mardi 6 mars 2012

Etiquetage des bouteilles

Auteur: Union des Gens de Métier

Les normes que l’on va nous imposer sur l’étiquetage des bouteilles avec les mentions « boire avec modération », « l’abus d’alcool est dangereux » ou « l’alcool peut tuer » comme sur les paquets de cigarettes, nous semble illusoire et, au contraire, provocateur : tout passe par l’éducation.Une société équilibrée doit savoir raisonner, prévoir et suggérer, même avec fermeté, mais jamais imposer de manière totalitaire ; si l’on s’attaque au tabac, c’est que l’on a très souvent rajouté des éléments d’addiction ; le vin est une boisson qui est le résultat de la fermentation naturelle du raisin dans le cadre d’une culture et d’un terroir.Le vin est un produit naturel aux milles facettes qui réjouit l’esprit longtemps avant de l’enivrer ; c’est le meilleur vecteur de notre histoire, tant gastronomique que religieuse, et il ne peut être en aucun cas comparé au tabac et aux alcools forts.Indiquer que ce produit est dangereux comme le font les américains pour les femmes enceintes et les conducteurs, ne fait qu’affirmer que l’on prend la population pour des veaux, incapables de s’assumer.Nos magistrats devraient réfléchir avant de s’engager dans l’américanisation de la justice qui conduit chacun à se déculpabiliser en reportant la faute sur l’autre.

*UNION DES GENS DE METIER
L'Union des Gens de Métier est une association dont les membres ont le point commun de donner naissance à des produits fermentés. Ainsi au sein de l'UGM il y a un cidrologue, un boulanger et pas uniquement des vignerons.Les bases fondamentales communes sont le respect des matières premières (blé, raisin,pomme,poire etc.) et le respect de nos terroirs.Nous sommes tous très différents mais nous défendons tous une certaine éthique de nos métiers respectifs.

Festin à 25.000 dollars


Les dix plats du menu à 25.000 dollars servi le samedi 10 février 2007 à Bangkok, en Thaïlande, par une demi-douzaine de chefs triplement étoilés au Michelin à quelque 40 privilégiés:

Crème brûlée de foie gras aux haricots de Tonga
Louis Roederer Cristal 1990
Chef: Alain Solivérès du restaurant Taillevent à Paris


Tartare de boeuf de Kobe, avec caviar Beluga Impérial et huîtres Belon
Krug Clos du Mesnil 1995
chef: Antoine Westermann du restaurant Le Buerhiesel à Strasbourg


Mousseline d'écrevisses "pattes rouges", avec infusion de morilles
Corton-Charlemagne, Domaine Jean François Coche-Dury 2000
chef: Alain Solivérès du restaurant Taillevent


"Tarte Fine" avec coquilles Saint-Jacques et truffe noire
Le Montrachet, Domaine de la Romanée-Conti 1996
chef: Antoine Westermann du restaurant Le Buerhiesel


"Osso Bucco" de homards de Bretagne
Romanée-Conti, Domaine de la Romanée-Conti 1985

chef: Jean-Michel Lorain de La Côte Saint Jacques à Joigny, France


Ravioli à la pintade et au burrata, avec sauce de veau et truffe

Château Palmer 1961
chef: Annie Feolde de l'Enoteca Pinchiorri à Florence, Italie


Selle d'agneau "Leonel"
Château Mouton Rothschild 1959
chef: Marc Meneau de L'Espérance à Vézelay, France


Sorbet "Dom Perignon"


Suprême de pigeon en croute, avec sauce aux cêpes et cipollotti
Château Haut-Brion 1961
chef: Heinz Winkler du Residenz Heinz Winkler à Aschau, Allemagne


Joues de veau aux truffes du Périgord
Château Latour 1955
chef: Heinz Winkler


Pyramide de pain d'épices, avec caramel et crème glacée au beurre salé
Château d'Yquem 1967
chef: Jean-Michel Lorain de La Côte Saint Jacques








