mardi 4 décembre 2012

De l'influence du flacon sur le goût du champagne

Le format d'un flacon influence-t-elle vieillissement du vin ?
Le magnum de champagne est le contenant idéal pour un dîner en tête à tête ... surtout si madame ne boit pas! (Pol Roger) La maison s'est spécialisée dans l'élaboration de très gros contenants, notamment le Melchisédec ou le primat. Mais cela n'est pas du goût de tous, car d'aucuns professent: « Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse ». Un hymne qui, à l'évidence, ne s'embarrasse pas d'éventuelles interactions entre l'un et l'autre ... alors que c'est ici notre propos.

La science et l'empirisme
Comment un vin, et plus particulièrement le champagne, évolue-t-il dans le temps en fonction du volume du contenant?
Les études scientifiques sérieuses sur le sujet ne sont pas légion car le temps d'observation est souvent trop long pour obtenir les éléments de réponse. Le CNC a mesuré les quantités d'oxygène dissoutes pour des champagnes conditionnés en demi-bouteilles, bouteilles et magnums. « Elles s'avèrent directement proportionnelles au volume du contenant, car la section du goulot est identique », mais, « on est loin de tout savoir sur les effets, au vieillissement, de cet oxygène! » (CIVC). Cela se révèle d'autant plus vrai pour les vins effervescents, car le gaz carbonique et la pression rendent l'analyse encore plus complexe.
Certes, il est couramment admis que plus le contenant est volumineux, plus le vin vieillit lentement. Mais à défaut d'études scientifiques complètes ou rigoureuses, cette règle résulte surtout d'observations empiriques. Physiquement, on pourrait doser les précipités qui forment le fameux dépôt, caractéristique des vins rouges âgés. Sur le plan chimique, on pourrait s'intéresser aux composés volatiles qui régissent les arômes, ou bien à la dégradation des couleurs (reflet de l'évolution des anthocyanes) qui influencent l'aspect visuel. Mais on manque de "marqueurs" universels du vieillissement. « Au plan moléculaire le sotolon (marqueur de la note odorante "noix" ou "curry" typique du vin jaune) est un bon marqueur du vieillissement de certains types de vins », « Cela se vérifie sur les vins jaunes, les portos ou les banyuls », « Mais sa présence reste un indicateur analytique pas toujours perçu par l'homme ». (faculté d'œnologie de Bordeaux).

A propos de vin blond Convenons enfin qu'un vin "plus vieux" n'est pas toujours "meilleur". Pour le champagne, la perte d'effervescence subie avec le temps traduit même une altération du vin. Du reste, l'observation du "vin blond" (le champagne) est tout sauf aisée. Jusqu'à une date récente, le transvasement était encore toléré, autorisant l'élaboration de jéroboams (3 litres) ou de demi-bouteille à partir de bouteilles de 75 cl. Méconnaître cet usage expose à des conclusions hâtives.
Nous avons donc demandé à la maison Pol Roger, qui effectue des tirages dans les contenants originels, d'organiser une dégustation comparative originale: le même vin, à l'aveugle, issu de demi-bouteille, bouteille, magnum et jéroboam. Et bien volontiers que nous versons les conclusions de cette expérience au dossier.
CONDITIONS DE LA DÉGUSTATION
• Les dégustations ont eu lieu à Épernay, au siège de la maison Pol Roger.
« Mais parmi les flacons dégustés, une bouteille de Pol Roger millésimé 1914, un magnum 1996 et une demi-bouteille 1998. Ce dernier contenant sera le plus décevant » (CICV)

Source : La RVF, Champagne Pol Roger

BELGIQUE

VIGNERONS DU FROID

La viticulture belge a bien entamé sa reconnaissance puisqu'elle dispose de trois appellations d'origine contrôlée, plus une quatrième qui sera effective sur la récolte 2005 (Heuvelland -Flandres). L'AOC flamande Haspengouw (ou Hesbaye) se distingue par un brillant solo de l'entreprenant Jaap Van Rennes qui, en 1990, fonde Wijnkasteel Genoels-Elderen, une propriété résolument ambitieuse, inspirée du modèle bourguignon. Des moyens conséquents, consolidés par un louable discernement, donnent des résultats édifiants, avec des chardonnays de garde, déconcertants dans le contexte (cuvée Goud 2001) et un pinot noir d'une confondante complexité (Rood 2002), eu égard à la jeunesse des vignes. Toujours en Flandres, l'AOC Hageland possède du côté d'Assent de singuliers terroirs, comportant des sables ferrugineux, bien mis en valeur à la Wijnhoeve Elzenbosch où la vigne est conduite en échalas! Cet anachronisme n'empêche pas des expressions sur la finesse et ciselées par le minéral. tel ce blanc 2003 issu d'optima, d'un registre balsamique tout à fait prenant.


On retrouve cette même veine de sols à Wijnkelder Kluisberg, sauf que les vins masquent ce caractère d'origine par de sensibles sucres résiduels, exception faite d'un pinot gris 2004 qui restitue son type et son terroir. Sur une aire différente du Hageland, Wijnhoeve Boschberg est une autre entité modeste (2 ha) où le cépage kerner développe toute sa substance, soulignant le mérite de Jos Beckx qui de surcroît y travaille à temps partiel.
Moins facile à cerner en Wallonie, le vignoble y témoigne pourtant d'une remuante phase constructive avec des orientations résolues vers les plants interspécifiques (voir encadré) ou parfois sur de judicieuses variantes de cépages classiques, comme on peut le relever au Domaine de Mellemont, situé dans le Brabant. Depuis 1994, ce producteur a adopté le "précoce de Looz", un clone de pinot noir sélectionné pour son mûrissement avancé, et qui montre ici ses aptitudes dans un 2003 d'une jolie profondeur de fruit. Bien que sans prétention exhaustive, notre prospection ne pouvait ignorer l'effervescent élaboré au Vignoble des Agaises avec tous les atouts du genre, depuis le sol crayeux jusqu'à l'assistance d'un vigneron champenois! Certes, les vignes n'ont que deux ans, mais, à défaut de teneur, la cuvée Ruffus dévoile déjà un trait raffiné du meilleur genre. .

