samedi 24 mars 2012

Dégustation: Syrah de la Chevalière Laroche 2007

Nom du vin : Syrah de la Chevalière Laroche
Cépage: Syrah
Producteur: Domaine Laroche
Millésime: 2007
Région : Languedoc Roussillon
Pays: France
Catégorie: Rouge
Alcool %: 12.5
Date de dégustation: 2009/03
Prix: 14.79$ CAN
Ce vin est disponible chez Alcool NB
Code Cup: 3546680020350
Fermeture : Capsule à vis
Site Internet : http://www.larochewines.com/

La note Le Tire Bouchon : 88

Michel Laroche fait des vins un peu partout en France et dans le monde avec ses opérations en Afrique du Sud et au Chili. Depuis 1995 il a fait l’acquisition d’une propriété à l’ouest de Béziers dans le sud de la France. Les installations ont été rénovées et on a construit un nouvel établissement viticole plus moderne. Les raisins proviennent du Languedoc chez des éleveurs de la région.

Notes de dégustation : C’est une belle syrah d’un rouge grenat. Un vin qui dégage les bienfaits du soleil de cette région en mettant en valeur en olfaction des arômes de fruits tels les mures en plus de quelques notes de cuir et de fumée. En bouche les épices qui caractérisent la syrah sont savoureuses et ses tanins souples forment un équilibre agréable. Un vin à servir entre 16 et 18 Celsius.

Accords mets et vins : Idéal avec des charcuteries, des grillades de viande blanche ou rouge, des fromages ou encore des saucissons.

Quand la Bourgogne donne des frissons de plaisir..


Grande, très grande dégustation à l'aveugle hier soir chez Vins et Terroirs à Haguenau. Caviste mythique à 30 minutes de Strasbourg, Jean-Luc Lanoix a le secret des dégustations inoubliables. Petit compte-rendu d'une dégustation quasi mystique (d'où la photo de gauche!) de monstres bourguignons du Pinot Noir...


Givry 2005
Domaine François Lumpp - 18€

Superbe mise en bouche avec un vin de fruit gouleyant et charmeur. au nez ça pinote gaiement. Un fruit fin prend le relai avec à l'évolution des notes fines de carvi et d'estragon. La bouche est très féminine, plaisir. Les tanins sont très fins et l'acidité apporte une fraicheur remarquable. Une bouteille comme ça ne suffit jamais quelque soient les circonstances! Très bien.

Chambolle-Musigny 1er Cru Les Sentiers 2000
Domaine Dominique Laurent - 45€

Le nez est puissant et plus complexe que le précédent. Il s'ouvre sur des notes de sous-bois, de cumin. Vient ensuite la cerise griotte et à l'évolution le poivron vert (signe peut être d'un millésime un peu difficile). En bouche, le vin est plus ample, il y a assurément plus de matière. Les tanins sont fins quoique encore un peu asséchants. Bien.

Corton 2000
Domaine Tollot-Beaut - 55€

Le premier nez est assez fermé avec une légère pointe de volatile. Arrivent ensuite la réglisse, des notes sauvages tertiaires. On sent un vin sur la retenue et qu'il n'a pas dit son dernier mot. La bouche est résolument masculine: tannique et un peu asséchante. De belles notes de réglisse viennent dompter cette fougue. Un bémol: la longueur n'est pas éblouissante pour un Grand Cru... A garder. Bien.

Pinot Noir Heisenstein 2000
Domaine Julien Meyer (Alsace) - 15€

L'intrus piège de la soirée! Jean-Luc voulait voir comment ce beau vin se comparait à des grands bourgognes rouges. Je dois dire que ce vin a un peu souffert. Le nez est dominé par la volatile (colle scotch) et a du mal à s'en défaire. Viennent ensuite des notes discrètes de fleurs séchées. La bouche est elle dominée par l'acidité avec des notes d'épices de cuisine (thym, laurier...). Face aux vins précédents, le vin semble manquer un peu de corps et de profondeur, mais le rapport qualité-prix reste imbattable. Mon préféré au domaine reste cependant le Pinot Noir Pierres Chaudes. Moyen.