Dîner gastronomique pour milliardaires à Bangkok

Caviar beluga, truffe du Périgord et sorbet au champagne Dom Perignon sont au menu samedi soir à Bangkok d'un exceptionnel dîner gastronomique réservé aux gourmets milliardaires. Pour ce "repas d'une vie", comme l'ont baptisé les organisateurs, chacun des convives doit en effet débourser la modique somme de 25.000 dollars (19.000 euros).
Bien évidemment, les différentes taxes et autres pourboires ne sont pas compris dans ce prix fourni à titre indicatif.
Six grands chefs venus de France, d'Italie et d'Allemagne, comptant tous trois étoiles au Michelin, prépareront les dix plats d'exception de ce repas, accompagnés de vins aussi fins que rares.
"C'est surréaliste! Tout cela est surréaliste!", s'enthousiasme Alain Solivérès, chef du restaurant Taillevent à Paris. Cette toque fameuse a pour mission de préparer deux de ses spécialités, dont une entrée particulièrement émoustillante pour les papilles: une crème brûlée de foie gras arrosée de Louis Roederer Cristal, un champagne à plus de 500 dollars (400 euros) la bouteille qui reste cependant l'un des crus les moins dispendieux de ce menu.
"Réunir tous ces chefs trois étoiles et servir de tels vins à tant de personnes est un incroyable exploit", poursuit le chef français, quelques heures avant cet extraordinaire festin. "C'est fabuleux!"
Difficile de savoir s'il s'agit du dîner le plus cher jamais servi. Des oenologues et amateurs de grands vins organisent régulièrement à New York, Londres ou Tokyo des concours réservés à une clientèle fortunée. Certains patrons hédonistes s'offrent également des soirées exceptionnelles à grands renforts de millions de dollars.
La grande différence avec ces orgies vient du lieu où se tient ce dîner. En Thaïlande, il faut cinq années de salaire à un enseignant moyen pour gagner 25.000 dollars et beaucoup dans ce pays ne sont pas aussi bien lotis. L'homme de la rue considère du reste comme de "l'argent gâché" cette luxueuse folie à "un million de bahts".
Le prix annoncé pour ces réjouissances gastronomiques ne choque pas que les Thaïlandais. "C'est fou", reconnaît le chef français Antoine Westermann du Buerhiesel à Strasbourg, où dîner coûte en moyenne 200 euros par tête. "Comment un repas peut-il être aussi cher?", s'interroge-t-il, promettant pourtant à ses convives de leur en donner "pour leur argent".
Les organisateurs répondent à ces critiques en faisant valoir que "l'essentiel" des profits générés par cet événement ira à deux organisations humanitaires, Médecins sans frontières (MSF) et la Fondation Chaipattana, voulue par le roi de Thaïlande pour contribuer au développement rural de son pays.
Le dîner devait être servi à 40 privilégiés, 15 convives payants et 25 invités. Plusieurs des convives font parties des 500 plus grandes fortunes du monde répertoriées par le magazine "Fortune", notamment un propriétaire de casinos à Macao et le patron d'un groupe hôtelier de Taïwan. Les autres viennent d'Europe, des Etats-Unis, du Moyen-Orient et d'Asie mais on n'en saura pas plus.
Pour ce repas unique, les chefs -ou "maîtres épicuriens, comme les présentent les organisateurs- ont réclamé les ingrédients les plus nobles et les plus frais: truffes noires, foie gras, huîtres et homards vivants de France, caviar de Suisse, mais aussi truffe blanche de Rome et artichauts de Jérusalem...
A chaque plat correspond un breuvage légendaire: Romanée Conti 1985, Mouton Rothschild 1959, Château d'Yquem 1967 ou encore Château Palmer 1961, considéré comme "l'un des plus grands vins du XXe siècle", dixit Alun Griffiths, expert du négociant britannique Berry Bros. & Rudd. AP

Domaine du Mas Blanc, Banyuls AOC, "Solera Hors d'Age"

Un vin que mon grand père m'a offert, et qui lui avait été donné par le docteur Parcé. Il lui en reste une douzaine. Je ne sais pas depuis quand il possède ces banyuls, mais je pense que cela doit faire au moins un vingtaine d'années.... (et puis.. le vin était déjà un "hors d'âge" lors de sa mise en bouteille!)
  • Domaine du Mas Blanc, Banyuls AOC, "Solera Hors d'Age"
Couleur profonde avec des reflets caramel/café. Un beau nez sur le café, le caramel, le nougat, le goudron et le pruneau. On retrouve des saveurs du même ordre en bouche tout en gardant un bon équilibre grâce à de l'acidité en finale. Ce n'est pas un monstre de puissance et il joue plutôt sur la finesse. L'ensemble n'est pas très long. C'est simplement un très bon Banyuls.

