez la chance essayez son cab, c’est l’une de mes découvertes de l’heure en rouge.

Pour ce qui est de l’accord des mets avec ce vin, les viandes grillés avec sauces épicées pourront accompagner ce vin. Les pâtes avec sauces à la viande et les vieux fromages feront aussi bon ménage.

dimanche 26 février 2012

Mas Champart, Saint Chinian AOC, Causse du Bousquet, 2008

Une présentation du guide des meilleurs vins de France semble appropriée : 

Le Grand Guide des Vins de France 2011 - Bettane & Desseauve
« Isabelle et Mathieu Champart ont créé leur domaine de toutes pièces en 1976. Cette parisienne et ce champenois ont sorti de la coopération leurs beaux terroirs au sud de Saint-Chinian. Le domaine offre une version épurée de l'appellation, avec des vins tendus et très précis, peu démonstratifs en vins jeunes, contrairement aux terroirs de schistes. Le blanc très frais n'est pas en reste par rapport aux autres couleurs. »

  •  Mas Champart, Saint Chinian AOC, Causse du Bousquet, 2008
Nez gourmand sur les fruits noirs, le cassis, le pruneau, un peu d'orange sanguine, le cuir et la réglisse. Bref, ça s'annonce bien! Le vin est plein, les tanins sont épicés et la finale est fraîche et racée… La profondeur de fruit des grenache avec en même temps beaucoup d'élégance. Assemblage idéal, terroir, vinifications, élevages sans aucun doute remarquables. J'adore.

 Grâce à mon appartenance au club de mon caviste, j'ai obtenu ce vin à 9 euros. Je devine que le prix domaine doit être à 11 et quelques euros... Franchement : Que demander de plus à ce prix là? En ce qui me concerne je vais en racheter! Vraiment épatant! Facilement l'un des meilleurs rapports qualité-prix que j'ai pu découvrir lors de ces trois dernières années.


 17.5/20

Domaine des Aubuisières, Vouvray sec, Cuvée de Silex 2010

J'ai voulu découvrir autre chose que Huet et Foreau (que j'aime énormément sur Vouvray) mais aussi chercher un rapport qualité prix fabuleux (car je trouve que Huet et Foreau sont déjà de bons rapports qualité prix!) sur cette appellation. C'est ainsi qu'après diverses recherches j'ai acheté quelques vins du domaine des Aubuisières de Bernard Fouquet.
  • Domaine des Aubuisières, Vouvray sec, Cuvée de Silex 2010
 Nez très fruité et expressif sur les agrumes, la poire, l'ananas et le melon. La bouche est assez grasse avec un beau fruit acidulé. L'ensemble reste simple mais très agréable. Acheté à 7 euros, très bon RQP.



14/20

Yannick Amirault, La Mine, Bourgueil AOC, 2009

Un domaine toujours au top, comme l'a prouvé ce 2009.
  •  Yannick Amirault, La Mine, Bourgueil AOC, 2009
Le nez est sur la myrtille, la violette avec une pointe de réglisse. La bouche est très surprenante : énormément de fruits noirs très mûrs, façon sirop de cassis, je dirais même en sur-maturité. Mais ça ne fait rien : l'acidité ligérienne est là et le vin trouve son équilibre. Un vin souple, tout en charme, facile à apprécier.