Nuits Saint-Georges 1er Cru Les Pruliers 2003
Domaine Gouges - 45€

Nez très fermé voire bridé. Après beaucoup d'aération, notes lactées et évolution sur des odeurs de cave pas très nettes (problème avec cette bouteille?). En bouche, les tanins me semblent légèrement rustiques et asséchants. Ce vin se goute mal aujourd'hui. On a l'impression d'avoir surpris dans le sommeil un bête en puissance. A oublier en cave 10 ans. Moyen.


Pommard 1er Cru Les Epeneaux 2004
Domaine Comte Armand - 62€

Quelle puissance! Au 1er nez, de superbes notes sanguines, charnelles puis des pointes fumées, réglissées. A l'aération cette puissance fait place à de la finesse (thym, menthol). Superbe complexité d'un nez à tiroirs. La bouche est construite en largeur avec des tanins fins encore légèrement asséchants. On retrouve des notes d'épices et la puissance du nez. Et quelle longueur. Très bien.

Richebourg 2004
Domaines Gros Frères et Soeurs - 145€

Le clou du spectacle. Le vin qui m'a fait venir la chair de poule! Quel plaisir intense! Un nez animal, dense, droit, envoutant. Je dois mettre mon nez à distance par respect devant ce monument! Evolution aromatique sur le tabac, poivron vert et surtout le grafite. La bouche est construite toute en longueur, autour d'une superbe acidité. Ce qui de prime abord m'a semblé un corps plutôt moyen, c'est en fait révéler être une gouttière d'aspiration rectiligne et longue, très longue. A ce niveau on ne compte plus les caudalies... Grand.

Clos des Lambrays 2001
Domaine des Lambrays - 70€

1er nez sur des notes de banane au rhum! Très surprenant! Puis le nez s'affine sur le pruneau, le poivre et des notes minérales. Très belle complexité. En bouche, contrairement au Richebourg précédent, le vin est construit en largeur: il est plus ample et remplie plus la bouche. Quelle matière! On retrouve le poivre. Long. Très bien.

Chambertin Clos de Bezes 1997
Domaine Faiveley - 90€

1er nez sur le fromage, notes lactées et de volatile. Le nez évolue sur le minéral et des notes épicées (graine de moutarde). La bouche est toute en retenue, légèrement alcooleuse, rendant les tanins un peu difficiles. A garder absolument en espérant qu'il s'assagisse. Bien.

Dégustation chez Trimbach à Ribeauvillé

Lundi 10 mars 2008,

Aprés un dîner paratagé la veille à Wettolsheim, avec Geneviève et François Barmes, nous revoila d'attaque pour déguster chez la "mythique" maison F.E. Trimbach, en compagnie de Pierre Trimbach.


Pinot Blanc 2005 (assemblage pinot blanc et auxerrois)
Robe pâle, au nez le vin ne semble pas trés mûr, la bouche n'est pas expressive, complétement inhibé avec une finale trés courte, ce pinot blanc est peut être dans une mauvaise phase...

Pinot Blanc 2006
Nez iodé et fruité avec des notes de pomme verte, la bouche est monolithique.

Riesling 2006 +
Nez élégant marqué par la minéralité, la bouche est nette avec une rétro-olfaction ou se mêlent minéralité et notes miellées.La finale est peut etre un peu courte.

Riesling 2006 "Réserve" (terroir de ribeauvillé + achat de raisins)
Nez réglissé, il évoluera avec des notes d' hydrocarbure (fossilisées pour ceux qui préférent).
La bouche est équilibré, la finale est un peu molle.