16/20

Domaine Philippe Alliet, Chinon, Coteau de Noiré, 2006

  • Domaine Philippe Alliet, Chinon, Coteau de Noiré, 2006
Grande maturité au nez avec de la cerise douce, de la vanille, du cacao et de la menthe. C'est très beau et je sais déjà que nous allons nous régaler. Contrairement à mon amie je ne déguste pas à l'aveugle. Cette dernière après l'avoir goûté m'affirme que c'est un grand vin et qu'elle l'estime à environ 35 euros. Très jeune, beaucoup de puissance avec cependant cette acidité ligérienne si élégante. Le bois arrondit le vin et le complexifie. Je le trouve vraiment au top. Acheté 22 euros.

17.5/20

Domaine des Sablonnettes, Coteaux du Layon Rablay, Cuvée Noblesse, 1997 et 1998

  • Domaine des Sablonnettes, Coteaux du Layon Rablay, Cuvée Noblesse, 1997
Belle couleur ambrée. Nez sur l'abricot cuit, le caramel, la crème brûlée. Bouche riche en attaque(peut être 90 grammes de sucres résiduels?), saveurs très abricotées et de gingembre, et cette sensation de croquer dans un fruit cuit... Il y a derrière tout ce qu'il faut d'acidité pour équilibrer le vin. Nous avons trouvé ce vin impressionnant. Acheté à 19 euros chez un caviste.

18/20


une semaine après nous avons goûté le 1998 en 50cl : "Un peu moins liquoreux que le Noblesse 1997, moins riche dans son fruit et également moins tendu, bref : une année qui semble un peu moins bonne mais le plaisir est tout de même là, c'est un très beau vin toujours dans des registres caramel/abricots" 15 euros/caviste
17/20

Domaine Pierre-Jacques Druet, Bourgueil, Les Cent Boisselées, 2003

  • Domaine Pierre-Jacques Druet, Bourgueil, Les Cent Boisselées, 2003
Evolution peu visible à l'oeil. Nez de fruits rouges mûrs et de tabac avec cet aspect végétal du cabernet franc ligérien. Tanins souples et fins, ensemble davantage axé sur l'élégance que la puissance, peu complexe, mais j'apprécie néanmoins la bonne tenue de ce vin malgré ses 9 années ainsi que son bon rapport qualité prix à seulement 7 euros.
14/20


Domaine Gauby, Les Calcinaires rouge, 2010

  • Domaine Gauby, Les Calcinaires rouge, 2010
Fruits rouges confiturés, quelques aspects floraux. Matière tannique malgré le côté simple du nez qui me faisait m'attendre à un vin fluide, souple. Bonne acidité en finale mais malgré tout le sentiment d'avoir bu un vin peu complexe, assez brut de cuve, du fruit et pas grand chose d'autre. Déception et étant donné que cette cuvée offre un rapport qualité/prix mauvais, je n'ai pas envie de découvrir le reste de la gamme. Acheté une dizaine d'euros.


13/20

Domaine Guiberteau, Saumur blanc 2010

  • Domaine Guiberteau, Saumur blanc 2010
Un nez de grande pureté sur des notes citronnées et de pomme verte précède une bouche droite, saline, avec une longue finale acidulée. J'aime sa franchise d'expression et son côté très tendu. Superbe. Acheté 11 euros.