15/20

Dégustation Domaine BLANC Apremont


Samedi 27 février
dégustation de Vin de Savoie
AOC Apremont du Domaine BLANC

Pégase aux vignes


C'était samedi dernier en Champagne, loin des polémiques stériles et de l'agitation parisienne. Sur un coteau surplombant le petit village de Buxières-sur-Arse, Bertrand Gautherot était venu voir travailler Pégase, le cheval de son ami Thierry. Temps brumeux, terrain lourd, rien qui puisse décourager un Ardennais... Derrière la charrue, son heureux propriétaire s'émerveille:
"Regardes comme ça va bien, maintenant. En montée il envoie, il te tire. Tu n'as qu'à mettre le poids de ton corps sur les lames. En descente, il se repose. Ca va tout seul. Et toi tu regardes la terre s'ouvrir devant toi. Tu vois ton terroir à l'oeil nu. C'est fantastique!"
Bénéfice net: le cheval, mené de main de maître par Alain (ci-dessous à gauche de dos), se glisse sans tasser les sols entre les rangées étroites de Champagne. Lentement, il soulève la terre et la retourne. Désherbage nature et spectacle garanti. Au cul de la bête, Bertrand, curieux de tout, ne tient plus en place.
"Trois ans que Thierry et Alain travaillent Pégase, raconte-t-il. Ça a été rude, parce qu'il était très indocile. Et puis il s'est assagi. Ensuite, il a fallu trouver le bon soc. Un casse-tête parce que les vignes sont plantées serrées et les travées font parfois moins d'un mètre de large. Il a fini par trouver ces lames réglables. Si tout va bien cette année, on devrait pouvoir faire une bonne partie des labours au cheval. Un vieux rêve de bio..."
En fait, devant le beau comportement de Pégase, à peine fatigué après une heure de ce régime, Bertrand n'y tient plus. Cette semaine, pour la première fois, il sortira le cheval dans Sorbée, la reine de ses parcelles. Si tout va bien, il attaquera ensuite Chatel, les Bas-de-Biaune et la rude montée de Vouette.

Chez les Gautherot, n'en déplaise au calendrier chinois, 2009 devrait être l'année du cheval.


Lire aussi à propos des Gautherot : "Bertrand dans les bras de Sorbée", Une nouvelle venue...", "Champagne Blues", ou "Comme un gamin".

Robert trempe dans la fondue….

Le sommelier d’alcool Nouveau-Brunswick Robert Noël a abordé un sujet qui va en intéresser plusieurs dont votre éditeur blogueur. En fait, le sujet de sa chronique publiée samedi (24 février) porte sur le mariage des différentes sortes de fondue et du vin, en plus de suggérer des accords avec un autre met populaire que j’adore…soit la raclette. Pour ma part je préfère davantage la fondue chinoise. Je dois dire que ma conjointe est une experte dans la préparation de ce délice. Outre la viande de bœuf, elle y ajoute aussi du saumon, du poulet et des grosses crevettes. C’est donc un beau défi à marier avec le vin car il y là toute une variété, mais cela est sans tenir compte des sauces qui mélangent la mayo avec de l’ail, de la moutarde, du ketchup et même de la salsa.


Monsieur Noël recommande des vins de la Vallée du Rhône et je suis d’accord avec lui sur ça. J’ai eu l’occasion de servir un Guigal tout récemment lors d’un souper et j’ai été étonné du résultat. Un Barbera, un Chianti ou Dolcetto représentent tous de bons choix selon Robert . Personnellement je n’hésiterais pas à proposer le fameux Pio Cesare Dolcetto d’Alba à 25.42 $ Notre sommelier de Lamèque suggère aussi un tempranillo. Je vous dirais en terminant que ce repas ira principalement avec le vin que vous aimez. Tout est aussi une question de contexte et d’ambiance.



Robert ne se limite pas à la fondue chinoise dans ses suggestions. Il propose des mariages avec la fondue au fromage, la fondue au chocolat et la fondue aux fruits de mer. C’est à lire dans le cahier tendances plus de l’Acadie Nouvelle en page 9. Profitez-en aussi pour lire la chronique du chef Richard Chiasson sur la cuisine. Richard nous révèle les secrets pour réaliser une bonne sauce.



Les suggestions de la semaine du sommelier


Willm Reserve Riesling de France à 16.52$


Difficile de trouver un bon Riesling à moins de 20 dollars en provenance du terroir par exellence des vins blancs, soit l’Alsace. Pourtant la maison Willm réussit ce pari avec ce bon Riesling. Le millésime 2005 devrait être un grand millésime au même titre que 2004.


Vos plats de crabes, crevettes et homards vont être à la hauteur avec ce vin faisant preuve d’une belle acidité.



La Taladette Château de Corton-André de France à 14.59$


Situé entre Rochegude et Mondragon, sur les côteaux qui constituaient les anciennes terrasses du Rhône, ce domaine de Gabriel Liogier est caractérisé par un terroir calcaire, de silice, de marne et de galet. Ce rouge s’exprime par la puissance de la Grenache, le parfum du mourvèdre, la charpente de la syrah et la finesse du cinsault. Un bel équilibre pour un vin qui va se conserver jsuqu’à une dizaine d’années sans problème. Un vin à essayer avec la fondue chinoise mais aussi les grillades durant l’été. La température suggérée de service est de 16C. On produit en moyenne 120000 bouteilles de ce vin que l’on retrouve au Nouveau-Brunswick.

samedi 25 février 2012

Osons parler d'argent... Acte 1.