Frédéric-Emile 2002 ++
Vignes de Riesling de 28 à 60 ans sur les terroirs d'Osterberg et de Geisberg
Nez fossilisé, bouche pleine avec beaucoup de pureté, un beau riesling aérien.

Frédéric-Emile 2001 +
Nez plus mûr et plus concentré que 2002, bouche plus tendue, légerement fumée, finale "verte". A suivre, pour voir l'évolution.



Piqûre de rappel à propos du Clos Sainte Hune:

Le vignoble "Clos Sainte Hune" est une propriété exclusive de la famille Trimbach depuis plus de 200 ans.
Ce vignoble, exclusivement planté avec du Riesling couvre 1,38 hectares et est situé au Coeur du grand cru Rosacker.

Le sous-sol calcaire engendre un Riesling qui développe un parfum spécifique et une concentration en fruit remarquable avec une pointe de minéral en fin de bouche, bien typée du "Clos Sainte Hune".

Le vignoble âgé d'environ 40 ans est exposé Sud Sud-est, les rendements y sont très faibles d'environ 50 hectolitres par hectare.





Clos Sainte Hune 2003 (6g. de résiduels, acidifié sur jus...)
Robe jaune intense.Nez trés mûr avec beaucoup de richesse, légère note de fossile.Aprés aération il dévellope des arômes d'eau de vie de framboise. Bouche progressive, évoluant sur l'empyreumatique avec en milieu, le moka puis le bâton de réglisse. A noter une légère impression de résiduels. Ce Clos Sainte Hune atypique, à l'image de ce millésime caniculaire qui trouvera un excellent compagnon de table avec un plat de caractère, épicé au curry.
Carafage obligatoire.

Clos Sainte Hune 2002 +
Robe moins soutenue que le 2003, moins éxhubérant que le précédent le nez est tout en retenue, exprimant l'amande douce.L'attaque en bouche est fluette, l'ossature acide me semble peu importante, vin trés aérien qui necessite encore quelques années de bouteille.
Carafage obligatoire.

Clos Sainte Hune 1997 +
Olfaction d'arômes patissiers, m'évoquant la rhubarbe et le Kouglopf. En bouche un style plein et équilibré s'affirme pour terminé avec une finale saline.

Pinot Gris Réserve Personnelle 2001 (10g. de résiduels / 14% vol.)
Nez discret, sur des notes de chanterelle.Bouche toujours fraîche malgrés le sucre.
A associer avec une terrine de faisan aux pistaches.

Pinot Gris Hommage à Jeanne 2000 +
Robe coloré, avec des teinte vieil or.Au nez joli bouquet de champignons et de fruits mûrs.La bouche est ample et riche avec 19g.de résiduels évoquant le cépe frais.

Gewurztraminer "réserve" 2004 (9g. résiduels) -
Nez de raisins frais,muscaté, litchee, équilibré, finale interressante pas trop sucrée. Vin trop variétale à mon goût... plairat pourtant à une grande majorité de consommateur, avec ses arômes "rentre-dedans".

Gewurztraminer "cuvée des seigneurs de Ribeaupierre" 2001 (Osterberg)
Nez minéral, bouche pleine poivrée avec une belle amplitude, moins d'éxhubrance que la réserve 2004.Les sucres résiduels (13g.)assez élevés, sont quand même absorbés par la matière.

Frédéric-Emile 2001 V.T. +++
Olfaction trés marquée par le fossilisé, pas d'impression de Vendanges Tardives au nez. Bouche tendue, excellent équilibre avec une fraîcheur impressionante qui rend les + de 50 g. de résiduels légers et subtils. Association avec un homard grillé accompagné de sa réduction de bisque aux épices douces. J'en ai l'eau à la bouche !!!

Gewurztraminer V.T. 2002 + (environ 60g. de résiduels)
Nez légerement fumé, bouche sphérique, ample avec une texture riche et suave.Expression arômatique de la gelée de coing. Bon équilibre fruit/sucre, finale élégante.