16/20

Domaine Viret, Côtes du Rhône Villages Saint Maurice AOC, Cuvée Renaissance 2007

  • Domaine Viret, Côtes du Rhône Villages Saint Maurice AOC, Cuvée Renaissance 2007
Nez envoûtant, profond, sur l'orange sanguine, les fruits rouges et noirs, le chocolat, la menthe et un léger côté "champignon". Bouche puissante, tanins bien présents... vraiment impressionnant pour un vin acheté seulement 10 euros. Néanmoins... après deux heures d'aération le vin commençait à présenter des notes oxydatives donc je doute finalement de son potentiel de garde. 


16/20

Domaine Dupont-Tisserandot, Gevrey-Chambertin 1er Cru Les Cazetiers 2009

  • Domaine Dupont-Tisserandot, Gevrey-Chambertin 1er Cru Les Cazetiers 2009
Nez de framboise mûre avec un peu de cassis. Assez fermé en fait. Bois peu perceptible également (malgré un élevage assez poussé). Puissance et fruit en bouche... et des tanins qui n'assèchent pas. Selon moi il est absolument nécessaire d'attendre ce vin pour qu'il se livre mieux et devienne plus complexe, car pour le moment je le trouve assez simple. Les 2006 et 2007 m'avaient procuré bien plus de plaisir. Mais bon... je vais faire confiance à Allen Meadows qui l'a noté 93/100 et qui estime qu'il est à boire à partir de 2021... ! Acheté 36 euros.


15.5/20

Louis Métaireau, Domaine du Grand Mouton, Muscadet Sèvre et Maine sur Lie, Cuvée One 2010

  • Louis Métaireau, Domaine du Grand Mouton, Muscadet Sèvre et Maine sur Lie, Cuvée One 2010
Notes classiques de citron vert et d'iode, bouche assez puissante pour un Muscadet, avec une amertume présente mais maîtrisée, l'ensemble est assez gras et la finale est longue sur des notes salines. Acheté 9,5 euros soit un prix assez élevé pour un Muscadet, mais c'est l'une des grandes cuvées du domaine.


14.5/20

Sportifs, artistes, politiciens et vins

Plusieurs personnalités des milieux sportifs, du spectacle et de la politique sont attirés par le goût d’investir dans le monde du vin.  Plus qu’un simple breuvage, le vin s’affirme comme une véritable passion pour plusieurs et amène donc des personnalités à vouloir associer leur nom à celui d’un vin ou d’un vignoble. 

J’ai effectué une petite recherche sur Internet pour vous partager quelques exemples dans leur domaine respectif et qui propose du vin en association avec d’autres vignobles ou en ayant simplement fait l’acquisition d’un domaine.

Dans le monde du sport :

Jarno Trulli : Jarno est bien connu dans le monde de la F1.  Il possède un vignoble, en collaboration avec son père et trois autres associés, et le commercialise, notamment au Canada mais aussi en Angleterre et en Belgique. Ce vin est appelé Podere Castorani.

Jean Alesi : L'ancien pilote de Formule 1, Jean Alesi, est propriétaire du domaine le Clos de l'Hermitage à Villeneuve-lez-Avignon en France.  Comme plusieurs anciens coureur de F1, il s’est développé une véritable passion pour le vin.

Mario Andretti : Ce virtuose du volant a créé le groupe Andretti Winery dans la vallée de Napa en Californie.

Michael Schumacher : Le champion de Formule Un possède un vignoble à Saint-Raphaël dans le Var en France.

Wayne Gretzky : L’ancien joueur vedette de la Ligue nationale de hockey s’est tourné vers sa province natale de l’Ontario pour établir un vignoble en son nom.  J’ai eu la chance de visiter ce domaine dans la région du Niagara en 2009 près de Vineland.  On retrouve d’ailleurs quelques produits sur les tablettes d’Alcool Nb et j’ai aussi commenté de ces vins dans mon guide Le Tire-bouchon Griffin 2012.

Calloway : Le  nom de Calloway est bien connu dans le monde du golf.  Ely Calloway a fait ses débuts dans le monde du vin dans les années 60 en établissant un domaine dans la région de Temecula en Californie, un endroit que j’ai visité en mai 2008. J’ai d’ailleurs dégusté quelques vins et profiter de la magnifique vue de ce domaine.  Calloway a vendu son domaine en 1981 à Hiram Walker pour se lancer dans l’industrie du golf alors qu’il a popularisé les bâtons de golf et spécialement la « Big Bertha ».


