mardi 29 mai 2012

Les vins d’Alain Brumont au Nouveau-Brunswick!

Il y a en France des noms qui se démarquent dans la façon de faire le vin et par leur gage de qualité millésime après millésime. Parmi ceux-ci, nous pouvons très certainement nommer le nom d’Alain Brumont. Ce producteur de terroir de Madiran dans le sud-ouest de la Frane a très certainement laissé sa marque avec des vins qui ont redonné le prestige à cette appelation. Les vins de Brumont seront en vedette cette année lors du Festivin qui se déroulera à Caraquet du 2 au 9 juin prochain. Ce sera donc l’opportunité pour plusieurs amateurs de vins de France de faire la découverte de ces vins au caractère assez corsé qui ont mis en valeur un cépage qui a été oublié pendant longtemps, c’est-à-dire le tannat.

Non seulement les vins de Brumont s’illustrent par côté costaud, mais aussi par la finesse qu’il a réussit à en dégager. Les noms de Montus et Bouscassé vont donc faire leur entrée au Nouveau-Brunswick après avoir fait le délice des amateurs de vins au Québec depuis déjà quelques années. Pour les bourses un peu plus abordables, ce sera aussi l’occasion de déguster un exellent vin à moins de 20 dollars, soit le Torus. C’est donc un rendez-vous à ne pas manquer durant le Festivin.

Domaine Bott-Geyl, Pinot Gris Sonnenglanz Grand Cru, Vendanges Tardives, 2006


  • Domaine Bott-Geyl, Pinot Gris Sonnenglanz Grand Cru, Vendanges Tardives, 2006
Couleur ambrée, nez sur l'abricot sec, la rose, le gingembre et le caramel. Bouche riche, savoureuse et onctueuse avec des saveurs de mangue et suffisamment de fraîcheur. Très bon, acheté 27 euros soit un RQP très correct!


16.5/20

Domaine Pierre Gonon, Saint Joseph, rouge, 2010


  • Domaine Pierre Gonon, Saint Joseph, rouge, 2010
Nez plein de fruits noirs (mûre, myrtille, cassis) et olive noire. Fruit très présent en bouche avec un beau soyeux de tanins et une jolie acidité finale qui en fait un vin très digeste. Acheté 20€.



15.5/20

Domaine Marc Tempé, Grafenreben, Alsace, Riesling 2006


  • Domaine Marc Tempé, Grafenreben, Riesling 2006
Nez expressif, très parfumé avec des notes de roses, de fruits exotiques allant du lychee à la mangue, de pomelo, d'écorces d'oranges confites. Bouche suave et large avec une juste tension et une toute petite amertume finale. Très beau vin. Acheté 20€.



16.5/20

Joh. Jos. Prüm Wehlener Sonnenuhr Riesling Kabinett 2007


  • Joh. Jos. Prüm Wehlener Sonnenuhr Riesling Kabinett 2007
Couleur pâle, nez engageant sur la pêche, la mangue, le citron vert confit avec un côté petrolé subtil ainsi que des notes florales. Le vin se montre très élégant en bouche - aérien avec des 9 d'alcool et onctueux avec ses sucres résiduels ... on en boirait des litres. Cela manque juste de complexité pour le moment. Acheté 18 euros.


14.5/20

Domaine Daniel Bouland, Morgon Vieilles Vignes 2010


  • Domaine Daniel Bouland, Morgon Vieilles Vignes 2010
Nez de petits fruits rouges avec des notes florales. Bouche avec de la matière et un merveilleux soyeux de texture qui confère au vin une grande élégance... superbe RQP à 10€.



16/20

Domaine Vincent Dauvissat, Chablis 2009


  • Domaine Vincent Dauvissat, Chablis 2009
Nous percevons des notes de pomme verte et de citron vert au nez avec en plus une sensation minérale typique de Chablis. La bouche est équilibrée avec un léger gras donnant un peu de présence au vin et une finale fraîche. C'est un bon représentant de son appellation. Acheté 16 euros.



14/20


Domaine du Colombier, Crozes-Hermitage, Cuvée Gaby 2009

  • Domaine du Colombier, Crozes-Hermitage, Cuvée Gaby 2009
Jeune... beaucoup trop jeune! Si le Rouvre de Yann Chave se goûtait bien, celui-ci demande clairement de patienter. Le nez est réglissé avec des fruits rouges et noirs en confiture, une touche d'olive et une trace de bois neuf. La texture est belle en bouche mais encore un peu trop strict car les tanins sont serrés et le bois refait surface. Sans doutes au top dans 4 ou 5 ans! Acheté 19 euros.