En attendant, il ne faut sûrement pas bouder son plaisir: boire noir-jaune-rouge, c'est possible.

Les Appellations contrôlées belges

Depuis quelques années la Belgique possède ses propres appellations contrôlées.
Les appellations flamandes sont les plus anciennes et depuis peu au nombre de 3 : Hageland en 1997,
Haspengauw en 2000
et Heuvelland.
Les autres vins de qualité produits en Flandre pourront désormais porter la dénomination "Vlaamse landwijn".
L'appellation contrôlée wallonne existe depuis le 27 mai 2004.
A.O.C. "Côtes de Sambre et Meuse"
"Vin de pays des jardins de Wallonie".
Une troisième appellation devrait bientôt faire son apparition, réservée aux vins mousseux: le "Crémant de Wallonie".
La Cristallerie du Val St Lambert a décidé pour sa part de développer une nouvelle gamme de verres de dégustation, qu'elle commercialisera prochainement sous l'appellation "Sambre et Meuse".
L’application des principes d’une agriculture biologique sera favorisée.

Cépages
Pinot Noir ;
Müller-Thurgau ;
Pinot Gris ;
Rivaner ;
Auxerrois ;
Sieger ;
Chardonnay ;
Pinot blanc ;
Muscat ;
Merlot ;
Gamay ;
Riesling ;
Bronner ;
Merzling ;
Johanniter ;
Régent ;
Pinot noir précoce ;
Traminer ;
Gewürztraminer ;
Chenin ;
Ortega ;
Chasselas ;
Madeleine Angevine ;
Seibel.

Pour la production de « Hagelandse Wijn » les cépages suivants peuvent être utilisés :

Müller-Thurgau;
Optima;
Ortega;
Kerner;
Siegerrebe;
Pinot-gris;
Chardonnay;
Riesling;
Auxerrois;
Bacchus;
Schönburger;
Pinot-noir;
Dornfelder;
Limberger;
Domina.

Pour la production de « Haspengouwse Wijn » les cépages suivants peuvent être utilisés :

Müller-Thurgau;
Kerner;
Siegerrebe;
Pinot-gris;
Chardonnay;
Riesling;
Auxerrois;
Pinot-noir;
Pinot-blanc;
Optima;
Ortega;
Dornfelder;




ÉTUDE HISTORIQUE SUR LA CULTURE DE LA VIGNE EN BELGIQUE

Le renouveau de la viticulture de plein air est patent en Belgique; le réchauffement climatique n’y est pas étranger : depuis 1960, toutes les nouvelles plantations se sont maintenues et ont prospéré.

Depuis les années 1980 une viticulture commerciale renaît en Belgique. D’abord dans les Flandres, suivant les conseils de Jan Bellefroid, est née une viticulture à vin blanc.

La Wallonie, partie pourtant la première avec la viticulture hutoise autour de Charles Legot, ne s’est développée que vers les années 1990 et 2000 avec l’arrivée de nouveaux cépages rouges de qualité comme le « Regent ».

La viticulture belge est donc en plein développement; des appellations contrôlées ont été créées : d’abord flamandes dès 1997 (Hageland) et en 2000 (Haspengauw), ensuite wallonnes en 2004 (Côtes de Sambre et Meuse). Pour les vins produits hors de ces appellations, des dénominations telles que « vins des jardins de Wallonie » et « vlaamse landwijn » ont été créées.

Cette nouvelle viticulture invite chacun à se tourner vers son passé et à s’interroger sur les vignobles qui existaient dans sa région. Et là, à la surprise générale, il n’y a pratiquement aucun village qui n’ait possédé de vignes au Haut Moyen-âge. Lorsqu’on approfondit le sujet, on constate qu’il n’existe que très peu d’écrits et de recherches historiques relatives à la viticulture dans nos régions, plus réputées pour leurs bières que pour leurs vins, mais pour combien de temps encore… ?

INTRODUCTION.

L'histoire de la culture de la vigne n'a pas, jusqu'ici, été traitée d'une façon approfondie et complète; et, montrer que, dès le IXe siècle, on trouve la vigne cultivée en Belgique, indiquer l'extension de ce genre de culture qui se propagea au point que la plupart des communes où le terrain était propice à la vigne, ont vu des vignobles, faire l'histoire des corporations qui se rattachent à cette culture, rechercher les causes qui ont amené la décadence de cette industrie.


I. ENDROITS OU LA VIGNE A ÉTÉ CULTIVÉE.


PROVINCE DE LUXEMBOURG.

BLEID.
XVIIe siècle. Lieu dit : « à la vigne. » G. Kurth, Mémoire sur la frontière linguistique (sous presse).
FLAMIERGE.
Lieu dit : « vigny. » Tarlier, Dictionnaire géographique de la Belgique, p. 385.
GÉROUVILLE.
Lieu dit : « la vigne Arnould. » Cadastre.
GRAND-MENIL.
Lieu dit : « thy à la vigne. » Jourdain, Dictionnaire géo­graphique des communes belges, t. II, p. 957.
LIMERLÉ.
Lieu dit : « la vin voie (?). » G. Kurth, Mémoire sur la frontière linguistique, p. 85.
MESSANCY.
Lieu dit : « weingert. » Carte de l'état-major belge.
MUSSON.
Lieu dit : « au dessus de la vigne. » Cadastre.
RUETTE.
Lieu dit : « à la vigne. » Cadastre.
SAINT-LÉGER.
Lieu dit : « à la vigne. » G. Kurth, Glossaire topographique de Saint-Léger, p. 58.
VIRTON.
Lieu dit : « à la vigne. » G. Kurth, Glossaire topographique de Saint-Léger, p. 58.
WARDIN.
Lieu dit: « al vingne » G. Kurth, Mémoire sur la fron­tière linguistique, p. 74

Cependant, on peut conclure d'une façon générale, que la vigne était beaucoup plus cultivée aux XIVe , XVe et XVIe siècles qu'elle ne l'est actuellement, ce qui est prouvé entr'autres par ce fait que quantité d'endroits, dont les habitants s'adonnaient à la culture de la vigne, ne possèdent plus de vignobles.