Mike Weir : Le golfeur canadien Mike Weir a lancé le premier vin à son effigie en 2005.  Weir a investit dans un vignoble dans la région du Niagara car ses grands-parents résidaient dans cette région de l’Ontario et l’insistaient souvent à goûter les vins de cette région lorsqu’il rendait visite à ceux-ci dans sa jeunesse.

Greg Norman : Le fameux golfeur surnommé le Shark a fondé un vignoble en Australie. le Greg Norman Estates, sous l’autorité du groupe Beringer Blass. Il possède des installations également en Californie, aux États-Unis.


Autres golfeurs :  La chronique Unfiltered du Wine Spectator rapportait récemment que Beringer Vineyards qui est le vin officiel de la PGA sera associé au golfeur Justin Leonard pour des publicités de Beringer l’été prochain.  Plusieurs golfeurs et golfeuses  se sont tournés vers le monde du vin pour investir depuis quelques années.  Ernie Els' possède sa propre étiquette d’un vin en Afrique du Sud,  ainsi que David Frost et Retief Goosen.  Annika Sorrenstam, Nick Faldo et Mark O'Meara sont aussi impliqué dans le jeu du vin. Ce n’est plus un secret pour personne aussi à l’effet que les légendes Jack Nicklaus (partenariat avec la famille Terlato dans Napa) et Arnold Palmer (aussi dans Napa avec la complicité de Luna Vineyards) sont associés également au monde du vin.

Monde artistique :

Francis Cabrel : Il est impliqué auprès du Domaine du Boiron, vin de Pays de l'Agenais
L’auteur de nombreux succès dont Je l’aime à mourir a planté ses vignes en 1998 à Astaffort, avec son ami Matthieu Cosse. Propriétaire d'un vignoble dans un domaine datant de 1850, c’est en compagnie de son frère, Philippe qu’il s’est lancé dans l’aventure.  Philippe s’occupe du chai, après avoir suivi une formation en œnologie.

Dan Aykroyd : Ce comédien, producteur et scénariste canadien exploite depuis 2007 un projet de vignoble portant son nom et connu sous la désignation Discovery Series in Canada.  Il a investi plus d’un million de dollars dans les domaines Diamond Estates qui englobent Lakeview Cellars, EastDell Estates, Birchwood Estates et Thomas & Vaughan.


Lady Gaga : On apprenait récemment que Lady Gaga était intéressé par l’acquisition d’une propriété en Californie.  L’achat ne s’est pas encore concrétisé mais une source du journal britannique The Sun confirme que l’excentrique chanteuse et son amoureux sont en recherche active.


Luc Besson : Le populaire réalisateur est co-propriétaire de deux domaines dans le Languedoc soit le Domaine Alquier, une appellation Faugères des coteaux-du-Languedoc et le domaine de Senaux,  qui produit du Saint-Chinian.

Drew Barrymore : Par ailleurs, le magazine The Drinks Business rapportait que Drew Barrymore  en partenariat avec le distributeur Wilson Daniels, a misé sur un Pinot Grigio portant son nom pour faire son entrée dans le monde du vin. Ce vin blanc est sec et fruité et conçu avec des raisins du nord de l’Italie.  

Madonna : La chanteuse américaine d’origine italienne est copropriétaire avec son père Tony Ciccone du Ciccone Vineyards à Suttons Bays dans le Michigan. 

Jean-Louis Trintignant : Cet acteur français s’est porté acquéreur du Domaine Rouge Garance, Côtes du Rhône, un vignoble situé entre Nîmes et Avignon, dont la première cuvée date de 1997. Le Côtes du Rhône Villages qu'il produit est vinifié par Claudie et Bertrand Cortellini, co-propriétaires du domaine.

Brad Pitt et Angelina Joli : Le couple Pitt-Joli s'est installé dans la propriété du Château de Miraval en 2008. Le domaine s'étend sur deux communes : Correns et Châteauvert. Le vignoble de leur propriété  produit des AOC Côtes-de-Provence et Coteaux de Varois en Provence.

