dimanche 11 mars 2012

De nouveaux vins sur les tablettes au Nouveau-Brunswick

Depuis quelques semaines je remarque de nouveaux produits sur les tablettes des magasins d’Alcool Nouveau-Brunswick.   La plus récente mise à jour effectuée jeudi le 11 mars  sur le site de la société d’état présente quelques nouveautés d’intérêt dans la gamme des vins de Californie, du Chili et d’Australie.

Je constate que le domaine Beringer situé dans Napa aura réussit à obtenir pas moins de 6 nouveaux vins dont le fameux Beringer Private Reserve Cabernet sauvignon à 131,99$.  Dans ce cas on parle de seulement 6 bouteilles localisées au magasin de Dieppe.  Parmi les autres vins à surveiller de cette maison, le Merlot et le Pinot Noir de Napa Valley a 35,78$ chacun.   Le Château St-Jean Sonoma Merlot à 40.48$ est aussi un nouvel ajout.

Pour les bons chiliens à découvrir, le producteur Yali est représenté par son Winemakers selection Sauvignon Blanc à 13,99$ et son Winemakers Selection Cabernet Carmenere au même prix.  La maison Concha Y Toro et sa gamme Marques de Casa Concha sont aussi dans les nouveautés avec le Merlot, le Cabernet sauvignon et la Syrah autour de 25 dollars.

Pour conclure les vins qui ont éveillé ma curiosité les vins d’Australie sont dominés par le Nugan Vision Cabernet Sauvignon à 19,29$, le Saltram No 1 Shiraz à 53,49$ et le Sandalford Cabernet Sauvignon à 32.48$.  En passant, la photo de l'article a été prise au Château St-Jean dans Sonoma près de Kenwood.

Retour sur les Grands Crus.. a velo!

Rien de tel que de se faire les mollets par un beau dimanche de mars... ça a été sport mais beau!

Des vins pour oublier la crise économique


Crise économique oblige, il y a un ralentissement des ardeurs des consommateurs à faire des achats et le monde du vin n’y échappe pas. Après tout, il n’y pas beaucoup de gens en temps normal qui sont prêt à dépenser 1200 dollars pour acheter une bouteille de Cheval Blanc 2005 du bordelais ou un Château d’Yquem à plus de 500 dollars. Le remède à la récession de petits vins de bon goût à un moindre coût soit sous la barre des 12 dollars.

Voici une liste de 10 vins divins pour combattre les effets de la récession :

En rouge :
Astica Merlot Malbec Bodegas Trapiche - Argentine 9,29$ (7790240026344)
Montalto Red Barone Montalto - Italie 11,79$ (8030423000754)
Mezzomondo Salento Negroamaro -Italie 10,29$ (8032610311346)
Vinzelo Quinta de Ventozelo -Portugal 11,49$ (5601920113952)
Wild Bunch Red Sutter Home Winery -É.-U.-Californie 10,49$ (009460002005)

En blanc:
Silvergum Chardonnay Littore Family Wines -Australie 9,99$ (6676614000084)
Santa Carolina Sauvignon Blanc -Chili 10,29$ (7804350596328)
Trivento Tribu Viognier -Argentine 10,79$ (7798039590199)
Wild Bunch White -É.U.-Californie 10,49$ (009460002012)
Montalto White Barone Montalto -Italie 11,79$ (8030423001959)

Château Margaux; Prooftag pour contrer la fraude

Les malfaiteurs ne se contentent pas seulement de faire circuler de faux billets de banques, des imitations de Rolex ou de faux tableaux.  De nos jours même l’industrie du vin est frappée par des gens sans scrupule qui n’hésite pas à introduire une bouteille d’un Grand Cru et d’une grande valeur pour substituer le contenu par un vin bon marché en faisant croire qu’il s’agit d’un grand vin d’exception.   Que ce soit un 6 litres de Cheval Blanc 1947 vendu à près de 300 000 dollars ou d’un Impérial de Pétrus 1961 vendu à gros prix, les arnaqueurs s’en donnent à cœur joie en s’appropriant facilement les dollars, en profitant d'une duperie auprès d’acheteurs fortunés.  

