jeudi 19 janvier 2012

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La Reconnaissance des Crus Bourgeois : les confidences secrètes d’une dégustatrice

Cela fait longtemps que j’ai intégré le bureau de l’Alliance des Crus Bourgeois : je pense entamer la sixième année de bons et loyaux services à cette famille de crus où je me sens comme un poisson dans l’eau. Et pourtant, il nous est arrivé beaucoup de péripéties : notre classement de juin 2003 a été annulé en Février 2007 ! Passé un moment de désarroi, notre conseil d’administration guidé de mains de maître par notre fidèle Président, Thierry Gardinier, a rapidement pris des décisions. La première : faire la paix, apaiser les tensions entre les viticulteurs (ex du classement de 1932, non retenus en 2003, nouveaux classés ayant perdu leur classement et fauteurs de trouble ayant attaqué le classement…). Sage décision, choix généreux qui permet aujourd’hui aux viticulteurs médocains qui le souhaitent de présenter leur château à la Reconnaissance des Crus Bourgeois. Car tel le phénix, les Crus Bourgeois renaissent de leurs cendres, plus forts qu’auparavant. L’Etat lassé des procès contre les classements (celui de Saint Emilion n’a pas été épargné non plus) a de suite informé l’Alliance qu’il n’homologuerait plus les résultats d’un classement si les conditions d’organisation n’étaient pas révisées sérieusement. L’Alliance ne s’est pas pour autant laissée abattre : elle a inventé la seule et unique sélection de propriétés (éligibilité) et de vins sous le contrôle d’un organisme de vérification : Bureau Véritas. Tout ce processus est basé sur un Cahier des Charges très précis ainsi qu’un Plan de Vérification. Ces deux documents ont été élaborés par la Commission Technique dirigée par Olivier Sèze assisté de Jean-Marc Landureau. Beaucoup de travail pour préciser les limites du Cru Bourgeois ; tout cela validé par les adhérents, lors d’assemblées générales.
2010 : le millésime 2008 va passer à travers ce filtre de la Reconnaissance. Il y a 290 vins candidats. Le 19 Janvier a lieu à Pauillac la première réunion de la commission Reconnaissance. Celle-ci a pour mission (entre autres) de choisir à l’aveugle le panel représentatif des vins (10 pour les AOC communales et autant pour Médoc et Haut Médoc). Ce panel servira ensuite au jury de dégustateurs professionnels pour se caler sur la limite moyenne des Crus Bourgeois : au dessus on passe, en dessous on revoit sa copie. Mais pour être crédible nos dégustateurs de la sous commission doivent passer un test. Celui-ci consiste à déguster 18 vins dont certains ont des défauts majeurs (piqué, goût de géranium, amertume rédhibitoire…) afin d’éliminer les dégustateurs trop sévères ou trop laxistes. J’ai donc vécu un moment historique, tout à l’heure en me prêtant à cet examen. J’en suis ressortie fatiguée mais fière de cette famille des Crus Bourgeois qui ose, en pleine crise viticole, se remettre en question. Cela force le respect et j’espère de tout cœur que les consommateurs répondront de manière positive à cette démarche objective dans la qualité.

Marie Laure Lurton, créatrice de vins

Salon des Vins de Loire 4,5,6 Février 2008

Avec ses 68 Appellations d'Origine Contrôlée en rouge, rosé, blanc sec ou moelleux, tranquille ou fines bulles, le Val de Loire, classé par l'UNESCO au patrimoine mondial de l'humanité, est la 3ème région viticole de France, avec une production de vins à la personnalité marquée, qui ont tous un point commun : leur fraîcheur, leur vivacité et leur élégance.
La qualité de ce vignoble, sa richesse et sa diversité, justifient l'organisation, chaque année à Angers, du Salon des Vins de Loire, rendez-vous incontournable de l'ensemble des professionnels de la filière vin. Tous les ans, près de 10.000 acheteurs français et étrangers se retrouvent