Sting : Le chanteur et ancien leader du groupe The Police produit un Chianti dans sa propriété de Toscane.

Pierre Richard : Le comédien français Pierre Richard que l’on a vu dans le film Le Grand Blond avec une chaussure noire est impliqué depuis les années 80 dans un vignoble situé à Gruissan dans le Languedoc soit le Château Bel Evêque. Il produit un Corbières AOC réputé dans la région, mais aussi du vin de pays de l'Aude.

Gérard Depardieu : Comme le bon cyrano de Bergerac, l’acteur français a du flaire pour le vin. Il a fait l’acquisition de son premier vignoble en 1989 soit le Château de Tigné, qui produit un AOC Anjou et un vin de pays.  Depardieu a aussi d’autres propriétés dans le Médoc, en Espagne, au Maroc et  en Algérie.

Sam Neil : Ce comédien qui joue présentement dans la série Alcatraz sur Fox a fondé trois vignobles sous le nom de Two Paddocks dans la magnifique région de Central Otago, au Sud de la Nouvelle-Zélande.

La famille Coppola :  Francis Ford Coppola possède le domaine Niebaum-Coppola depuis 1975 à Rutherford en Californie.  J’ai l’occasion de passer à quelques lieux de son vignoble lors d’une visite en Californie en 2008.  Malheureusement je n’ai pas eu la chance d’y faire un tour en raison d’un horaire assez serré.


Et les politiciens…

Jacques Parizeau : Parmi les hommes et femmes de la classe politique, l’ex-premier ministre du Québec, Jacques Parizeau, possédait un vignoble à Collioure, en France.  D’ailleurs à la SAQ, en 2006, on avait cessé l’importation de la cuvée Coteau de l’Élisette, car ce vin avait été critiqué fortement et qualifié d’imbuvable par la presse spécialisée.

Fait à souligner, je n’ai pas été en mesure de trouver beaucoup de noms pour les gens de la classe politique.  Quelqu’un m’a fait remarquer à la blague qu’ils avaient probablement peur d’être identifié d'avoir touché des pots de vins.  


Berlioz et Maillet, premiers de cordée...


Et pendant ce temps, l'ami Palacios, pourtant très occupé à attacher ses Chasan et à préparer ses "mises"(en bouteilles), poursuit sa tournée d'exploration du vignoble français. Sans quitter son Languedoc natal...
Cette fois, à l'invitation d'un sommelier de ses amis, il est allé en Ariège, à la rencontre de deux alpinistes de talent: Berlioz et Maillet. Des montagnards partis à la conquête des vignes sur les terrains pentus de leur Savoie natale. Exactement le genre de défi qui emballe notre "incontournable":
"Franchement respect... Leurs vins blancs sont exemplaires, raconte-t-il, à peine descendu de son nuage. D'une finesse et d'une précision stupéfiantes. Ce sont des vins très floraux au nez, remplis d'agrumes... Complexes. Vraiment du beau travail sur des terrains aussi difficiles... Et des types formidablement courageux".
Il faut dire que ces vignes et leurs pentes inspirent le respect. Jacques Maillet travaille à la pioche et sous des rafales de vent glacée des Jacquères et des Roussettes à 45%. La vigne, difficile, laborieuse, porte bien son nom: le "Cellier des pauvres"...
"En ce moment dit-il, on y tient à peine debout. J'ai encore trois jours de taille. C'est sûr que c'est pas une sinécure. Mais bon, tant que ça veut bien..."
A quelques kilomètres de Chautagne, il faut aller voir Gilles Berlioz tenter de son coté l'ascension du Tournaz, son coteau le plus pentu: 83%! Lui, travaille ses Chignin-Bergeron au treuil et au chenillard. "Vendanges musclées en perspective", commente un amateur qui a pu juger sur pièce. Musclées et exigeantes: Gilles comme son voisin travaillent selon les codes Steiner:
"la biodynamie, c'est le bout de la bio, explique le savoyard. Nous sommes une quinzaine dans la région à avoir tenté l'aventure. Sur une minuscule parcelle, je tente même une expérience à base d'huiles essentielles (qui fonctionnent comme répulsifs, ndla)...".
Leur technique ne relève ni de la foi, ni d'une quelconque chapelle... Mais d'un choix de vie et d'un goût, au sens littéral du terme. Jacques Maillet, par exemple, a découvert les vertus de la biodynamie alors qu'il était éducateur spécialisé, aux cotés de gamins délinquants. C'était en 1984 à Rouffach, en Alsace, lors d'une dégustation. Il avait 35 ans.
"J'ai été emballé par la différence entre ces vins et ceux que j'avais bus jusque-là... En plus j'ai trouvé un discours séduisant, des gens équilibrés, respectueux de la plante et de la nature. En montagne, on est un peu "bio" de naissance".
Cinq ans plus tard, en 89, l'homme saute le pas et quitte la compagnie des ados pour celle des vignes. Longtemps, il travaille en coopérative. 17 ans après, le voilà à son nom. Millésime 2007. A l'heure où s'estompent les vapeurs du fameux "effet J.O. d'Albertville", le boom du vin de Savoie, alors que ses voisins versent au ruisseau 25.000 hectolitres et arrachent 35.000 hectares, lui pousse son vignoble avec bonheur. Il s'émerveille de ses Mondeuses et de leurs 106 ans (à droite), pratique de tout petits rendements et cajole littéralement ses vignes.
"Je leur parle tous les jours, dit-il avec un sourire malicieux. Pour leur expliquer que je leur veux du bien. Cette année je fais mon premier blanc, 4000 bouteilles de Jacquères, un vieux cépage du cru. Je l'aurais bien assemblé avec ma Roussette de Savoie, mais la nature ne veut pas. Alors on fera les deux. Soyons fou...".
De belles surprises dans une région où l'on avait coutume de dire que le litre de vin ne valait guère plus que le lait destiné au Beaufort....