Il se rappeler que le collectionneur de bouteilles William Koch avait déposé une plainte en justice l’an dernier, estimant avoir été floué dans une vente de vins rares chez Christie's. Le milliardaire avait alors déposé une poursuite devant un tribunal de New York, jugeant que l'organisateur d'enchères n'avait pas été attentif en proposant des bouteilles de Bordeaux falsifiées dans les années 1980.

Il y a toutefois une lueur d’espoir pour les collectionneurs et acheteurs comme en témoigne un récent article dans le magazine britannique spécialisé dans le monde des vins, soit le Decanter.  En effet, pour combattre la fraude, le fameux Château Margaux a décidé de prendre les grands moyens pour protéger ses bouteilles de la fraude et conserver la confiance des acheteur de ce 1er cru classé de Bordeaux.  Ayant eu la chance de déguster ce vin à quelques reprises dans des millésimes comme le 1989 et 1997,  il est certainement rassurant pour l’acheteur  qui a déboursé des centaines de dollars de savoir que ce qui se trouve dans la bouteille est authentique. 

Le Château Margaux utilise le système Prooftag qui est un sceau de protection qui est fixé sur la bouteille et qui s’étend sur la bouteille en allant vers la capsule métallique de protection du bouchon.   Ce sceau de protection est numéroté avec une séquence unique et dont la validité pourra être validée à partir du site Internet du Château Margaux.

Lorsque la bouteille est ouverte le sceau est automatiquement brisé et non réutilisable.  Le directeur du Château Margaux Paul Pontallier a confié au Decanter que le domaine tente ainsi de s’assurer que l’authenticité des bouteilles puisse survivre au-delà d’une trentaine d’années. 

Ce système sera  appliqué à la production du 2009 et 2010 du premier cru du Château,  ainsi qu’aux autres vins du domaine comme le Pavillon Rouge qui est le second vin du Château Margaux et au Pavillon Blanc.  Les millésimes à venir ainsi que les plus vieux millésimes qui seront vendus à partir de la propriété seront aussi doté du système Prooftag.  

Ce n’est d’ailleurs pas la seule mesure antifraude utilisée par le Château Margaux pour protéger l’identité de ses bouteilles.  On procède aussi à la gravure au laser des bouteilles, l’utilisation de moule spécifique aux bouteilles de différents millésimes, une numérotation individuelle des codes barres des bouteilles et des caisses de vins.  De plus on utilise de l’encre spéciale sur les étiquettes et les encolures métalliques des bouteilles comme le rapporte le Decanter.

UN VIN SUR MESURE POUR LE FOUQUET'S

Mardi matin, une vingtaine d'invités étaient reçus au château La Tour-de-Bessan, cru bourgeois de l'appellation Margaux, à l'invitation de Marie-Laure Lurton propriétaire des lieux. Il s'agissait d'un rendez-vous entre partenaires autour d'un projet : les vendanges du Fouquet's. Un projet qui est né en 2009 sous l'impulsion de l'Hôtel Fouquet's et des vignobles Marie-Laure Lurton, et qui s'est renforcé en 2010 avec l'arrivée du groupe Ricoh spécialisé dans les outils de bureautique.
L'objectif de ce partenariat consiste à financer le reboisement de la forêt des Landes et la recherche sur la biodiversité. En raison de ses initiatives, projets et autres efforts dans ce domaine, la Communauté de communes (CdC) du Gabardan dans les Landes est la bénéficiaire de cette opération solidaire dont la durée est de trois ans. La première année, les partenaires ont remis 50 000 euros à Serge Jourdan président de la CdC.

L'opération va se poursuivre, en 2011. Les partenaires vendangeront une parcelle du château Duplessis, appellation Moulis-en-Médoc. Le parrain sera Pierre Cornette de Saint-Cyr et la marraine Nora Barsali, consultante en communication et productrice audiovisuelle.


1 200 bouteilles

En octobre 2010, les salariés des entreprises partenaires ont récolté neuf tonnes de raisin à La Tour-de-Bessan ; début décembre une partie de cette récolte a été vendue aux enchères, sous le marteau de maître Pierre Cornette de Saint-Cyr, dans les salons de l'établissement des Champs-Élysées (« Sud Ouest » du 11 décembre 2010).