La qualité de ce vignoble, sa richesse et sa diversité, justifient l'organisation, chaque année à Angers, du Salon des Vins de Loire, rendez-vous incontournable de quelques 9.000 acheteurs
dans ce salon propice aux échanges commerciaux, en toute convivialité, pour rencontrer les 600 exposants : viticulteurs, caves coopératives, négociants, qui représentent l'offre la plus complète en Vins du Val de Loire.
Seul salon européen consacré à une région de production, le Salon des Vins de Loire 2008 poursuit son rôle de lieu d'affaires et de transactions, au travers d'un programme ambitieux, dont la ligne directrice repose sur un axe économique fort, avec la volonté de stimuler et de faciliter encore plus les échanges entre les acteurs de la filière.






Avec 68 appellations et plus de 1000 kilomètres de vignes bordant la Loire, le Vignoble du Val de Loire représente le troisième vignoble AOC de France.



Le Vignoble du Val de Loire est classé en partie « Patrimoine Mondial de l’Humanité » par l’Unesco.


Le Val de Loire :

- 1er producteur de VQPRD Blancs en France
- 1ère position en hôtellerie restauration
- 3ème place pour la consommation des ménages à domicile
- 3ème rang en grand distribution
- 4ème région productrice de par sa superficie et sa production


REPÈRES SUR LA FILIERE VITICOLE EN VAL DE LOIRE

66 000 ha de surface viticole professionnelle

68 appellations (AOC)

30 000 producteurs

7 000 exploitations viticoles traversant 12 départements :

Loire Atlantique (44), Vendée (85) et Maine et Loire (49) pour le Pays Nantais, Maine et Loire (49) pour l’Anjou, Indre et Loire (37), Loir et Cher (41), Sarthe (72), Deux-Sèvres (79) et Vienne (86) pour la Touraine, Cher (18), Loiret (45), Nièvre (58) et Yonne (89) pour le Centre

80% des surfaces se situent dans 4 départements :
Maine-et-Loire, Loire Atlantique, Indre et Loire et Loire et Cher

100 entreprises de négoce, dont 15 réalisent 70% du CA et 60% des volumes de transaction

25 000 emplois salariés

5300 chefs d'exploitation et conjoints

16 000 personnes vivent directement de la production viticole



Organisation : Angers Expo Congrès - Route de Paris - 49044 Angers cedex 01 - Tél. : 02 41 93 40 40 - Fax : 02 41 93 40 50Réalisation : multipass. Crédits photos : Marc Chevalier - Pascal Guiraud - Archives Peclers

Choisir les mets pour accompagner le vin, pourquoi pas?

Bien entendu, les traditions veulent qu’on fasse le contraire. On choisit d’abord un menu, puis on décide quel vin devrait accompagner le repas.

Cependant, il existe au moins une situation ou je vous recommande de fonctionner à l’inverse. Vous avez cette bouteille très spéciale, peut-être un cadeau reçu d’un connaisseur ou encore un choix longuement mûri. Bref, vous souhaitez déguster cette bonne bouteille dans les meilleures conditions.

Naturellement, votre choix de menu sera très dépendant du vin en question. Les mets adaptés à un Château Lafite Rothschild ne vont pas avec un Chablis premier cru. Ceci dit, on fait quoi?

À mon avis, le principe de base est simple. Vous avez un vin exceptionnel, donnez-lui la place d’honneur. Les mets doivent l’accompagner sans lui faire ombrage.

On oublie donc les cuisines complexes, les combinaisons d’épices sophistiquées. Place aux ingrédients de grande qualité, cuisinés simplement : une belle pièce de viande ou un poisson frais, cuits avec justesse et avec un minimum d’accompagnements, de la même qualité.

Si c’est un vin doux ou un grand porto, évitez de le servir avec un dessert. Servez-le seul, ce sera un dessert remarquable et vous pourrez profiter de toutes ses subtilités.

À votre santé !

