jeudi 12 avril 2012

Réunion de Printemps


Le rendez vous est fixé à Chablis le mardi 17 avril, 11h30


Voici le déroulement de la journée:

12h30 Casse croûte à Chablis

14h00 Acceuil au B.I.V.B.

15hoo Dégustation au Domaine Jean-Marc Brocard à Préhy

17h45 Arrivée à Noyers sur Serein, installation à l'hôtel de La Vieille Tour

18h00 Dégustation des vins de Gérard Vullien

20h00 Dîner au restaurant "Les Millèsimes"


Bonne route à tous !

Un site internet rénové


Si vous ne l'avez pas encore fait, consultez vite le nouveau site internet de votre caviste. Il vous permet de trouver et commander une large et belle sélection de notre gamme de vins en Languedoc, mais aussi d'autres régions et surtout découvrir nos coups de cœur du mois. 

L'ensemble de nos vins sont livrables partout en France.

Pour en savoir plus, CLIQUEZ ci-dessous

L’Italie envahit les tablettes de la SAQ et ANBL


L’économie italienne a beau traîner de la patte, la popularité des vins de ce pays de l’ancien monde conserve toujours son lot d’adeptes inconditionnels.  L’Italie produit des vins parmi les plus prisé des collectionneurs.  Chianti,  Brunello di Montalcino, Baroloet plusieurs supers-toscans font l’envie des amateurs qui veulent de ces bouteilles de rêve pour garnir leur cellier.  

Des maisons de réputation internationale comme Antinori, Gaja, Pio Cesare, FontanaFredda , Castello Banfi, Frescobaldi et Casanova di Neri représentent des choix judicieux lorsque vient le temps de choisir une bouteille de qualité.  Les vins deToscane et du Piémont arrivent bons premiers dans le cœur « des connaisseurs » car ces vins ont d’excellentes propriétés de conservation. 

Les italophiles du vin seront heureux de voir de nouveaux arrivages de ces belles bouteilles chez nous dans certains magasins urbains d’Alcool Nouveau-Brunswick et aussi à la Société des alcools du Québec.

D’abord au Nouveau-Brunswick, disons que le Piémont et la Toscane sont à l’honneur avec plus d’une douzaine de nouveaux vins dont une sélection intéressante de Brunello, Chianti Classico, Brunello et Barbaresco.

Piémont
FontanaFredda Barbaresco Coste Rubin  2007 -  39.78$  (8000174300526)  RP 93 WS 92
Marcarini Barolo Brunate 2007 - $56,29   (726452010670)             WS 92    RP 94
Pio Cesare Il Bricco Barbaresco DOCG  2007 - $86,98 (8014629170015)    WS 93
Pio Cesare Ornato Barolo DOCG 2007  - $86,98  (8014629020013)              RP 95
Bersano Mantico Barbaresco DOCG              2008 - $33,49 (8000192001306)

Toscane
Bottega Brunello DOCG 2006 -  $49,49      (8005829230906)
Braccesca Nobile di Montepulciano Antinori 2008 - $31,99  (8001935001133)
Brancaia Chianti Classico 2008 - $39,49 (8031822010085)                          RP 91
Brancaia Il Blu 2007  - $81,79 (8031822020077)                                          RP 94  WS 94
Costanti Brunello Di Montalcino 2006 - $76,49 (726452010700)                 RP 95
Querciabella Camartina Toscano IGT 2007 - $104,28 (8031481002339)
Frescobaldi Castelgiocondo Brunello 2006  - $50.79 (8002366069266)      WS93
Frescobaldi Lamaione IGT 2007  $60.79 (8002366079326)                          WS 90                      

Au Québec dans le réseau des succursales Sélection de la SAQ, au moins une quinzaine de produits retiennent l’attention notamment sur le site officiel du monopole d’état.  Ces vins sont également en vedette dans le numéro de printemps du magazine Cellier qui suggère pas moins de 45 nouveautés.  Certaines bouteilles sont disponibles dans des formats plus gros, c’est le cas du toscan Le Volte Orneillaia à 75$ en magnum ou 150$ pour un 3 litres.  Le Ornellaia Bolgheri Superiore 2009 à 180$ en format 750 ml est disponible en magnum pour 450$.  Pour ceux qui ont les goussets garnit, un 750 ml d’Antinori Solaia 2008 à 247$  passe à 571$ en version magnum.