Le recensement agricole de 1846, publié en 1850 par les soins du ministère de l'Intérieur, indique que cent et soixante-six hectares sont couverts de vignes; d'autre part, le recensement fait en 1866 et publié en 1871, renseigne deux cents et quatre­-vingt-dix hectares de vignobles. On pourrait croire, par la simple comparaison de ces chiffres, que la viticulture augmente en Belgique; mais il est à remarquer que ces différents recensements tiennent compte non seulement des vignes croissant en terrain découvert, mais aussi des vignes cultivées en serres chaudes. Cette nouvelle industrie a pris, depuis quelques années, un grand développement dans les environs de Bruxelles et fournit de raisins succulents le marché de notre capitale.


II HISTOIRE DE LA CULTURE DE LA VIGNE EN BELGIQUE.

La culture de la vigne à partir du IXe siècle et il est fort probable qu'avant cette époque, elle ne fut guère connue dans notre pays.

Dans les premières années de l'ère chrétienne, le raisin ne croissait guère dans la Gaule méridionale, et la Gaule septentrionale, encore couverte d'épaisses forêts, ne pouvait être propre à la culture de la vigne. Lors de la conquête de la Belgique par Jules César, il n'y avait, dans cette région, aucun cep de vigne. Pline l'Ancien ne connaît pas de vignobles sur les bords du Rhin, et par conséquent, encore moins en Belgique.

Au VIIIe siècle, les bords du Rhin étaient couverts de vignobles et c'est probablement dans le même temps que la Belgique vit les premiers essais de viticulture sur son territoire: au IXe siècle, à Liége et à Huy; au Xe à Namur, Tournai et Gand; au XIe à Waulsort, à Chokier, à Vivegnis et à Berlingen; au XIIe à Louvain; depuis lors, jusque vers la fin du XVIe siècle, la viticulture ne fit que prospérer et occuper un espace toujours plus grand de notre pays.

Par qui la vigne fut-elle d'abord cultivée en Bel­gique et quels en furent les premiers propagateurs? Il y a tout lieu de croire que ce furent les moines qui avaient besoin, pour le Saint Sacrifice de la Messe, de vin pur provenant de la vigne, le moyen le plus sûr d'en obtenir qui ne fût pas frelaté, était de le produire par eux-mêmes; aussi les premiers vignobles que nous rencontrons, sont-ils la propriété d'abbayes. Il n'en était pas ainsi; la vigne fut cultivée aussi par des particuliers qui en vendaient le produit et même par des seigneurs, comme les ducs de Bourgogne, qui possédèrent les vignobles de Bruxelles, Louvain, Aerschot, Namur et Mons.

La vigne fut surtout cultivée sur les bords de la Meuse, parce qu'ils présentent, notamment entre Huy et Liége, des coteaux bien exposés; d'ailleurs, c'est là qu'elle a le mieux subsisté, puisqu'aujourd'hui on y rencontre encore quelques belles plantations de ceps de vignes.

La Meuse, depuis son entrée en Belgique jusque Namur, coule du Sud au Nord; les coteaux qui la bordent ont généralement une exposition peu favorable à la propagation de la vigne. A Anseremme, au confluent de la Lesse, il y avait des plantations dès les premières années du XIIIe siècle. En 1203, Hugues de Pierrepont, évêque de Liége, déclare que nul n'a le droit de percevoir la dîme sur la vigne que l'abbaye de Saint-Hubert possède en cet endroit, ni sur les vignes qu'elle pourra y planter ou y acquérir, preuve qu’à cette époque reculée, il en existait d'autres.
En face de Dinant, sur la rive gauche de la Meuse, il y eut quelques vignobles, ce qui a fait dire à certains écrivains que Bouvignes signifie bout des vignes! Aux environs de Namur, la viticulture prit une grande extension: nous en trou­vons mention à Fooz, en 1018 et, à partir de cette époque, elle ne fit que s'y accroître; les plantations portaient les noms de Folx, Vivier-Wairon, Haie à Folx, la Plante, Bardeau et Buley. C'était là pour ainsi dire le centre de la culture de la vigne dans le comté de Namur.

Dans la capitale de ce pays, la culture du raisin remonte au Xe siècle: en 987, Notger, évêque de Liége, donna au monastère de Gembloux, une vigne située à Namur ; cette vigne était encore la propriété de cette abbaye en 1555 ...