Club Vinearius

Merci à Jamie Goode, du site www.wineanorak.com , grâce à lui, je ne me sens pas trop seul au monde dans ce genre de proposition. Vous, qu’en pensez-vous?

Omnivore: un bon coup de fourchette...


Je reconnais qu'écrire sur ses amis peut avoir quelques avantages.
"Ah! tu as un blog sur le vin? Viens on se fait une bouffe!"
Ce jour-là, je me retrouve donc attablé aux "Terrines" (ex-"Neuf 7"), un nouveau bistrot comme on les aime. Délicieux et pas prétentieux. Rue du Cherche-midi, ça change... En cuisine: Gérard Vié, un retraité qui en redemande. L'ancien chef du Trianon Palace mitonne ses terrines et son pâté de tête avec amour et un brin de timidité. Le tout vient d'arriver sur la table, où l'attendaient, fourchettes levées, Luc Dubanchet (Omnivore, à droite) et Sebastien Demorand (multicarte, de RTL au Parisien). La bouteille de Côtes du Jura est déjà bien entamée. Un Chardonnay/Savagnin formidable signé Tissot. Un vin fruité qui glisse sur le palais.
"Attends, dit le tôlier, un grand ancien de la Cave parisienne. Je te fais glisser un Poulsard de chez Overnoy (en fait Houillon-Overnoy, ndla). Après, je dois y aller mais je mets un truc de coté..."
Il disparaît derrière le zinc et carafe un épais jus grenat. "Pour plus tard", glisse-t-il. Privilège d'initiés (eux, pas moi...): ici on ne choisit rien. On se laisse porter.

La conversation roule frénétiquement sur le parcours de l'un et de l'autre. Les deux se sont rencontrés à Europe 1 qui ne les a pas retenu longtemps. Ils ont tenté le Gault-et-Millau et puis s'en sont allés. L'un arrose de ses hallucinantes chroniques gustatives la place de Paris. L'autre, Luc, a fini par partir à l'assaut du "nouvel esprit cuisine" et vient de mettre la dernière main à son nouveau guide (à gauche).
"On a créé Omni il y a cinq ans parce que les journalistes ne font pas toujours leur métier, explique-t-il mi-sérieux, mi-provoc. J'avais peur de voir une génération se perdre. Des types sincères qui travaillent loin des grandes écoles, des purs exercice de styles et des grands genres. Des auteurs, en fait...".
Résultat, 200 tables dénichées à travers toute la France et au-delà. Parce que le "gastro" n'a aucune raison de snober les petits villages. Ni d'être snob tout court. Et il en a plein la bouche, Luc, de ses amis. Il parle avec passion de ces chefs qu'il réunit une fois l'an à Deauville pour l'Omnivore Food Festival. Tous ces types qui défrichent des terres inattendues, loin des sentiers balisés. Et qui commencent à découvrir, à leur tour les vertus du vin.
"Il y a encore du boulot, regrette-t-il. C'est toujours pas l'osmose mais disons qu'il y a un début de mélange... Regarde par exemple Laurent Chareau ("le Chat", à Villechaud, photo ci-dessous). Celui-là partage plein de chose avec les vignerons du coin. Sa femme travaille chez Dagueneau (grand nom du vin disparu récemment, ndla), ça aide... Il y a aussi des sommeliers extra qui jettent des ponts entre les deux rives: Benoit Biasolo, le frère du chef d'une "Auberge en Gascogne", une vraie encyclopédie... Ou encore Yvon Lebailly à Bagnoles-de-l'Orne ("Le manoir du Lys"). Lui, c'est le beau-frère du chef. Un grand pote d'Elian Da Ros et d'Antoine Arena."
Une affaire de famille. Le jeu des copains, encore et toujours... Et au final des hommes qui tissent des liens.
"Ils commencent à trouver le chemin, conclut Luc avant de filer mettre la dernière main à son nouveau site internet. Mais c'est long... Il faut qu'ils apprennent à aller chercher les vins comme ils vont chercher leurs produits, le nez au vent. Ça viendra..."
Même Alain Passard, l'amoureux trois-étoiles des légumes de saison ("l'Arpège") est en passe de se laisser tenter, dit-on, par une carte de vins natures. Le réseau encore. Toujours les amis.