Enfin parce que l’Italie c’est aussi la gastronomie, il y a toujours de la place à table avec un bon vin provenant du pays à la forme d'une botte sur la carte du monde.   Outre les pâtes, on pourra savourer le steak à la florentine, mais aussi du poulet, pintade, porc, et des gibiers également très populaires dans la cuisine italienne.  Un braisé au Barolo, le lièvre en civet, un traditionnel osso bucco et le large éventail de fromages des différentes régions de l’Italie sont aussi à considérer.  Buon appetito, alla vostra !

Pour votre information:
WS: Pointage du Wine spectator
RP: Pointage de Robert Parker

Just the beginning !!!

I had an idea long time ago : to start a wine blog. Of course you are going to say It's not very original, so many wine blog exist all ready !! What the difference between me and the other. You gone a see !! I will try to pass all my feelings the post tha you going to reed. I hope you gone a enjoy and write some comments Please !!!!

"On boit quoi avec?"


C'est un moment de plaisir absolu. Un ami, une compagne (ou inversement) vous a concocté un plat digne des Dieux. Il/Elle s'est démené(e) comme un beau diable entre ses recettes de grand mère et la dernière trouvaille d'un grand chef, découpée dans un magazine. Puis, la toque-maison, s'est agitée aux fourneaux, fébrile, incertaine...
"Je rajoute quoi à ton avis ? Il y a bien cette épice Pilau, qu'on m'a ramené de Maurice. Tu crois que ce sera bien?"
Vous opinez du bonnet. Ce curry de légumes coco a l'air fameux, il parfume déjà la cuisine. Votre palais en salive d'avance. Et là vient la question clé:
"On boit quoi avec?"
Vertige soudain du caviste amateur. Curry, coco, légumes... Voyons, il faut du caractère mais pas du lourd. Le blanc semble s'imposer, mais... Tant pis. Va pour le blanc. Un Macon vieilles vignes de Valette, mûri à coeur ? Un Chenin de Jasnière, version Rosiers? Ou bien... Un Bianco Gentile d'Arena? Dilemme insoutenable, torture des sens.

Finalement va pour la Corse et le grand jeu.

Sur table, enfin, correspondance des saveurs : agrumes discrets et maquis d'un coté, sucré de la coco et curry de l'autre. Souplesse et épices... Le chef est ravi(e). Demain, Agneau Pascal et ses petites pommes de terre. Une idée ?

"Té rélachés pas, pitchot!"


Et c'est reparti pour un tour... Là-haut sur les Ebrescades, c'est l'heure des premiers labours. Le printemps est déjà bien arrosé. La "verte" pousse drue. Sur les banquettes de Cairanne, si on la laisse faire, l'herbe aura tôt fait de tutoyer les ceps.
"On retourne la terre pour étouffer l'herbe naissante, raconte Marcel Richaud. C'est notre façon à nous de "désherber". Mais ça prend du temps et des hommes. Et puis tout se bouscule en ce moment..."
A peine le temps d'admirer la vue de rêve, à l'Est sur le Ventoux, qu'il faut redescendre et rejoindre l'équipe qui s'affaire de l'autre coté du village. Au croisement de la Poste, Marcel est apostrophé par les anciens, qui le regardent passer l'air goguenard:
"Té rélachés pas, pitchot!"
Pas de risque. Le soleil est déjà haut. Et la journée du "pitchot" est loin, très loin, d'être terminée.

Attention, ce blog est illégal !


Et ce n'est pas une blague.

Pourquoi? Parce que la loi Evin, qui autorise la publicité pour l'alcool à la radio, dans la presse et par voie d'affichage, n'a pas autorisé explicitement sa promotion sur internet. Or en France, en matière d'alcool comme de jeux, ce qui n'est pas autorisé est interdit. Donc, comme leVindemesAmis parle de vin - et pas pour en dire du mal... - leVindemesAmis est hors la loi. CQFD.
"Sur le plan juridique, tout est en fait interdit sur le web en matière d'alcool, rappelle le patron de l'ANPAA (Association de Prévention en Alcoologie, ndla) dans le dossier très complet que le journal du net consacre au sujet. A priori, parler d'alcool sur Internet en des termes positifs peut être considéré comme de la publicité et donc exposer les éditeurs de sites à des poursuites judiciaires et des condamnations".
Bigre! Patrick Elineau (prononcez "Elliot Ness"?) a beau insister sur le fait que son association se contente de traquer le gros gibier et qu'elle est prette à une révision partielle de la dite-loi Evin, on tremble... C'est que l'ANPAA a déjà accroché à son tableau de chasse quelques fameux trophées. En février dernier, l'association a ainsi obligé Heineken à fermer son site commercial. Mais elle a aussi fait condamner le Parisien, pour s'être fendu à Noël d'une série d'articles sur le Champagne. "Publicité déguisée", a estimé le Tribunal.