En France, parler d'argent n'est jamais facile. Parler du prix du vin encore moins... C'est pourtant, invariablement, la première question que l'on vous pose lorsque l'on apprend que vous fréquentez des vignerons:
"Ah... Tu as un blog sur le vin ? Alors tu as sûrement des adresses pour trouver de bons petits vins, pas chers".
A l'annonce du prix, immanquablement, suit un petit sourire crispé et ce commentaire :
"Ah, tout de même..."
C'est qu'il n'est pas de concept plus éloigné de l'univers des vignerons-indépendants que celui, précisément, du "bon petit vin pas cher". J'étais donc bien déterminé à explorer le sujet.

Première expérience à Noël dernier avec trois de mes amis. C'était une journée superbe, comme l'hiver sait en réserver dans ce coin du Languedoc : froide mais lumineuse.

Nous étions attablés dans la cuisine d'une petite maison de village des Hautes Corbières, chez Maxime Magnon. Une maison toute simple, chaleureuse, habitée. Derrière le bar rouge et bois, notre hôte était occupé à préparer des pâtes au pistou. Aller-retour de l'assiette aux fourneaux... Conversations à eclipse... Maxime avait posé sous le nez de Jean-Baptiste et Frédéric un beau morceau de pâté de tête et quelques bruscettas.

Sur la table un Collioure bio à l'étiquette bariolée et la cuvée "Laïs" d'Olivier Pithon. Et puis une "Bégou", entamée au milieu des fûts... Un "Jadis" de chez Barral ne tarderait pas à suivre. Toute la matinée, Maxime nous avait fait faire, dans un vieux 4x4, le tour de ses vignes, de ses brebis et de son chenillard. Intarissables, les trois hommes comparaient à présent les cuvées de leurs amis, m'emmenant à la découverte de leurs vins après m'avoir guidé sur les chemins escarpés des vignes de montagne.

Nous parlions de tout, donc... Sauf d'argent.

Tabou ? Un détail qui ne trompe pas en tout cas : sur les sites des "auteurs de vin" les plus courus vous trouverez rarement les tarifs, tout au plus la liste des distributeurs. Comme si il était vulgaire de demander le prix. Comme si l'argent, lorsqu'il s'agit de vin et donc de plaisir (un plaisir parfois immense...) était incongru.

Ici, en somme, on ne parle pas gros sous : on goûte, on aime, on adhère, donc on achète... Avec la conviction d'avoir acquis une part de rêve... S'il en reste.

Pour l'amateur qui peut aimer le vin sans disposer de crédits illimités, pour le simple particulier en somme, la question est pourtant loin d'être tranchée aussi facilement : Combien mettre dans un vin? A quoi se fier? A qui ? Pourquoi la moindre bouteille vaut-elle 6, 7, 8... 15 euros, à la propriété?

Quel particulier viendra dans le Languedoc ou le Roussillon acheter une "D18" d'Olivier Pithon 32 euros, une "Valinière" de chez Barral 40 euros... Et la "Petite Sibérie" d'Hervé Bizeul plus de 160 euros... Alors "qu'il ne s'agit même pas d'un Bordeaux ou d'un Bourgogne"?

Plus prosaïquement : qui viendra ici, au fin fond des Corbières, dans la Vallée du pays de Paradis, débourser 11 ou 12 euros pour une Bégou, aussi délicieuse soit-elle, lorsque le français dépense en moyenne moins de 3 euros pour une bouteille de vin?

Voilà la question que je posais ce jour là à mes amis, moi qui avais fait le déplacement avec plaisir et repartirais sans doute avec une caisse ou deux sous le bras...

Le silence qui suivit fut éloquent.

Reprenant la parole, Jean-Baptiste Senat, volontiers politique, évoqua le sociologue italien Carlo Petrini et sa théorie du "consommateur éclairé" sans lequel "le pari d'une agriculture paysanne serait vain". Autrement dit : il faut savoir comment le raisin puis le vin sont faits, combien il en coûte de respecter la nature et le terroir jusqu'au chai, pour apprécier une bouteille à sa juste valeur.