Au mois de novembre, ou plus tôt si c'était possible, les échalas devaient être tirés hors de terre, les liens ayant été coupés auparavant afin de ne pas gâter les ceps. Les fosses des provins de l'année devaient alors être nettoyées et garnies de fumier recouvert de terre. En décembre, janvier et jusqu'à la mi-février, on devait s'occuper à faire des provins, si la saison le permettait. A partir de cette époque, on devait tailler les vignes et faire les provins qui n'auraient pu être faits pendant l'hiver. Le mois de mars venu, il fallait fouiller la terre près des vignes « et ce fait, elles seront boutées et eschepées jusqu’en may. » A partir du huit mai, on devait biner pour la seconde fois avec une houe, et sitôt qu'on pouvait reconnaître « le bon du mauvais », on devait avoir soin d'ébourgeonner et de lier les plants. Après le huit juillet, il fallait les houer une troisième fois, les délier, les redresser, les rogner et les effeuiller jusque après la mi-août. Outre les provins ordinaires, le locataire devait en faire deux cents par journal. Il devait fumer les vignes en entier deux fois pendant son bail, et les provins chaque année. Il jouissait du stordoir sous certaines réserves et avait le droit de prendre les échalas dans la forêt de Marlagne. Aux fêtes de Pâques, des ouvriers compétents devaient venir visiter l'ouvrage pour en faire rapport au receveur général de Namur; le produit des vignes se partageait alors par moitié: les princes de la maison de Bourgogne avaient coutume de se réserver la moitié du vin récolté en Buley, livrable à la cuve, mais ils devaient fournir les fûts nécessaires pour contenir leur moitié. A cette époque, la part du souverain variait approximativement de quinze à vingt-neuf queues, mais il y avait aussi de mauvaises années: en 1447, les vignes furent gelées et des raisins cueillis, on fit du verjus. Au XVIe siècle, le vignoble de Buley s'appela le Terne-le-Comte.



A partir de la lin du XVIIe siècle, la viticulture, sur ces coteaux environnant Namur, commence à diminuer : en 1670, Cornélis Bard et Simon Saintrain demandent au procureur général de reprendre à ferme un vignoble abandonné contre les fortifications; en 1673, le 27 février, le gouverneur général ordonna d'abattre les vignes qui étaient proches du château et d'aplanir les monceaux que les vignerons y avaient faits, parce que les ingénieurs du roi avaient trouvé que ces vignes étaient préjudiciables à la défense de ce château (citadelle de Namur). Des signes évidents de décadence de la viticulture se montrent partout; on la voit diminuer d'étendue et d'importance et les revenus devenir de plus en plus minimes. En 1707, la recette des rentes dues au souverain sur les vignobles de Buley était de trois cent quatre-vingt-dix pots de vins; en 1742 et 1743, elle est encore de trois cent quatre-vingt-onze pots, le pot évalué à 3 sols, mais en 1761, il n'est plus question que d'une recette de cent pots. Ces recettes sont encore mentionnées jusque vers la fin du XVIIIe siècle, en s'amoindrissant petit à petit; et sans doute, au com­mencement du XIXe siècle, les vignes étaient presque toutes disparues, puisqu'alors il n'existait plus, pour toute la province, que trois hectares de vignobles.

En face du château de Namur, sur la rive opposée de la Sambre, à Herbatte, il y eut des vignobles.
Après avoir reçu à gauche la Sambre, la Meuse se dirige vers l'Est et présente ainsi des coteaux bien ex­posés au soleil du Midi; de Namur à Bas-Oha, la vigne ne fut guère cultivée, il y eut cependant des vignobles à Marche-les-Dames, à Seilles et à Andenne.

A partir de Bas-Oha, la vigne couvrait autrefois toute la rive gauche de la Meuse jusqu'en aval de Liège; nous passerons en revue ces différents coteaux.

A la fin du XVe siècle, la viticulture commençait déjà à péricliter dans ces endroits, car en 1492, la cour de Flémalle, faisant la visite d'un vignoble, déclarait que celui-ci était en fort mauvais état et que depuis près de sept ans, on ne l'avait plus guère soigné (5); l'année suivante, on vit des vignobles disparaître; cependant, quelques-uns, les mieux exposés, subsistèrent jusqu'au commencement de ce siècle.

C'était à Sclessin que se trouvait le vignoble de la « chieffz dor » ou « chivre doir » qui jouissait d'une certaine réputation par la qualité de son cru; il était la propriété du prince-évêque de Liége. En 1561, le peintre Lombard était concierge de « Monseigneur le Prince, de la maison, pourpris et vignobles de chieffz d'or »; en 1584, ce vignoble fut loué à Toussaint des Vignes pour neuf ans, moyennant une redevance de 60 florins brabançons, plus la moitié de la récolte éventuelle; de plus, Son Altesse pouvait acheter l'autre moitié au prix courant et à dire d'expert; la cueillette du raisin ne pouvait se faire qu'après avoir averti la Cour des comptes qui avait le droit de déléguer quelqu'un pour y assister (1). Les vignobles de Sclessin ont continué d'exister à travers les siècles et de nos jours, ils sont connus sous le nom de Tschiff d'or et de Bordeau, mais sans avoir ni l'étendue, ni l'importance d'autrefois. Il y avait aussi des vignes à l'endroit appelé aujourd'hui Bourgogne, sous la rue de ce nom, mais elles ont complètement disparu.




Il est fort probable qu'au XIIe siècle la vigne n'était guère cultivée dans le Limbourg belge; en effet, l'abbaye de Saint-Trond faisait venir son vin du Testerbant (bords du Rhin) par Cologne, et le chroniqueur de cette abbaye nous apprend qu'en 1106, lors des dissensions entre l'évêque Otbert et le comte de Limbourg, il s'en fallut de peu que les moines ne perdissent leurs vignobles situés sur le Rhin et la Moselle, et il ajoute notre monastère aurait alors complètement manqué et de vin et de poissons. A Saint-Trond, en dehors de la porte de Staplen, existait une vigne appartenant à l'échevin Arnold Probus; elle fut détruite en 1302 par les Liégeois. A Looz, toute la colline située au Sud de l'église et du Borchgracht était un vignoble; vers 1340, Henri de Guygoven, qui en était propriétaire, le donna à l'autel ou bénéfice des Trois-Rois. Ce vignoble ne doit pas avoir été le seul, car il y avait à Looz des commerçants qui vendaient le vin croissant sur leurs terres et ils ne pouvaient le vendre qu'au prix fixé par le Chapitre.

III. ÉTUDE SUR LES CAUSES DE DÉCADENCE DE LA VITICULTURE EN BELGIQUE.

Après avoir montré que la culture de la vigne avait, au moyen âge et au commencement des temps modernes, une importance de beaucoup plus grande en Belgique que celle dont elle jouit maintenant dans ce pays, il nous reste à rechercher les causes qui ont amené cette décadence.