Le Fouquet's a acheté 1 200 bouteilles, virtuelles, le millésime 2010, étant encore en cuve. La présence mardi des invités, consistait justement à faire l'assemblage de cette cuvée La Tour-de-Bessan. Les participants ont alors assisté à la fabrication d'un vin, comme on confectionne un costume : sur mesure
Présent, Christian Rossi directeur des achats du Fouquet's, a donné la commande : « Un vin rond, sur le fruit, servi au verre en début de soirée à une clientèle internationale. »

Parmi les invités, certains venaient assister à la naissance d'un vin. D'autres, les professionnels, tels que Marie-Laure Lurton et ses collaborateurs, Jacques Boissenot œnologue de notoriété internationale, Philippe Faure-Brac meilleur sommelier du monde en 1992 et parrain du partenariat 2010, le sommelier du Fouquet's, étaient au rendez-vous pour une autre mission : élaborer le nectar.

HISTOIRE, TRANSMISSION ET EMOTION

Aujourd’hui, 10 Mars 2011, la charmante bâtisse, Château de Villegeorge à Avensan a retrouvé son vignoble. Au XIXème siècle, Marcellin Clauzel avait fait l’acquisition de cette charmante chartreuse et de ses dépendances.
La marque et le vignoble furent séparés de son château pendant plus d’un siècle. Marie Clauzel et ses quatre enfants (Edith, Mireille, Marie-Pia et François) ont transmis ce lieu empreint de multitudes de bons souvenirs à Marie-Laure Lurton, qui a pu en faire l’acquisition grâce à son père Lucien.
Ce fut un moment d’émotions partagées, un passage de témoin heureux pour les vendeurs et les acquéreurs.

Ce weekend, c’est à Québec que ça se passe!

Affiche Louise Brison
Pour tout amateur du vaste monde du vin, le Salon international des vins et spiritueux est l’endroit où se trouver de vendredi à dimanche. C’est le moment d’aller déguster, de découvrir mais surtout de rencontrer les gens du vin!

Zoom sur l’un des producteurs présents

Francis Brulez, du domaine Louise Brison, parlera de ses Champagnes. Avec la verve qu’on lui connaît, personne ne risque de « cogner des clous » durant sa conférence « Champagnes de grande tradition »!

Ses champagnes, de grands vins millésimés, sont issus de Pinot Noir et de Chardonnay et proviennent du terroir de 13 hectares situé dans l’Aube. Ce département taille sa place aux côtés de la Côte des Blancs, de la vallée de la Marne et de la Montagne de Reims.


Maison de Troyes
Les champagnes Louise Brison cachent sous leurs muselets une histoire magnifique. C’est à Noé-les-Mallets, à quelque cinquante kilomètres de Troyes, que Louise Brison a fait naître le vignoble champenois après son arrivée en France au début du 20e siècle. D’origine allemande, cette visionnaire et bâtisseuse a mis sur pied ce qui allait devenir la « symphonie » de la famille Brulez.

C’est Francis Brulez, le petit-fils de madame Brison qui a fait prendre son envol à cette maison champenoise au début des années 90. Aujourd’hui, la tradition familiale se poursuit avec monsieur Brulez bien sûr, mais aussi avec ses deux filles. Elsa, la commerciale, et Delphine, l’œnologue.

Je parle de symphonie et ce n’est pas par hasard… Elsa Brulez m’a déjà confiée que le Champagne, c’est comme la musique, ça ne s’exprime pas en mots… D’ailleurs, vin et musique seront en accord le samedi, à l’espace conférence du Salon des vins. « Mélodie et Champagne » nous fera voyager dans l’univers des émotions avec musique et bulles Louise Brison.

Francis Brulez, de la maison champenoise Louise Brison, présentera une conférence le vendredi 11 mars à 17h30.

Hélène Dion, sommelière conseil

Le Champagnes Louise Brison sont disponibles au Québec via l'agence Sélections Soly Leblanc.

Photo Affiche Louise Brison par Champagne Louise Brison
L’Affiche des Champagnes Louise Brison est sans équivoque quant au lien qui existe entre la musique et les fines bulles…

Photo Maison de Troyes par Hélène Dion
La famille Brulez m’a fait découvrir de petits coins charmants de l’Aube, dont cette petite maison médiévale qui porte le numéro 32. Elle est située à Troyes, à quelques kilomètres de Noé-les-Mallets.