On me reparla du coût du travail... De l'abence de désherbants et de machines à vendanger, des efforts à faire pour éviter "la pente industrielle".

Frédéric Palacios me parla ensuite millésime, saisons, pénibilité, du coté aléatoire et des risques du métier. Puis il embraya sur le coût exponentiel des "produits secs" (verre, bouchons et autres étiquettes qui représentent plus d'un euro par bouteille), des analyses, du passage d'un éventuel oenologue...

Enfin Jean-Baptiste enfonça le clou :
"Si nous vendons les vins à ces prix là... Et 9/10 euros, c'est pas exagéré pour une entrée de gamme, c'est parce qu'il est tout simplement impossible de faire moins cher. En Languedoc, moins de six euros sans tricher, je n'y crois pas. C'est pourquoi je crois vraiment qu'il faut éclairer le consommateur, l'emmener dans les vignes, pour qu'il comprenne le travail que cela représente".
Devant la vigueur de leurs arguments (et l'odeur flatteuse du verre que me tendit Maxime à cet instant), je décidais de réfléchir un peu... J'en concluais également que le sujet était loin d'être clos, qu'il valait bien un petit sondage (colonne de gauche). Et sans doute un long débat.

Droit de Réponse: Domaine Olivier Père et Fils

Après une rencontre désastreuse avec le domaine bourguignon Olivier Père et Fils sur la Salon de Vignerons Indépendants de Strasbourg (lire ici), je me suis empressé de faire un courrier détaillé à Antoine Olivier (le fils), gérant du domaine.

C'est avec surprise et satisfaction que j'ai reçu aujourd'hui un email d'Antoine. Dans sa réponse détaillée, il a su faire part de professionnalisme et même de compassion. Les détails de l'échange resteront bien sûr confidentiels (je ne conçois Internet comme un lieu pour régler ses comptes dans les moindres détails), mais sachez que l'image du domaine en sort grandie. La nouvelle génération a les pieds bien sur terre et a décidé à s'engager dans la "rupture" (un mot décidemment à la mode !) avec une certaine image arrogante et ancienne garde de la Bourgogne.

Esperons que ces bonnes résolutions soient mises en pratique dès l'année prochaine en faisant représenter dignement le domaine par Antoine.

Atteca : vanille, anis et muscle !


Atteca est le résultat de vieilles vignes de Garnacha qui profitent du soleil d’Aragón. Ce terroir du nord est de l’Espagne, au climat aride, produit habituellement des vins capiteux*. C’est le cas de l’Atteca de l’appellation Calatayud! Du haut de ses 15% d’alcool, ce rouge concentré et coloré offre des arômes de fruits mûrs, de vanille et d’épices. En bouche, c’est explosif avec la vanille toujours présente en rétro*!

Je l’ai passé dans l’aérateur à vin Decantus pour polir ses tanins. Superbe rouge que je conseille à tous les amoureux de vins musclés qui ont aussi ce côté « chêne neuf ». Je le suggère avec un rôti de palette à l’anis étoilé. Celui de Josée Di Stasio est succulent!

*Le vin capiteux est celui qui a de la matière, de la richesse et une puissance alcoolique.
*Rétro : la rétro olfaction, de façon très concise, est la perception des arômes par la bouche.


Hélène Dion
Sommelière conseil

Atteca – Vieilles vignes – Calatayud 2009
Code SAQ : 10856873

Prix : 20,50$

Les résultats hebdos et un nouveau sondage….

La première semaine du sondage du blogue Le Tire Bouchon a connu un succès respectable avec plus de 20 personnes ayant répondu à la question suivante : « Quel est le pays duquel vous achetez le plus souvent votre vin? ».

Les résultas sont les suivants :

55% la France

30% l’Italie

15% l’Australie

0% Canada

0% Chili

Je ne suis pas étonné de ces résultats qui reflètent une certaine réalité. Les gens ont une certaine fidélité envers la France et l’Italie. Il y a peut être une méconnaissance des produits canadiens car il y a de très bonnes choses. J’aurais peut être pu ajouter une catégorie autres car il y a surement de bons consommateurs de vin argentins et espagnoles car ce sont des pays en émergeance. Je vais essayer de faire attention à la suggestion des choix réponses à l’avenir.