La civilisation, en s'emparant de notre pays pendant le haut moyen âge, amena la culture de la vigne et la fit augmenter prodigieusement; mais quelques siècles plus tard, cette même civilisation lui fit le plus grand tort en rendant les communications entre peuples de plus en plus faciles et en supprimant, pour ainsi dire, les distances. Le vin étranger qui, autrefois, ne pouvait arriver chez nous que par bateaux et par chariots et dont le transport coûtait assez cher, y vient aujourd'hui sans grands frais et facilement. La douane prélève actuellement un certain droit, mais sous l'ancien régime, s'il n'existait pas de douane proprement dite, le vin descendant la Meuse ou remontant l'Escaut devait payer ce qu'on appelait le droit de winage ou tonlieu ; si nous ajoutons à cela les droits d'afforage et d'abrocquage levés au profit des seigneurs, on verra que, sous le rapport du libre échange, rien ou presque rien n'a été modifié. L'amélioration des routes, la création de nombreuses voies ferrées, l'augmentation considérable du trafic maritime ont rendu la Belgique plus accessible aux vins français, allemands et espagnols, contre lesquels nos vins de pays ne pouvaient guère lutter en valeur, en qualité et en bouquet. Les vins produits en Belgique n'ont jamais eu ce bon goût que possèdent les vins de France et des bords du Rhin dont on est si friand aujourd'hui; déjà au XVIe siècle, Guichardin trouvait le vin belge rude et verdelet; les habitants de notre pays ne jugèrent plus assez délicat le bouquet du vin indigène qui, actuellement encore, sur les côtes les mieux exposées, a un goût de terroir assez prononcé.



Voilà une des causes principales de la diminution de la culture de la vigne dans notre pays; nous en trouvons une autre dans l'extension de la culture maraîchère, provenant de l'augmentation du nombre d'habitants. Autrefois, pour ainsi dire, chaque maison avait un petit jardin y attenant, qui fournissait à son propriétaire les légumes nécessaires à la vie quotidienne; aujourd'hui, il n'en est plus ainsi, la population des villes s'est augmentée considérablement, les jardins ont été supprimés en grande partie et des maisons se sont bâties là où croissaient autrefois de beaux ceps de vigne. Cette augmentation de la population fit développer la culture maraîchère et bien des cultivateurs trouvèrent plus productif de cultiver les arbres fruitiers, les légumes et le houblon, que de soigner des vignes dont le rapport est incertain. C'est ainsi que la plupart des vignobles de Liége disparurent et qu'aujourd'hui on ne voit, sur les collines environnant cette ville, que des habitations, des jardins potagers, etc., là où il y a trois siècles s'étendaient des plantations de vignes.



Le voyageur qui parcourt la vallée de la Meuse en aval de Huy et surtout dans les environs de Liége, voit des usines de toutes espèces lançant par de hautes cheminées de longs et épais tourbillons de fumée remplie de poussière noirâtre ou jaunâtre; cette poussière ramassée par la pluie, vient se déposer sur les feuilles des plantes et nuit considérablement à leur développement; nous croyons que l'augmentation des usines et fonderies de fer et de zinc surtout, n'est pas étrangère à la décroissance de la viticulture dans ces parages : les poussières et les fumées meurtrières de ces fabriques finirent par avoir raison de la vigne, les efforts des vignerons furent vaincus par ces ennemis de toute végétation.

Si nous interrogeons un vigneron sur les causes de la décadence de la viticulture, il nous répondra : « la température est diminuée, le climat est changé. » Que faut-il croire de cette assertion ? Les météorologistes ne peuvent nous fournir sur ce point des renseignements exacts, les données thermométriques manquant absolument pour le XVIe et le XVIIe siècles. Cependant, dès la fin du XVIe siècle, le vin recueilli à Louvain devenait de plus en plus âpre et mauvais, de telle sorte que les habitants furent obligés de renoncer à la culture de la vigne; à Huy, en 1812, il est constaté que le raisin ne mûrit généralement pas et que la récolte est souvent détruite par l'inclémence de la température.

Les guerres qui désolèrent les Pays-Bas aux XVIIe et XVIIIe siècles amenèrent la destruction de quelques vignobles; mais si cette branche d'industrie avait été alors florissante, elle aurait continué malgré ce petit arrêt; c'est ainsi qu'après le sac de Liége, en 1468, par Charles le Téméraire, presque toutes les vignes furent détruites, mais elles ne tardèrent pas à être de nouveau soignées. Dans un mémoire destiné à signaler au roi des Pays-Bas les moyens de relever l'industrie viticole à Huy, Fabry explique comme suit les causes de la décadence de la viticulture : « depuis que les armées, sous Louis XIV et aussi sous Louis XV, se chauffèrent du bois de nos vignes, cette intéressante culture reçut le coup mortel, les vins de France se frayèrent le chemin de notre pays et la vigne finit, à très peu près, par sortir du régime des spéculations agricoles. »



La politique ne fut pas non plus étrangère à cette diminution de la viticulture : à Namur, en 1673, quelques vignobles furent détruits dans l'intérêt de la défense du pays, parce qu'ils nuisaient aux fortifications; dans le Brabant, la viticulture aurait été arrêtée par une clause secrète du traité des Pyrénées.