Sur la table, la carafe est enfin arrivée. Le vin est d'un rouge profond. Le dernier quizz commence. "Ça goûte comme un grand Languedoc", lâche l'un. Pas faux. La langue claque. On identifie facilement le Grenache et la Syrah... C'est très rond, très séduisant. J'ai bien une idée mais...
"Vous avez trouvé? rigole l'homme de cave. C'est une Ebrescade 2006..."
Un Richaud pour finir. Mes amis décidément me suivent à la trace...


On peut lire aussi les chroniques d'Omnivore et le Carnet de route, en vente le 21 janvier. Le "OFF" réunira lui cuisiniers et vignerons à Deauville les 23 et 24 février.

Louis de Funès et Château Leoville Las Cases


Cet extrait du film L'Aile ou la Cuisse est un grand classique du cinéma français avec le talentueux et regretté Louis de Funès qui s'improvise expert en œnologie. On ne se lasse pas de revoir cette scène qui est un véritable morceau d'anthologie de la dégustation bacchique et de la comédie ! Cette satire d'une autre époque, dans laquelle Coluche et Louis de Funès incarnent avec brio la lutte fratricide entre l'industrie de la "mal bouffe" et la gastronomie française, reste toujours d'actualité.

Des vins à moins de 10 pour l’année 2010




En janvier les gens doivent s’occuper de payer les excès du temps des fêtes avec bien souvent une carte de crédit aussi pleine que le sapin qui témoignait encore il y a quelques jours de l’abondance du temps des fêtes avec ses belle boîtes aux emballages colorés .

Pour débuter l’année il n’est pas nécessaire de se ruiner pour boire de bons vins. C’est pourquoi je vous propose quelques vins  à moins de 10 dollars pour amorcer l’année 2010.

Les blancs

Las Moras Pinot Grigio - Argentine à 9,99$ (7791540091193)

Ce vin qui est un de mes choix rapport qualité-prix dans mon livre Le Tire-bouchon Griffin 2010 est ideal avec de la volaille mais aussi des mets asiatiques.

La Chamiza Chenin Blanc/Chardonnay – Argentine à $8.79 (7798039590397)

Un autre vin d’Argentine ayant retenu mon attention dans le guide Le Tire-bouchon Griffin 2010.  Le poisson, les pâtes aux fruits de mer et le poulet grillé seront mis en valeur avec ce mélange chenin blanc et chardonnay.

Canelo Sauvignon Blanc - Chili à 7,99$ (835325762520)
Un sauvignon blanc chilien qui s’harmonisera bien avec une brandade de morue, les crustacés, une crème d’asperge, du saumon grillé ou voir même un poulet à l’estragon.


Les rouges

Tocado Campo de Borja 2006 - Espagne  à 9,29$ (8412423120647)
Un vin d’Espagne que j’avais découvert au Québec par le biais de la SAQ. Il est maintenant disponible chez nous dans la province.  C’est un vin bien fait qui  s’harmonise avec des mets simples comme du macaroni, des spaghettis et même des saucissons.


Astica Merlot Malbec  - Argentine à 9,29$  (7790240026344)
Un vin aussi dans la sélection de mes préférés pour le rapport qualité-prix dans mon guide Le Tire-bouchon Griffin 2010.  Pour de la pizza,des mets sur le BBQ comme un hamburger ou des saucissons, il représente un bon compagnon à petit prix.


Terra Boa Red  - Portugal à 9,29$      (5601213011682)
Un vin de tous les jours qui provient du Portugal avec son cépage fétiche le Touriga Nacional mélangé à d’autres variétés indigènes de ce pays.  Pour un repas de dinde au mode de cuisson rôti avec une sauce aux fruits rouges ou encore avec du porc  braisé aux fines herbes ce sera un vin apprécié.