Le nouveau sondage cette semaine porte davantage sur la somme d’argent que vous consacrée habituellement dans l’achat de vos bouteilles de vin. Il y a les choix suivants :

Moins de 10$

Entre 10 et 15$

Entre 15 et 25$

Entre 25 et 40 $

Plus de 40$

N’hésitez plus vous avez jusqu’au dimanche 4 mars pour voter!

En terminant, notre compteur affiche plus de 200 personnes pour la première semaine d’affichage de cet outil permettant de mesurer le niveau d’achalandage du blogue. Je suis content de voir qu’il y a bien des amateurs qui passent par mon blogue pour s’informer sur le monde du vin. Continuez d’en parler, cela me motive à placer d’autres articles.

Je profite surtout de la fin de semaine pour publier et préparer mes chroniques!

À votre santé!

10 H ASSEMBLAGE AU CHATEAU DE VILLEGEORGE

C’est une semaine, jour pour jour et heure pour heure après celui de La Tour de Bessan, que nous réalisons l’assemblage de Villegeorge.

Nos deux conseillers : côté vin, Jacques Boissenot et côté vigne, Jean Cordeau sont là. Ce sont tous les deux de jeunes retraités, pleins d’enthousiasme, et heureux de se retrouver. Notre équipe est la même que la semaine dernière, mais aujourd’hui, le maître des lieux, c’est Jean-Denis.

La dégustation a lieu dans notre belle salle, décorée des œuvres de Marie Bendler et du beau tableau de ma sœur Brigitte, cadeau de notre équipe du marathon.
Les essais d’assemblage s’alignent les uns à côté des autres après la revue de l’ensemble des lots dégustés en silence. Notre conseil fait l’unanimité, quelques lots sont tangents, mais au fur à mesure des assemblages, le Villegeorge 2010 apparaît fidèle à lui-même : élégant, harmonieux, la finale se construit et la structure apparaît lorsque l’on ajoute du vin de presse. Ca y est stop! Ne cherchons plus : nous aurons à peu près le même volume que l’an dernier malgré le faible rendement. La qualité est bien au rendez-vous.

Avant de se quitter, nous finalisons le second vin, plus souple et plus fruité, il sera élevé en cuve contrairement à son aîné dont les tannins s’arrondiront en barriques.
Nous dégustons les 2009 qui vont bientôt être mis en bouteille : Mars pour le second vin et Mai pour le premier.
Deux grands millésimes qui se suivent : quelle chance !

vendredi 24 février 2012

Entre fondue et raclette : Des repas qui s’étirent avec du vin

Parmi tous les sujets qui attirent l’attention sur mon blogue depuis son lancement en novembre 2006, c’est sans contredit le mariage des vins avec deux repas qui ont une bonne cote de popularité au Québec et en Acadie, c’est-à-dire les soupers à la fondue ou encore ceux à la raclette. Lorsque je fais l’analyse des statistiques de mon blogue, les mots clés des engins de recherche par lesquels les gens découvrent mon blogue sont ceux reliés à la fondue et la raclette. Donc, il est temps de faire une petite mise à jour avant que l’hiver ne tire officiellement sa révérence.  Donc pour répondre à la demande des gens qui fréquentent mon blogue, je vous offre aujourd’hui une petite mise à jour des vins que je suggère pour chacune de ces occasions propices aux rencontres entre amis ou en famille devant une bonne table et autour de quelques bouteilles partagées qui animeront vos discussions.

Comme je l’ai déjà indiqué il y a plus de façon de préparer la fondue.  Chacun a sa petite recette de sauce autant que son bouillon personnalisé et on y trouve généralement une variété de viandes, de légumes tout aussi variées, ce qui rend le mariage des vins tout aussi complexe.  Certaines personnes font aussi des thématiques comme une fondue aux fruits de mer. L’ajout de porc, de poulet et même de viandes de venaison est aussi populaire pour ceux qui ont la dent carnivore.