15/20

Weingut Schloss Gobelsburg, Kamptal Reserve, Grüner Veltliner Lamm, Autriche 2008


  • Weingut Schloss Gobelsburg, Kamptal Reserve, Grüner Veltliner Lamm, Autriche 2008
Un vin qui m'a franchement déçu compte tenu de son prix (25€) ... j'aurais presque pu m'acheter un Pichler/Prager/Knoll !!! Ce n'est pas la même région donc ça ne se compare peut-être pas... bref.

Des notes de poivre vert au nez, du gras en bouche avec un aspect végétal typique du cépage, mais le tout n'offre vraiment pas d'émotions.



13.5/20

Domaine Martin Schaetzel, Pinot Gris Marckrain, Alsace Grand Cru 2007


  • Domaine Martin Schaetzel, Pinot Gris Marckrain, Alsace Grand Cru 2007
Nez sur les fruits exotiques avec des agrumes confits. On imagine du sucre résiduel tant la haute maturité se perçoit au nez. L'équilibre est finalement sec en bouche mais c'est aussi vraiment très rond, gourmand, tout en restant pur avec une fine amertume finale. Acheté 23 euros.

16/20

Château de Beaupré, Collection du Château 2008, blanc


  • Château de Beaupré, Collection du Château 2008, Coteaux d'Aix En Provence, blanc
Nez franchement boisé évoquant la crème brûlée conjuguée à des notes de fruits exotiques (lychee...) ainsi que de fruits blancs et jaunes. En bouche le vin présente un équilibre sudiste, le bois est assez présent et l'amertume ressort en finale. Cela manque un peu de finesse.



14/20

Le Juste Prix


Les lecteurs assidus du blog connaissent mon obsession pour le prix du vin. Le juste prix. Je me rassure ce soir en jetant un petit coup d'oeil au sondage qui ouvre la colonne de gauche: je ne suis pas le seul. A cette heure, 72% des visiteurs estiment à moins de 15 euros "le prix d'un bon vin". Avec la fourchette idéale entre 10 et 15 euros (55%).

Résumé: d'accord pour payer mais pas trop cher.

Paradoxe: quelques-uns des vignerons cités ici - et pas des moindres - sortent nettement de ces clous là. Le Reynard d'un Thierry Allemand (Cornas), le Monsieur Noly d'un Philippe Valette (Pouilly), le Gewurtz tardif d'un Ostertag (Alsace), la D18 d'Olivier Pithon (Roussillon), flirtent allègrement avec la barre des 40 euros. Et que dire des Champagnes d'un Anselme Selosse... C'est un débat que l'on a déjà eu ici et et auquel mes amis ont trouvé la parade:
"C'est le travail qu'il faut voir, rétorque Maxime Magnon lorsqu'on lui parle du prix ces bouteilles réputées. C'est cher, mais c'est fabuleux. A Cornas, Thierry, c'est à la pioche qu'il attaque ses coteaux, avec des pentes de 45 ! C'est le bagne! Et le Mr Noly de Valette, c'est juste une merveille."
Répétons donc, à l'unisson, que le soucis de ne pas céder aux sirènes de la chimie, la bio voire la bio-dynamie, le retour à des techniques plus saines, plus "manuelles", ont un prix. Ajoutons qu'il s'agit de petites exploitations, fragiles, moins facilement rentables. Que tout ça, donc, "se paie".

L'info, c'est que les amateurs l'ont compris.

Personne ne réclament des vins à 2,85 euros ou des promos de supermarchés. Comme lorsqu'ils choisissent des jouets en bois, plutôt qu'en plastique (ou pas...), les consommateurs savent bien que la main de l'homme est passée plus souvent que la machine. Que chaque centime supplémentaire est un coup de pioche dans un sol dur et pentu, sous un soleil de plomb,
un cep égrappé amoureusement et au bon moment (à gauche chez Richaud à Cairanne, mi-mai), un raisin vendangé à la main.

Mais attention aux dérapages et aux effets de mode... Le prix ne doit jamais rendre cet effort "éthique" trop amer. Et comme dit Eric Pfifferling, dans le langage volontiers militant qui est le sien:
"Moi je ne veut pas vendre mes vins plus cher que ce que j'aurai pu m'offrir à 21 ans. Je ne cherche pas à plaire à tout le monde. Mais mon but c'est clairement de séduire une minorité suffisamment puissante pour, petit à petit, faire changer les choses. Pour ça il faut être accessible."
Eric, dont les bouteilles sont sagement cantonnées au dessous de 12 euros, n'oublie pas que si le vins d'auteur a besoin de mécènes et de combattants, il a aussi besoin de clients. Qui seront demain autant de prescripteurs. Les ambassadeurs d'une autre manière de faire.