Source :
La RVF, Eude historique sur la culture de la vigne en Belgique 1895 HALKIN
www.belgianwines.com Contact : Vincent de Coninck
http://www.vignes.be/

http://www.wijnkasteel.com/

http://www.chardonnaymeerdael.be/fr/

http://www.boschberg.be/

http://www.kluisberg.be/

http://www.lesvinsderoisin.be/

http://www.vinsdebelgique.be/

http://www.domaine-du-chenoy.com/

http://www.vivat.be/00-00.asp?articleID=359

http://www.villers-la-vigne.be/

Textes de la réédition de l'étude de 1895 relative à l'histoire de la viticulture en Belgique,seule étude exhaustive sur ce sujet réalisée à ce jour ( ISBN 2-9600558-0-2)
L’Etude historique sur la culture de la vigne en Belgique peut être obtenue en Belgique au prix de 15 € (frais d'envoi inclus) par virement au compte 142-0545196-81 de CEPvdqa asbl, fax (02 374 60 34) ou courriel : cepvdqa@advalvas.be

Service Champagne

Barolo (et Barbaresco)

La dictature du nebbiolo

Dans le Piémont italien, à l'ouest de la région des Langhe, l'appellation Barolo et sa cousine Barbaresco s'étirent sur les plissements alpins, riches en alluvions et sédiments. Nul terroir ne sied mieux au cépage nebbiolo, qui règne ici en maître.

La géographie
Située à l'ouest de la région des Langhe, non loin d'Alba, à 50 km au sud-est de Turin, en Italie, l'appellation piémontaise Barolo et sa proche cousine, Barbaresco, composent un paysage mouvementé de vallées étroites et de collines parfois escarpées.

Culminant à 600 mètres d'altitude, la base se situant à 200 m environ -, celles-ci accueillent des villages coiffés d'imposants châteaux médiévaux. La formation du bassin du Piémont date de dix millions d'années seulement. Constitué de sédiments calcaires et de dépôts alluviaux, le système des collines intermédiaires appartient au Miocène. Outre les plissements alpins, la dérivation du cours du Tanaro, un affluent du PÔ, il y a 150 000 ans, a donné naissance à un réseau hydrographique au pouvoir érosif considérable. Largement supérieures à 30 %, les pentes les plus raides sont concentrées autour des communes de Castiglione Falletto, sur la formation géologique dite de Diano d'Alba, et, dans une moindre mesure, de Serralunga d'Alba avec, dans les deux cas, des pentes moyennes supérieures à 20 %. Au contraire des zones de Verduno, Berri et Vergne, bien moins pentues. Les orientations qualitatives vont du sud-est au sud-ouest, les crus étant protégés du vent du nord. L'altitude et l'exposition - qui conditionne largement la rétention en eau des sols sont déterminantes pour la maturité du nebbiolo.

« Sur Barolo, l'aire comprise entre les communes de La Morra, Castiglione Falletto et Barolo enregistre les minima, tandis que les maxima sont observés aux confins sud-ociddentaux de la zone».
Qualifié de "freddo temperato", le climat du Piémont se traduit par des hivers rigoureux et des étés chauds.
La température moyenne annuelle est de 12,4 0 C, avec un effet de foehn hivernal assez net en mars. Les températures moyennes relevées sur Barbaresco sont un peu plus élevées que pour Barolo, avec une semaine de décalage de maturité en moyenne.
En septembre, mois crucial de fin de maturation, la zone délimitée par les communes de Castiglione Falletto, Serralunga et Monforte d'Alba semble favorisée en termes de températures moyennes.
Les précipitations annuelles atteignent environ 820 mm sur la période 1929-2000 (La Morra), avec une très grande variabilité d'un millésime à l'autre. D'où une hésitation, au plan pluviométrique, à classer la zone en climat tempéré ou méditerranéen. On constate deux pics, l'un en automne (septembre), l'autre au printemps

La puissance et la finesse de leurs vins, Barolo et Barbaresco les tirent de leurs sous-sols où alternent marnes, marnes argileuses, avec parfois des lentilles de gypse, et arènes sableuses.

Très largement "argilo-calcaires", les sous-sols de Barolo (et Barbaresco) se déclinent en marnes et autres marnes argileuses.
Élément déterminant, outre la proportion d'argile: le sable. Sa présence, sous forme de "poches", est souvent synonyme de finesse pour les vins. Sur les formations dites de Lequio, ces sables ou arènes sableuses alternent avec de minces bancs marneux (0,5 m à 1 m d'épaisseur).
On les rencontre sur la plus grande partie de Serralunga, au sud et à l'est de Monforte d'Alba, au sud-ouest et à l'est de Diano d'Alba.

Substrat plus ancien, les marnes et marnes argileuses dites de Santa-Agata Fossili. Les arènes de Diano d'Alba sont elles aussi composées de sables, avec quelques marnes; les sols, à la granulométrie élevée, y sont très filtrants. Au contraire de ceux issus des marnes de Santa-Agatha, sur Barolo ou sur La Morra. Pourvue des sols les plus profonds, La Morra est aussi la plus précoce. Alcalins à calcaires, les sols présentent des textures plutôt fines allant de franco - c'est-à-dire avec un bon équilibre entre sables, limons et argiles - comme sur les arènes de Diano d'Alba, à franco-argileux (marnes de Santa Agata), en passant par franco et franco-limoneux (formations de Lequio), voire franco-limono-argileux.

On rencontre quelques zones "marno-gypseuses", constituées de marnes argileuses incluant gypse, sur La Morra et Verduno notamment.
Une grande partie de Barbaresco (communes de Barbaresco, Neive) s'apparente au 'Tortoniano", réputé plus léger, comme sur La Morra; la commune de Treiso, en revanche, ressemble davantage à la formation de Lequio ("Elveziano"), comme sur Serralunga.
Les terroirs et leurs crus
Monforte d'Alba, à l'extrême sud de l'appellation Barolo, produit les crus parmi les plus puissants. Situés pourtant à 50 m de distance, exposés respectivement sud et sud-est, à 300 m et 280 m d'altitude, le Sori Ginestra (Conterno-Fantino) très calcaire, argileux et Vigna del Gris (avec plus de veines sableuses) produisent des vins différents: t out en puissance, avec des tanins agressifs, pour le premier; plus élégant, pour le second. Les vins de Serralunga sont durs et tanniques. (Elio Altare)
Autres vins très puissants : ceux produits sur Castiglione Falletto, aux arômes souvent réglissés. Parmi les meilleurs crus, il faut retenir Monprivato.