Pour ma part, la fondue chez moi est un mélange de viandes, de fruits de mer et des sauces douces à très relevées selon les goûts. Nous allons aussi aborder la fondue au fromage qui n’est pas à dédaigner si la raclette est un fromage que vous trouvez un peu trop fort. Finalement au risque de vous décevoir ou vous emballer selon le cas, vous allez finir par découvrir le vin qui vous plaira.  Je n’ai pas la prétention d’avoir la science infuse des mariages harmoniques entre les vins et la fondue ou les vins et la raclette. Vous comprendrez qu’il y a beaucoup de facteurs qui entrent en ligne de compte à commencer par le bouillon, les sauces et leur degré d’intensité, la présence des différentes viandes ou fruits de mer que vous allez manger et l’accompagnement c’est-à-dire des patates au four, du riz pour les uns et de la salade pour d’autres.

Places aux suggestions et à l’ouverture d’esprits, voici quelques recommandations Le Tire-bouchon.

Fondue chinoise avec du rouge:
Perrin La Vieille Ferme Ventoux de France à 13.99$ (631470000018)
Coteaux du Tricastin La Ciboise Red  de la Vallée du Rhône à 15.79$ (3391181160834) Un vin commenté dans mon livre Griffin 2010.
Donnafugata Sedara Nero d'Avola d’Italie à 19,99$ (8000852002124)  un vin recommandé dans mon livre Le Tire-bouchon Griffin 2010
Dogajolo Toscano IGT (8003015700530) à 19.99$
Prunotto Dolcetto d'Alba DOC (8016001000064) à 25.79$

Autre suggestions pour accompagner des sauces un peu plus relevées:
Ardhuy La Cabotte Chateauneuf du Pape à 61.29$ (376011143167)
Flichman Expresiones Shiraz Cabernet Sauvignon à 18.99$ (7790470083155)
Wolf Blass Yellow Label Merlot à 19.49$ (098137668682) Un vin commenté dans le Guide Le Tire-bouchon Griffin 2010.

D’autres suggestions acceptables en blancs :
Deinhard Classic Riesling d’Allemagne à 11.99$ (4003310652101)
Hardys Stamp Series Chardonnay Semillon d’Australie  à 12.29$ (9311043053351)
Spy Valley Riesling de Nouvelle-Zélande à 19.99$ (9421008352518)

Pour une fondue thématique aux fruits de mer et poissons avec des vins blancs:
Carte D'or Sauvion Muscadet Sevre et Maine Sur Lie à 16.99$ (3279870608532) un autre vin suggéré dans mon livre Griffin 2010.
Willm Reserve Riesling d’Alsace à 19.79$ (3442680030057)
William Fèvre Chablis à 34.79$  (3443620000994)

Pour la fondue au fromage :
Alianca Vinho Verde du Portugal à 11.79$ (5601213187653)
Flichman Misterio Chardonnay d’Argentine à 12,79$ (7790470083186)
Caliterra Chardonnay du Chili à 13,29$  (610444012035)
Marques de Riscal Rueda d’Espagne à 17.49$ (8410866430019)

Pour la raclette :
Pour ma part le fromage indique la logique de recommander du blanc mais étant donné que plusieurs personnes y ajoutent des sauces et des viandes un  peu plus épicées, il est de mise de considérer quelques rouges.

Pour savourer la raclette avec des blancs :
Errazuriz Estate Sauvignon Blanc du Chili à 12,99$ (089046777329)
Casasole Orvieto Classico DOC à 14,49$ (8001935333203)
Brumont Gros Manseng Sauvignon de Gascogne à 15,29$ (3372220000243)
La Sablette Muscadet Sevre et Maine Sur Lie à 15,99$ (3176780102443)

Votre raclette avec des rouges légers :
Aresti Pinot Noir du Chili à 9,99$  (677855000716)
Inniskillin Pinot Noir du Canada à 15,29$ (620654030019)
Mommessin Beaujolais Villages Nouveau à 15,99$ (3264380073352)

Voilà pour cette petite mise à jour et passez de belles soirées!

chateau l'hermitage Blanc 2008 AOP Graves élevé sur lie



Pierre Yves me télèphone pour venir "d'urgence" déguster une petite trouvaille qui va s'avérer une petite merveille.







D'un beau jaune avec leger reflets verts, le nez se veut vif je lui trouve un leger anissé qui s'estompera le long de la dégustation pour laisser place à des aromes de fruit frais!
En bouche, la douceur et le fruité s'installe pas une pointe d'acidité, la bouche est ronde et soyeux. D'une bonne longueur il laisse une agréable sensation!!! On sent l'élevage sur lie

En délibérant, on a le même raisonnement c'est un vin de repas à associer à de la Saint Jacques ou à un poisson en sauce.

