samedi 6 octobre 2012

Troisième semaine de chaleur!...





Il fait chaud dès le lever du soleil : 20 C ; on se croirait en été! La troupe de vendangeurs diminue chaque jour, aujourd’hui nous avons mené encore un rang de moins! Retour sur La Tour de Bessan pour ramasser le matin quelques Cabernets  Sauvignon à Gondat, puis retour à Moulis pour continuer les vieilles vignes. Les Cabernets Franc de Bégu sont magnifiques comme nos petits Verdots ; ces deux parcelles rentrent systématiquement chaque année dans le Duplessis. Il y en a peu mais c’est du concentré de bons fruits et de beaux tannins. Nos vendangeurs rescapés souffrent, il fait 30 C et la vigne n’offre pas d’ombre. Dans les chais, les températures sont maîtrisées, mais il faut toute l’adresse des responsables de chais pour anticiper les pics. C’est une année chaude en tout point. Les nerfs sont mis à rude épreuve.

Dégustation: Ironstone Petite Sirah 2006

Nom du vin : Ironstone Petite Sirah 2006
Cépage: Petite Sirah
Producteur: Ironstone Vineyards
Millésime: 2006
Région: Californie
Pays: États-Unis
Catégorie: Rouge
Date de dégustation: 2008/09
Prix: 14.79$ CAN
Un vin disponible chez Alcool NB sous les 15 dollars.
Code cup:724826181216

Note le Tire Bouchon : 85

Notes de dégustation: Une petite sirah agréable pour le prix. Un vin aux couleurs foncé d'encre et de pourpre qui dégage des arômes de fruits intenses. Prune, cerise et rhubarbe lui font un nez honorable, tout en étant soutenu en bouche par des tannins assez solides et épicés.

Accord mets et vins: Un bon compagnon pour le gibier, le boeuf, l'agneau et pour les mets épicés ainsi que les pâtes

Les vendanges 2010 - Mercredi 6 Octobre 2010: encore un blessé dans notre équipe!