Un conseil, enfin, pour les consommateurs qui, comme le Figaro, doutent encore que ces vins d'auteurs "en vaillent le coût"... Il est donné par Jean-Robert Pitte, géographe et défenseur de tous les "terroir" (la RVF, mai 2008):
"Si les vins français ont la réputation d'être chers, trop chers (...), le commun des mortels n'est pas condamné pour autant à la médiocrité, explique l'ancien patron de la Sorbonne. Dans toutes les régions, il est possible de dénicher de talentueuses bouteilles à des prix doux. Il suffit de viser les appellations génériques chez les bons vignerons. Si le premier vin est bon, c'est que le reste est exceptionnel."
Génériques, "petites" appellations, premiers vins... Chez Valette tentez donc le Macon-Villages (10 euros), inimitable. Chez Ostertag, régalez-vous du Sylvaner vieilles vignes (10 euros), d'une fraîcheur inouïe. Et ainsi de suite... Chez Senat on goûtera une "Arpettes" (9 euros), une "Poignée de raisin" chez Michèle Aubery-Laurent du Domaine Gramenon (10 euros, sur la photo à gauche), un "Little Garance" chez Cortellini (5 euros) ou encore "Terre d'Aigues", le premier Côte du Rhone de chez Richaud (5,50 euros)...

Après si le coeur (ou le portefeuille) vous en dit, vous pourrez toujours pousser le bouchon... Un peu plus loin.


Après Chartier au FestiVin en 2011, Modat débarque au déjà BU!

Le FestiVin bat son plein à Caraquet pour la 16eédition.   Comme c’est devenu la tradition depuis quelques années, le comité organisateur cherche à offrir une tête d’affiche afin d’attirer l’attention des amateurs de cuisine et de vins.  L’an dernier c’est le sommelier québécois François Chartier qui avait été sous les projecteurs en participant à une conférence au restaurant déjà BU! du propriétaire Robert Noël. 

Cette année, le déjà BU! récidive avec l’autre moitié du duo Mc2.  Modat a travaillé de concert avec François Chartier depuis 2009 ce qui a permit la sortie de l’ouvrage Les recettes de Papilles et Molécules,puis plus récemment Papilles pour tousavec une déclinaison de 4 saisons par le biais de 4 livres de recettes.

Français d’origine et talentueux de nature, Stéphane Modat a œuvré dans les cuisines du Jardin des sens de Montpellier (trois étoiles Michelin) avant de s’installer au Québec il y a dix ans. Il a été cofondateur et chef durant cinq ans du restaurant Utopie.
Le chef Modat savoure son premier repas en Acadie
avec le proprio du déjà BU! Robert Noël

Dans le cadre du FestiVin,  Stéphane Modat sera en évidence dans la cuisine du chic restau de Caraquet.  D’abord jeudi, Monsieur Modat participera à la Soirée prestige avec ses créations culinaires, alors que Robert Noël fera l’accompagnement avec les vins.  Le lendemain 1er juin, la même formule sera utilisée sur l’heure du midi, avec des recettes sur le BBQ.  Étant arrivée dans la région de Caraquet en début de soirée lundi, Stéphane Modat a goûté à l’expérience acadienne de la pêche au homard en participant à une sortie à l’Ile de Miscou, en compagnie du proprio du déjà BU!.  Un autre arrêt était également au programme chez un producteur d’huîtres de la région de Shippagan.  

Enfin, une rencontre avec les médias doit avoir lieu mercredi le 30 mai.  J’ai d’ailleurs réalisé une entrevue avec le chef Modat et vous aurez l’occasion d’entendre l’intégral en exclusivité sur le blogue Le Tire-bouchon Griffin mercredi.


Château Chevrol Bel Air ouvre ses portes les 2 et 3 juin

CHATEAU CHEVROL BEL AIR


Vincent PRADIER

SCEA PRADIER

Lieu dit « Chevrol »

33500 NEAC

Tél 05.57.51.10.23

Fax 05.57.51.65.65



Site internet: www.chevrolbelair.fr

Activités : visite guidée de nos chais et de nos installations


A demain pour visiter un autre château.