Le prix est plus qu abordable moins de 5e

Pour le trouver ou le gouter envoyez moi un mail je le ferai passé à Pierre Yves car il en prépare un commande. (frais de port reduit)

Merci Pierre Yves et Anne

Pinardentielles 2012

Les vendredi se suivent et ne se ressemblent pas. Pour se 43éme Vendredi du Vin, Antonin (de Vindicateur) nous propose une campagne qui me réjoui beaucoup plus que celle qui se déroule en ce moment sous nos yeux. Une campagne pour élire un vin président, un vin qui pourraient représenté les français. A mes yeux, le vin à lui tout seul représente mieux les français que la ribambelle de pantins qui s’agitent en ce moment dans les medias. De part ces origines, de part sa présence sur notre territoire, parce qu’il représente une partie essentielle de notre balance commerciale (qui est plutôt déficitaire actuellement excepté sur le secteur des vins) et de notre culture. N’importe quel cep de vigne français pourrai être a lui tout seul un candidat idéal : ces racines puise leur force dans notre pays (même si elle sont d’origine américaines la plupart du temps) et il représente la diversité de la France. La vigne est issu d’un brassage des populations et d’une adaptabilité surprenante, comme chez les être humain il y en a de toutes les couleurs blanc, gris, rouge, rose, noir, jaune… Tout ça pour vous dire qu’il est très difficile d’élire un candidat. Mais de cette diversité nous pouvons en tirer un gouvernement. Un gouvernement de coalition comme il appelle ça. Un mélange de différent point de vue et d’opinion. Voici donc ma proposition :

Premier ministre : Pour un poste de cette responsabilité, il faut un vin qui sache se faire respecté par les autres. Un vin qui rassemble et qui uni, un exemple à suivre. Un grand cru Bourguignon par exemple. (Je ne citerai pas de non pour ne pas faire de jaloux)

Ministre de la défense : Un vin dur sur l’homme, austère et qui se défend corps et âmes face aux dégustateurs. Un Carignan du Languedoc comme « Le Carignan » du Domaine D’Aupilhac.

Ministre des affaires étrangères : un grand chardonnay de Bourgogne (le chardonnay est le cépage français le plus connu à l’étranger) par exemple un Puligny Montrachet de Etienne Sauzet ou dans un style complétement différent un Chablis du Domaine Louis Michel & Fils.

Ministre de la culture : Un vin intellectuel, conceptuel peut être, comme le Domaine de Trévallon.

Ministre de l’environnement : Un vin issu de l’agriculture biologique (et non pas un vin bio) comme le Château Falfas un des pionnier de ce type de culture.

Ministre de la justice : Un vin juste et droit comme un chenin de Loire, le Savennières de Eric Morgat par exemple.

Ministre de l’éducation : Un vin bien élevé, comme un Bordeaux. Le Domaine de L’A en Côtes de Castillon cultivé, vinifié et élevé par un grand œnologue Stéphane Derenoncourt.

Ministre de l’intérieur : Un vin sévère, droit et intègre comme un Muscadet de chez Bonnet Huteau notamment la cuvée Goulaine en 2009.

Ministre de l’agriculture : Un vin qui met en valeur le travail du vigneron, qui reflète son terroir. Une Côte-Rotie du Domaine Jamet.

Ministre du Sport : Pour représenter le sport quoi de mieux que des bulles qui courent et qui courent. Et un des représentants préféré de la victoire, le champagne. Partons sur une cuvée 735 de Jacquesson.

Ministre de la santé : Un vin naturel, quelque chose qui respecte notre corps et notre esprit. Un Cairanne de Marcel Richaud.

Ministre de l’industrie : Un vin qui représente l’industrie vinicole, un vin techniquement bien fait (sans âme certes mais sans défaut). Les Premières Grives de Tariquet (je sais je vais en choqué quelque uns).

Et enfin, comme président laissons le choix au peuple d’en décider après tout nous sommes en démocratie.

PS : Le vin et la politique ne font pas bon ménage et s’accorde très mal mon ébauche de gouvernement ne s’appuie sur aucune conviction politique et reflète simplement les qualités que je pense requise pour chaque ministère.