Vendredi dernier dans la soirée, Emilie m’annonçait le forfait de Jean-Claude, notre chauffeur principal, victime d’une mauvaise chute chez lui dans la soirée. L’homme était furieux contre lui-même et souhaitait reprendre à tout prix mais son médecin lui a donné 15 jours d’arrêt.
Ce matin en allumant mon ordinateur, je trouve le message de Viviane (notre responsable administratif et comptabilité), elle m’annonçait sa chute hier en faisant son jogging (c’est aussi une marathonienne !) qui lui a valu une épaule cassée. Elle est arrêtée pour 45 jours ; il faut donc trouver une solution transitoire pour toutes les saisies de stocks, les factures et la paye (en particulier celle des vendangeurs !).
Le temps est au beau fixe et la température clémente ce matin (13 C), un beau lever de soleil éclaire la salle de dégustation de La Tour de Bessan où je suis seule face à mon ordinateur en attendant que les équipes arrivent. Petit temps de méditation dans le calme (seule la ventilation du cuvier qui chasse le gaz carbonique perturbe cet instant de douceur !).Emilie, Jean-Luc, Hedi et Romain arrivent ; les pompes se mettent en marche. Notre maître de chais mesure la densité et la température de chaque cuve avec attention et reporte les données avec soin (nous admirons tous sa belle écriture !). Quand tous les échantillons sont prêts, nous penchons notre nez sur notre verre, goûtons le jus en fermentation en le faisant rouler sur notre langue et en aspirant de petites bouffées d’air (ce n’est pas glamour du tout, mais efficace pour mieux ressentir les arômes et la texture du liquide). La première cuve montre des tannins bien présents : Jacques Boissenot, qui passe plus tard dans la matinée, la programme pour un écoulage la semaine prochaine. Ce sera le cas aussi de la seconde qui a terminé ses sucres. Encore un chantier à planifier tout en continuant les vendanges !
A Villegeorge, nous goûtons les trois cuves : arrêt progressif des remontages sur la seconde cuve ; la troisième démarre lentement sa fermentation alcoolique, elle est à 20 C. Sa couleur s’est intensifiée depuis hier ; ses arôme de fruits rouges envahissent le cuvier lors du remontage. Jean-Denis est satisfait de ses trois élèves ; nous lui annonçons la suite de la récolte pour le lendemain : encore des Merlots avant de passer aux Cabernets Sauvignon.
Duplessis ensuite, après un passage au bureau : il faut faire le café pour la troupe (moment important en ce milieu de matinée, petite pause conviviale, impossible à supprimer !). Nos vendangeurs ont « attaqué » (qui veut dire commencé et non agressé !) la parcelle des Pommiers, qui doit son nom au verger situé en bordure de rangs. Elisabeth et Katia sont au tri, Daniel surveille aussi la vendange avant d’amener la remorque au cuvier.
Habib a retrouvé son assistant, parti hier soir plus tôt pour cause d’études. Il a l’air très satisfait et détendu. Le tuyau de vendanges a changé de cuve ; il m’annonce que l’on remplit la 150/4 qui a déjà reçu une charge des Pommiers. Nous goûtons la N 1, remplie la veille ; sa couleur est prometteuse mais notre responsable de chais est un peu déçu. Nous le rassurons : sa couleur va se densifier de jour en jour, comme chaque année, pas d’inquiétude pour le moment.
Une halte au bureau puis je repars à Tour de Bessan faire le point avec Emilie Van Maele. Elle m’accueille avec un grand sourire: je pense que l’on pourrait lui décerner la palme pour son accueil !
Jean-Luc me fait le point après le passage de Jacques Boissenot du haut du conquet qu’il est en train de réparer aidé d’Alain de Brane Cantenac, un homme habile et irremplaçable pour les interventions de ce style. Hedi et Romain s’affairent aussi autour de cet élément indispensable pour la suite de nos vendanges.
En fin de matinée, je reçois un mail de mon beau-frère Olivier m’annonçant une commande urgente pour la restauration italienne (c’est un fervent romain et il a de très bonnes relations dans la capitale italienne) ; je le rassure : les vins sont disponibles, il pourra donc les acheminer dès demain. Emilie, qui est de permanence à Tour de Bessan va préparer les vins et je m’occuperai de facturer.
Nathalie qui suit notre comptabilité me rassure, Michèle avec qui elle travaille viendra nous dépanner. On s’organise en attendant le retour de Viviane.
Retour à Duplessis où la parcelle des Pommiers est terminée ; on vendange la parcelle de vieilles vignes derrière le cuvier pour compléter la cuve; une demi-heure de plus pour notre courageuse troupe qui déménage demain sur Cenot.
Emilie et moi parlons du programme de ramassage et allons faire un petit tour à La Morère où se trouvent 3 parcelles de Merlot ; on devrait en ramasser deux en fin de semaine si la technique et la main d’œuvre sont au rendez-vous !




Gewurztraminer Cormier



Vendanges du Gewurztraminer Cormier: 15 bottiches (14 hl) pressés de suite comme d'habitude. Et aussi des bottiches de Gewurztraminer pour la coop'. En sortie de pressoir, le moût titre 13.2%

En test de dégustation le collage d'hier n'a pas fait d'effets remarquables: il a juste mis le jus de goutte au même niveau qualitatif du jus de presse après débourbage (niveau gustatif par rapport au goût de moisi). Il a été donc décidé de coller seulement les jus de goutte (par ex ce Gewurztraminer).

On a également (sans moi) débourber le Pinot Gris Cormier de la veille. En effet, j'ai quitté plus tôt pour une nouvelle dégustation mythique chez Vins et Teroirs (Jean-Luc Lanoix) à Haguenau: Domaine Leflaive!!

Demain on décuve le Pinot Noir! Yoohoo!

Le premier jus


Une virée aux Ebrescades, dans les dernières encablures des vendanges. C'était samedi sur les hauteurs de Cairanne, sous le froid soleil d'octobre. Sur ces coteaux balayés par le mistral, il fait bon s'activer. Les doigts sont gourds mais toujours virevoltant. Les grappes tombent une à une: la moitié au sol, perdue, l'autre dans le seau.
"Ça se termine mieux que ça n'a commencé, raconte Marcel Richaud. Le vent nous a sauvé la mise. Mais on sera tout de même sur de très petits rendements. Pas plus de 20 à 25 hecto/hectares. Je ne ferai pas la moitié d'une année normale. Mais nous avons tout de même de beaux raisins".
Changement d'ambiance à la cave. En cette fin de vendanges, c'est comme une ruche. Un petit monde en mouvement perpétuel. Ici arrivent les dernières cargaisons de raisins noirs et mûrs. Doucement, les grappes viennent rouler sur le tapis de tri. Des mains expertes, encore, tranchent dans le vif de la rafle, chassent le grain abîmé. Il faut voir le raisin rouler vers le pressoir et le jus vers les cuves. Et plus que tout: il faut sentir...