Au dire de Frédéric en tout cas, ces vins d'alpinistes n'ont eu aucun mal à s'acclimater aux saveurs languedociennes. Mer et montagne... Sous la houlette de Colin Grimaud, le sommelier du Relais Royal, Le Berlioz a accompagné sans ciller les goûts très iodés d'une "gelée de fruits de la mer aux herbes fraîches" et "l'Autrement" de Maillet (gamay, pinot, mondeuse, à l'ancienne...) une tradition du cru: la "Tapenade de boudin noir aux noisettes et son lard de porc confit aux épices".

Il y a des repas et des rencontres dont on n'aimerait ne pas entendre parler que par téléphone...

Repas Dégustation Drappier


Champéry, le 27 mars 2011
Journée Passion N 6 « Le Champagne » Restaurant C21


Huître

Qui l’eût cru ?

Gambas dans l’amer

Magnum Brut Nature – Zéro Dosage

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Carpaccio de Fera du Léman
Quattuor Blanc de IV blancs

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Saint-Jacques,  panais vanillé et pomme verte
Millésime Exception 2002

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Lapin « Royale C21 »
Grande Sendrée Blanc 2002

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Forêt Noire revisitée
Grande Sendrée Rosé 2004

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Sucette chocolat à la mandarine et fleur de sel
Café et eaux minérales

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Menu, Champagnes et boissons pour 150.-

Réservation au 00 41 24 479 15 50
www.centrechampery.ch

Mise en bouteille du Rosé de l'Eté

Hier au Château La Tour de Bessan, nous avons mis en bouteille notre Rosé de l’été 2011 !

Comme les millésimes précédents, il est fruité et acidulé, à déguster très frais ! Une petite production: 2 400 bouteilles !

Vente au enchères

La vente aux enchères de la cuvée 2011 des Vendanges de l’Hôtel Fouquet’s Barriere au Château Duplessis aura lieu le 26 Mars 2012 ! Nous espérons cette année encore récolter des fonds grâce aux généreux donateurs pour reboiser de la forêt des Landes.

Un article pour le Château La Tour de Bessan!

Un article sympathique pour le Château La Tour de Bessan dans http://www.chais-et-vignes.com/Le-Domaine-en-vedette_a199.html

Bonne lecture!