"Cause toujours"... C'est dans la boite!


Agitation au Mas de mon Père. Les jours de "mise", l'ambiance est électrique. Le long du camion, Frédéric s'agite, le visage fermé. Toute la famille est sur le pont. Même Anna la benjamine est mobilisée. Tension maximale. C'est la dernière étape, le moment singulier où le vin échappe à son créateur. L'ultime instant de doute, aussi. Sur la chaîne, les bouteilles défilent et s'entrechoquent. Des mains sûres les alignent aussitôt dans les cartons. C'est fini. Après un an de patient travail de la vigne et de longs mois de cuve, le premier millésime de "Cause toujours" est en sécurité, dans son costume de verre. Prêt pour le grand voyage.

Flash-back.

Il y a 18 mois, d'un trait de plume devant notaire, les Grenaches et les Cinsault du Pépou échappent à l'arrachage. Ce jour-là, les yeux du vendeur brillent. Ils racontent le soulagement de voir ses vignes lui survivre. La fierté de les transmette. Dans la foulée, sous une petite pluie fine, Frédéric et moi partons inspecter "nos" vignes. Les siennes en fait. Parce que la vigne appartient à celui qui la travaille.

Quatre mois plus tard, le vigneron s'attelle à la première taille. Du bout des doigts. Les ceps sont fragiles. Certains tiennent à peine au sol. Frédéric se pose mille questions: faut-il ramener de la terre? Tailler en gobelet ou palisser? Décavaillonner? Enherber? Comment va réagir la vigne sans engrais ni pesticide? Tiendrait-elle le coup? Passer de la viticulture traditionnelle au bio, c'est un virage est à 180 degrés. Risqué.

Au printemps, soulagement. Même privée de ses remèdes pharmaceutiques, la vigne a résisté. La bête est solide. Même si elle a ménagé ses efforts, les grappes sont au rendez-vous. De jolis bouquets de baies vertes et serrées. Même le sol, lessivé par quatre décennies de désherbants reprend vie. La terre est moins compacte. Elle respire.

Septembre. la vendange est modeste. Quelques dizaines de cagettes à peine. Mais dés la fin de la macération en grappe entière, le goût est là. Généreux. Résolument sudiste. Fin novembre, la bouteille qui arrive à Paris sous le manteau confirme cette première impression. En me regardant goûter son vin, Frédéric sourit. Il est content de son coup. Et ça fait plaisir à voir.

Voilà. Près de deux ans se sont écoulés depuis la première poignée de main. Ce matin, les cartons s'entassent sagement dans la petite pièce réservée à la "vente au domaine". 800 bouteilles à peine. Anna est revenue aux jeux de son age. "Cause toujours", lui, n'attend plus que les amateurs.


jeudi 23 février 2012

Cellier attire l'attention sur la Vénétie et l'Émilie-Romagne

La plus récente publication du Magazine Cellier de la SAQ met en vedette deux régions italiennes soit la Vénétie et la région d’Émilie-Romagne. La Vénétie est ce fief du romantisme à l’italienne avec des villes comme Venise et Verone qui a vu naître l’histoire de Roméo et Juliette.

Pour ce qui a trait à l’Émilie-Romagne la ville de Bologne est l’un des lieux les plus connu mais c’est aussi une région qui a vu naître plusieurs personnalités dont le chanteur Luciano Pavarotti, le père des voitures de luxe Enzo Ferrari, l’homme politique Benito Mussolini et le cinéaste Bernardo Bertolucci.

Évidemment ce sont les vins qui sont à l’honneur dans ce numéro avec plus d’une quarantaine de nouveaux arrivages qui se retrouveront sur les tablettes de la SAQ. Les premiers arrivages seront disponibles le 5 mars puis la dernière portion sera accessible le 19 mars. On y offre aussi une gamme de vins à base de syrah/shiraz et des vins agrobiologiques de d’autres pays.

La Vénétie est réputée pour plusieurs de ses vins blancs mais également pour ses Valpolicella, Soave et Bardolino. Le vin principal de la région d’Émilie-Romagne est le Lambrusco, un vin pétillant.

Pour plus de détails sur les produits en vedette dans ce numéro, suivez ce lien.