« L'Arborina serait le pommard du Piémont, tandis que le Brunate en serait le musigny »
Aux antipodes de ces vins: les crus de La Morra, tout en finesse, en souplesse et d'évolution plus rapide. Le Brunate provient d'un terroir de marnes bleues avec pas mal de sable et de l'argile, exposé sud-sud-est entre 280 et 350 m d'altitude. Moins sableux, son Arborina (230-300 m d'altitude), donne des vins plus puissants. Roche dell'Annunziata (Roberto Voerzio) terroir plutôt sableux qui donne un vin équilibré, aux tanins très fins, Cerequio, exposé sud-sud-est, aux sols moins pentus et plus profonds dominés par l'argile, plus puissant et aux tanins plus présents.

Synthèse entre la finesse des vins de La Morra et la puissance des crus de Serralunga
Les vins de Barolo. Le sous-sol est un mélange de Tortoniano et d'Elveziano, cette fusion des terroirs est visible sur la colline de Cannubi, le célèbre Cannubi Boschis (Luciano Sandrone) est orienté sud sud-est à 250-270 m d'altitude, sur une forte pente. Argileux, avec une petite proportion de calcaire et de sable, le terroir est assez léger.

Des études ont montré que le Nebbiolo est directement apparenté au Freisa alors que le Freisa, pour sa part, est un descendant du Viognier.
Seuls les vins 100 % nebbiolo ont droit à l'appellation Barolo ou Barbaresco. Souvent comparé au pinot noir bourguignon, le nebbiolo est un cépage rustique et délicat. Son très long cycle végétatif le conduit à maturité deux semaines après la barbera et jusqu'à quatre semaines après le dolcetto. Très casanier, il affectionne les automnes doux et ensoleillées des Langhe, les vendanges ayant rarement lieu avant la mi-octobre.
Raisin de la nebbia (le brouillard), le nebbiolo ne subit pas les effets de ce dernier, qui stagne en fond de vallée. Le nebbiolo se plaît, ici, entre 250 et 450 m d'altitude, l'idéal se situe autour de 300 m, il faut le planter à mi-pente, car il est sensible au vent et à l'évapotranspiration. Autre facteur capital: la régularité des apports hydriques.
Acidité naturelle, extractibilité tannique, extrait sec: le nebbiolo est le cépage de tous les superlatifs. Instable, sa couleur évolue assez rapidement, sa pellicule est dure mais fine, comme celle du pinot noir. Les polyphénols totaux sont peu élevés, mais de qualité. L'amertume naturelle de ses tanins exige cependant une maturité optimale.

Les vinifications
Le style des Barolo et des Barbaresco a beaucoup évolué en 25 ans. Extractions à haute température, pré fermentations à froid, bois neuf, etc. Ici, tout ou presque a été expérimenté. Aujourd'hui, on raccourcit les cuvaisons. Elio Altare, pratique des macérations ne dépassant pas deux à quatre jours pour son Arborina, contre six à huit jours pour son Brunate. Certains vinificateurs utilisent des cuves autopigeantes avec pales rotatives, favorisant une extraction maximale en douceur. Élevés un an (Barbaresco) ou deux dans de vieux foudres de 3 000 ou 6 000 litres, les vins passent également en barrique, avec une proportion de bois neuf très variable: 15 à 25 % pour Luciano Sandrone (fûts de 600 1), 30 à 40 % pour Roberto Voerzio. Voire 100 % pour Conterno-Fantino, dans les grands millésimes.

Le travail des hommes
Les rangs de vignes épousent les courbes de niveau, afin de 'limiter l'érosion sur ces sols légers - enherbés en totalité.
Autre intérêt, en orientation sud: éviter l'exposition directe des grappes et les arômes de "cuit". Les densités tournent autour de 4 200 à 6 000 pieds/ha, avec des rangs séparés de 2,20 à 2,40 m environ permettant le passage de petits chenillards. Un doublement de la densité de plantation permettrait de limiter les rendements mais interdirait toute mécanisation. Le palissage grimpe jusqu'à 3 m afin d'optimiser la surface foliaire, gage d'une bonne maturité phénolique.

En quoi le cépage nebbiolo est-il autant lié aux terroirs de Barolo et de Barbaresco ?
La nature des sols, l'altitude et le microclimat sont autant d'éléments constituant les terroirs de Barolo et de Barbaresco. Combinés, ils conditionnent le cycle végétatif du nebbiolo et répondent parfaitement aux caractéristiques de ce cépage particulièrement exigeant.
L'une des "astuces" consiste à ne pratiquer aucun remontage pendant un à deux jours après le pressurage: le nebbiolo libérant très facilement ses anthocyanes, et ces derniers s'oxydant facilement, on retarde leur extraction jusqu'au moment où un peu d'alcool s'est formé dans le moût. Celui-ci a un rôle de solvant vis-à-vis des tanins, qui se lient aux anthocyanes et les stabilisent.
Le recours à la barrique contribue à renforcer et à stabiliser la couleur dans le temps, via une oxygénation ménagée favorisant la liaison tanins-anthocyanes.

PIERO BALLARIO, Œnologue-conseil, notamment pour le domaine Roberto Voerzio
Source : LA REVUE DU VIN DE FRANCE. NOVEMBRE 2005

http://www.kobrandwine.com/maps/index.php, http://www.torinopiemontevideobank.it/fr, http://www.corderodimontezemolo.com/, http://www.vinissimo.lu/, http://fr.wikipedia.org/wiki/Nebbiolo

HAUT-POITOU

Un vignoble ... royal, ralliez-vous à son panache!