Gewurztraminer S.G.N. 2001
Nez pointu (volatile), notes confites. Bouche équilibré avec encore beaucoup de fruit. Pas de surenchêre d'arômatique et d'éxhubérance.

Gewurztraminer S.G.N. 1989 (70g. résiduels)
Robe vieil or aux reflets safran. Nez oeuf dur, choux (mercaptant?)... beurré, vin fermé avec une finale molle. Cette bouteille a surement besoin d'un carafage et d'une longue aération, dommage je ne le re-dégusterai peut être pas...


Merci à Pierre Muller pour cette escapade Alsacienne



La Cave de Reverolle
Pierre Muller Importation et distribution de vins d'origine dans toute la suisse.
http://www.cavedereve.ch/




Merci également à l'acceuil et les nombreux flacons que nous à réservé Pierre Trimbach


Maison Trimbach - 15 route de Bergheim68150 Ribeauvillé
Téléphone 03 89 73 60 30 FAX 03 89 73 89 04

Le prix du plaisir ?


Faites une expérience: bandez vous les yeux. Devant vous, disposez cinq verres et demandez à un ami de les remplir et de vous les passez en indiquant à chaque fois le prix du vin qu'il contient. Puis dites, franchement, lequel vous avez préféré...

Cette drôle de scène a été vécue à deux reprises à une année d'écart par les cobayes de scientifiques californiens soucieux de mesurer l'influence du prix sur le plaisir d'une dégustation. Les verres étaient remplis de vins à 5 euros, 10, puis 35, 45 et enfin 90 euros. L'activité cérébrale des vingt dégustateurs étaient suivie par IRM. Résultat? La seconde étude confirme la première:
"la seule indication du prix affecte l'activité d'une région du cerveau qui semble enregistrer l'expérience du plaisir, conclut l'étude (ici en v.o la première étude datée de janvier 2008, ndla). Le cerveau donne instinctivement la préférence au vin présumé le plus cher".
Confirmation: pour notre cerveau moderne infiniment marketé, le plus cher, le plus chic, est forcément le meilleur. Le hic, comme le révèlent aussitôt les malicieux chercheurs, c'est que le verre à 10 euros et celui à 90 contenaient strictement le même vin. Moralité : mieux vaut déguster sans étiquette(s)... Une bonne carafe, de toute manière, ça ne fait jamais de mal à un bon vin.

Lire aussi: "Le juste prix".

Les résultats du 3e sondage

Notre 3 e sondage sur le vin est officiellement terminé. La participation a été moindre avec 16 répondants. La questions était la suivante:

Quel est votre type de vin préféré?
18.75%Les blancs
50%Les rouges
0%Les rosés
6.25%Les vins effervescents où fortifiés (portos)
25%Tous les vins sans distinction


Comme vous pouvez le constater il y a une forte affection pour les rouges donc il n'y a pas vraiment de surprises. Ce qui m'intéresse davantage c'est la proportion de gens qui aiment le vin sans distinction. Je suis de ceux qui partage cette opinion.

Pour les deux prochaines semaines je vous invite à vous pencher sur une question un peu plus difficile. Suite à la publication ce matin d'un article dans le journal l'Acadie Nouvelle sur les vins d'Antinori je vous invite à vous prononcer sur la famille que vous croyez comme étant la plus grande dynastie du vin à l'heure actuelle.

Parmi les choix suggérés je vous propose les noms de Mondavi, Antinori, Lurton, Torres et Gallo.
À vous la parole....

En passant depuis l'instauration de mon compteur, nous avons maintenant dépassé le millier de visiteurs en seulement 4 semaines. Nous en sommes déjà à plus de 1200 et j'aimerais remercier les blogueurs du vin qui ont aussi ajouté mon blogue à leurs liens préférés dont le chroniqueur Mathieu Turbide que j'admire beaucoup pour son exellent travail sur son carnet intitulé "Méchant raisin"!