Les viticulteurs de LALANDE DE POMEROL ouvrent leurs portes les 2 et 3 juin de 10h à 19h. Téléchargez la liste des participants

Réservez sur www.libourne-handball.com votre soirée pour un repas dansant avec les viticulteurs à LALANDE DE POMEROL le 2 juin à 21h.

Meursault... beaucoup !

On prend les mêmes et on recommence! Rendez-vous chez Jean-Luc Lanoix de Vins & Terroirs à Haguenau pour une superbe dégustation de Meursault. 9 vins dégustés à l'aveugle avec à la clé une émotion frissonnante... Compte-rendu d'un rendez-vous incontournable.

  1. Meursault Les Ormeaux 2006 - Domaine Coche-Bizouard (25€)
    Une mise en bouche qui donne le ton de la dégustation: finesse. Nez discret, frais qui s'ouvre progressivement. Une bouche un peu sur la retenue et timide mais avec une acidité mûre et une trame fine. Bien-

  2. Meursault Les Chevalières 2006 - Domaine Coche-Bizouard (28€)
    Changement de registre olfactif avec les classiques notes de grillés et de toastés. Vin plus ouvert, plus profond. La bouche offre plus de matière, plus de longueur sur une belle finale amère. Un peu trop riche à mon goût. Bien-

  3. Meursault Les Tesserons 2006 - Domaine Michel Bouzereau (32.50€)
    Au nez, on retrouve la discrétion du 1er vin mais avec des notes d'agrumes en plus (écorce d'orange). Une bouche minérale (pierres chaudes), large et équilibrée. Le gras est parfaitement maîtrisé, sans excès. Bien

  4. Meursault-Blagny 1er Cru Sous le Dos d'Ane 2006 - Domaine Philipe Chavy (42€)
    1er nez puissant voire alcooleux mais avec des belles notes d'herbes séchées. Une bouche moins élégante que les vins précédents avec des tannins présents, puissance et moins de finesse. Belle salinité. Moyen+

  5. Meursault 1er Cru Le Poruzot 2007 - Domaine Dominique Laurent (50€)
    Nez classique grillé et torréfié (café). Par contre quelle bouche: superbe acidité qui offre une tension mûre; belle longueur sur une finale beurrée et grillée qui envoûte sans jamais écoeurer. Très Bien

  6. Meursault Les Rougeots 2003 - Domaine Coche-Dury (47€ acheté en 2005)
    Pour moi, l'émotion , le frisson de la soirée! Nez complexe mélangeant torréfaction, fraîcheur (agrumes) et minéralité (pierre à fusil). Évolution sur les fruits secs et le sous-bois. Quel monde enchanteur! En bouche, c'est le frisson comme les grands bourgognes savent parfois nous procurer. Vin très charmeur, harmonieux à souhait, toucher de bouche velouté, longueur impressionnante. Un vin qui ne se dévoile pas en bloc mais par paliers de plaisir. Un vrai moment d'émotion. Grand


  7. Meursault Les Tillets 2005 - Domaine Roulot (50€)
    Aie aie aie! Vin bouchonné très légèrement qui le dénature complètement. Le nez n'est pas net et la bouche est dissociée. Quel dommage! On ne cache pas le coup de déprime après le firmament atteint avec le Coche-Dury. Non Noté

  8. Meursault 1er Cru Genevrières 2005 - Domaine Michel Bouzereau (46€)
    Nez original avec des notes d'hydrocarbure. Le vin se goûte mal ce soir. Il offre une bouche asséchante et dissociée et la finale est verte. L'acidité ne me semble pas des plus mûres. A regoûter. Décevant

  9. Meursault Les Tessons Clos de Mon Plaisir 2006 - Domaine Roulot (70€)
    Après une série noire de deux vins consécutifs, nous finissons en beauté sur ce vin tout en élégance et attachant. Grande finesse exprimée au travers d'une trame acide conductrice et de vibrations sensuelles. Du potentiel car pas encore au sommet de son expressivité. A garder. Bien+

Domaine de la Jarnoterie cuvée Concerto 2005 (saint nicolas de bourgueil)

Musique maestro!!!!!
Un nez fruité mais peu arômatique, la bouche révèle une vrai mélodie en 3 temps, l'attaque est douce soyeuse puis le fruit sur des notes de mûres fait son apparition, et enfin la douceur reste en bouche;


Une belle cuvée pour un saint nicolas de bourgueil qui reste classique mais bien maitrisé;
Il sera super sur une viande en sauce ( veau à la crême et champignon);

Une bonne réfèrence dans le rayon vin de Gam vert Brive Cosnac!!!
le prix : env 8e