Et les sites vignerons, alors?
"On est clairement dans le collimateur, mais on fait le gros dos, explique le flegmatique Matthieu Lapierre. Depuis 2005 et la création d'un site digne de ce nom, on a beaucoup misé sur le web pour donner des infos sur notre travail, nos vins, notre état d'esprit. On ne vend pas par internet... Mais ça évite de passer des heures au téléphone ou à coté du fax. On gagne un temps fou, que l'on peut du coup consacrer aux vignes et au vin."
Mais les Lapierre le savent bien: leur bel édifice est menacé. Comme de nombreux autres, bien moins commerciaux dans l'esprit.
"Dans l'absolu, complète l'incorruptible Monsieur Elineau, un blog sur l'œnologie, un site de dégustation ou même le site du conseil général de la Gironde ou du ministère de l'Agriculture pourraient également être poursuivis pour violation de la loi Evin (sic)".
Leur faute collective, on l'a compris: faire "la promotion de boissons alcoolisées", ce qui est passible de prison avec sursis et de douloureuses amendes au titre de l'article L.3323-2 du code de santé publique. Et tout cela alors que, tranquillement installé dans votre canapé samedi dernier, vous étiez en revanche parfaitement libre de regarder sur France 2 la Heineken Cup, alias : la Coupe d'Europe de Rugby. Deux poteaux, un H comme Heineken, même si l'on effaçait la marque, le logo et les codes couleurs sont bien là. Les alcooliers sont malins. Et forcément, l'injustice agace...

Résultat: la résistance s'organise. Véronique Raisin se fend dans Picrocol d'un édito rageur contre les "Ayatollah de l'ANPAA" et une pétition, accompagnée d'une vidéo déposée sur Daily Motion, a déjà recueilli 3000 signatures.


Du coup, ça s'agite au Parlement, où certains députés ont déjà eu l'occasion par le passé de dire tout le mal qu'ils pensent de Claude Evin et de sa loi. Mais cette fois ce sont les sénateurs qui dégainent:
"Demain, si ces sanctions sont confirmées, s'inquiète le sénateur Courteau, il sera illégal d'évoquer un cépage, une appellation ou un terroir en rapport avec le vin. Même les sites touristiques n'auraient plus le droit de vanter nos vignobles! On parle d'un secteur économique qui exporte chaque année l'équivalent de 500 TVG. Et bien sûr cela ne sanctionne que les producteurs français! Les étrangers, eux, font ce qu'il veulent...".
Avec deux autres sénateurs du Languedoc-Roussillon, le vénérable Roland Courteau vient de déposer deux propositions de loi. L'une pour faire la distinction entre publicité et journalisme (sic), l'autre pour réviser tout simplement la loi Evin... Une révision dont la ministre de l'Economie ne veut tout simplement pas entendre parler:
"Le web, a dit Christine Lagarde début mars, est un vecteur trop puissant, notamment pour les jeunes".
Certes, la bagarre est d'importance.

Mais est-ce à l'Ostertag, au Senat ou au Lapierre que l'on se "murge", les samedis soirs? Est-ce à l'Arena ou au Valette (à droite, lors d'une dégustation) que l'on s'offre de "l'alcool au mètre" dans les fêtes de village? Pour le prix d'une de ces bouteilles (10, 15, 30 euros...), ne peut-on s'offrir une vingtaine de canettes? Et croit-on vraiment que les "d'jeuns", comme on dit, hésitent une seconde entre les deux?

Sanctionner la culture du vin et du terroir pour éviter des beuveries à la bière, sous le prétexte de protéger nos enfants, relève à l'évidence d'une hypocrisie bien française. Consciente de la fragilité d'une approche trop "monolytique", l'ANPAA, elle même, se dit d'ailleurs prête à une révision sous condition de la loi pour y inclure internet.

La modération, ça vaut dans les deux sens.