Et dans cette explosion d'odeurs et d'arômes, prendre le marc à pleine main et le porter au nez.
"Sens-moi ça, sourit le vigneron de Cairanne, avec un faux air de vendeur de café. Tu sens ces odeurs de fruits mûrs. Ce coté épais, concentré? C'est bon non? C'est formidable ce moment. Ces odeurs de fin de vendanges, au début de la fermentation. Ce fruit mûr, cette violette, ces épices, qui échappent des cuves, selon les cépages. Ça ne sent jamais aussi bon que maintenant."
Marcel, comme un enfant, 35 ans après ses premiers jus. Heureux de faire partager son bonheur. De parler de son métier. Gourmand.
"Venez! Je vais vous montrer...", dit-il en disparaissant dans l'escalier qui mène au premier étage.
Devant nous, un à un il fait basculer les couvercles bombés de cuves béton et nous invite à plonger le nez.
"Ça renarde un peu, là, lâche-t-il. Tu vois comme ça bouillonne? C'est la fermentation... Et là tu sens? On dirait des raisins au sirop."
On opine du bonnet, heureux de sentir l'alcool et le fruit chatouiller les narines. Sautant d'une odeur à l'autre. D'un cépage, d'un terroir, à l'autre. Marcel, lui est déjà reparti. Il nous entraîne vers les larges plaques d'aluminium qui recouvrent les cuves les plus prestigieuses. C'est là que sont versées, entières, les grappes d'Ebrescades. Juste couvertes de gaz carbonique (d'où la macération du même nom...) pour éviter les attaques bactériennes. Ici pas question d'érafler ou de presser. Le jus macère à l'intérieur de chaque grain. Chaque raisin devient sa propre petite cuve, son usine à tannins et à arômes.
"A gauche, les syrahs. Et là les grenaches qui viennent de rentrer, commente l'ami Marcel. Notre seule intervention consiste en fait à venir "piger" la cuve lorsqu'on en ressent le besoin. On vient mélanger doucement les raisins, pour faire remonter le moût. Ça doit se faire sans excès, parce que le pigeage a aussi pour effet de forcer sur l'extraction au détriment de la finesse. Et on risquerait de se retrouver avec des vins âpres, secs, désagréables."
Le large cône en aluminium se met en route presque sans bruit au dessus des Syrahs. Très lentement, pour ne pas abîmer les raisins, Marcel va le plonger dans la cuve. La masse noire des raisins se tâche de rose. C'est saisissant. Le moût qui se fraie un chemin vers la surface prend des couleurs fluos.
"Tu vois cette couleur? Exulte-t-il. Inouïe, non? Et rien que du naturel..."
La visite se termine. Dehors les "gars" chargent un nouveau tracteur de marc destiné à la distillerie. Un "impôt vinique", précise Marcel. Une façon de s'assurer que les vignerons ne distillent pas, en douce, leur propre alcool.

Sur le chemin de la cave, un nouveau tracteur pointe le bout du capot. C'est le dernier du jour. Là-haut, aux Ebrescades, les vendangeurs ont fini de ramasser les Grenaches. Lundi, ils attaqueront les Mourvèdres. Un peu tôt sans doute. Mais c'est le Millésime qui commande.

Ali Baba, Châteauneuf-du-Pape, Petits Bordeaux Grandes appellations,...

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Le Jour du Vin c'est aujourd'hui


C'est aujourd'hui samedi 6 octobre 2012 
le Jour du Vin

Dans le calendrier il y a un jour pour tout et jusqu'à présent il n'y avait pas de jour du vin. Alors c'est une première que nous souhaitons d'une longue série. Il a pour objet de célébrer le vin sous toutes ses formes. En cette période de vendanges, nous pensons tout particulièrement aux vignerons qui élaborent dans leurs chais les futurs nectars du millésime 2012. Le vin existe depuis 8.000 ans, il fait partie de notre patrimoine humain, historique, culturel, religieux, architectural et artistique. Le vin est le fruit de la vigne et du travail des hommes. Il convient de le valoriser pour ses vertus fondamentales que sont le rassemblement, la convivialité, la culture et l'humanisme.

Pour fêter dignement cet évènement, nous proposons dans nos caves 
la dégustation des vins de 3 vignerons :
Domaine La JASSE CASTEL 
Domaine VILLA NORIA
Château LANCYRE

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