Superficie exploitée (2006) : 745 ha dont 493 ha revendiqués en VDQS Haut-Poitou et 252 ha en VDP du Jardin de la France ou de la Vienne. Répartition: blanc: 56 %, rouge: 36 %, rosé: 8 %.

Le vignoble, autrefois très réputé et apprécié des cours seigneuriales et royales (on situe son apogée entre les xe et XIIe siècles mais les premières traces de vignes remontent à l'époque gallo-romaine), s'est reconstitué depuis les années 60 et se concentre aujourd'hui sur les pentes douces du relief, entre 100 et 150 mètres d'altitude. Couvrant 800 hectares, il est classé en Appellation d'origine Vins délimités de qualité supérieure (AOVDQS) depuis 1970 et englobe une quarantaine de communes. Les pieds de vigne y côtoient les champs de tournesol, de blé, de maïs ou de colza, car la culture céréalière est très répandue dans la région ; elle assure d'ailleurs un complément de revenus à la quasi-totalité des viticulteurs qui coiffent les deux casquettes.

Deux types de sols argilo-calcaires prédominent,
Correspondant chacun à un âge géologique bien défini: le jurassique et le turonien (crétacé supérieur). Les sols du jurassique, composés de calcaire en plaques très filtrant, occupent le flanc ouest de l'appellation. Les terres du turonien se caractérisent par un calcaire de craie plus tendre en profondeur, et d'argiles mêlées de silex dans les couches supérieures, que l'on retrouve plutôt dans l'est et le nord du vignoble.

Les vins, déclinés dans les trois couleurs et, de façon plus anecdotique, en fines bulles, bénéficient d'un climat sec et tempéré, plus ensoleillé que le Val de Loire pourtant tout proche. Sans offrir de réelle complexité, ils ne manquent ni de charme ni d'attrait et savent décliner avec justesse les atouts de leurs cépages respectifs.
Des rouges légers et friands

Les rouges, souples et fuités, font la part belle au cabernet franc, qui exprime ici de jolies notes de framboise et de poivre. Le gamay est vinifié pur ou en assemblage et donne des vins légers et friands. Le pinot noir est également représenté, tout comme le merlot, mais en proportion plus infime. Du côté des blancs, on retrouve le sauvignon et le chardonnay; malgré des résultats probants, ce dernier devrait malheureusement être écarté au profit du premier dans la future Appellation d'origine contrôlée (AOC). Dans une moindre mesure, on trouve le sauvignon rose ou fié gris, le chenin et également la folle blanche, seule réminiscence du vignoble historique et qui sert à l'élaboration de quelques effervescents en méthode traditionnelle. Enfin, les rosés séduisent de plus en plus la clientèle locale, qui boit aujourd'hui la majeure partie de la production.

Source : LA REVUE DU VIN DE FRANCE Juillet Août 2007 ; www.cavehautpoitou.free.fr/

Decantation

VINITALY 2012 - PARTIE 1/4 VILLA RUBINI ET TIEZZI

Vinitaly est aujourd’hui la plus grande foire vinicole au monde. L’édition 2012, qui a lieu à Verona entre le 25 et le 28 Mars, a vu la participation de plus de 140,000 visiteurs, en provenance de 120 pays, 2500 journalistes accrédités, 150 station radio et télé et …… moi !


Le but de ma visite été de rencontrer les producteurs actuels de Soly-Leblanc pour essayer leur nouvelles millésimes et découvrir des nouveaux partenaires qui puissent s’intégrer dans notre philosophie, c'est-à-dire des petits producteurs autochtones, enracinés dans leur territoire, avec une réputation d’excellence et un gamme des vins uniques et originales.

J’ai dégusté plus de cinquante nouveaux vins en 4 jours (grâce au ….. crachoir, j’ai conservé mes notes gustatifs en mémoire!) et je suis heureux de remporter que le niveau globale de la viticulture italienne reste extraordinaire.

Voilà mes découvertes (partie 1 sur 4): 

Villa Rubini, déjà bien connue au Quebec pour ses vins indigènes comme le Pignolo, Le Refosco, le Ribolla Gialla et le Friulano, entre les autres, a lancé une nouvelle ligne Bio : des vignes cultivées sans pesticides, entièrement récolte à la main, fermenté aves des levures naturelles et avec le minimum possible de soufre. Le résultat: une gamme complète qui exprime tout la richesse et complexité du terroir du Frioul. Un gros merci à Dimitri Pintar, connue dans l’industrie comme le Pape du Pignolo, œnologue propriétaire du domaine, qui a nous donné ces vins d’avant-garde!




Voilà Villa Rubini à Vinitaly 2012:




Tout le monde connait le Brunello di Montalcino, le vin toscane qui se place entre les grands vins du monde. Mais seulement les historiens et les experts d’œnologie savent que le premier vin étiqueté Brunello di Montalcino fut né en 1870, de la vigne Soccorso, un petit terrain collinaire situé à coté du centre historique de Montalcino. Le terroir de Soccorso est considéré encore aujourd’hui le meilleur pour cultiver le Sangiovese Grosso, le cépage du Brunello. Enzo Tiezzi, œnologue, ex-président du Consorzio del Vino di Montalcino, figure de référence pour tous les producteurs de la région, est le propriétaire du Domaine Tiezzi qui est fier de avoir le privilège de tendre ce vigne historique, ainsi que les prestigieux vignes de Cigalette et Cerrino, pour un totale de environs 10 hectares.




J’ai dégusté :

Rosso di Montalcino 2010 DOC

Brunello di Montalcino 2007 DOCG

Brunello di Montalcino 2007 Vigna Soccorso DOCG

Sant Antimo Bianco 2010 DOC

Vins extraordinaires qui montrent l’amour, la passion et la compétence œnologique de Monsieur Tiezzi et de sa famille pour la tradition centenaire du Brunello. En particulier, J’ai aimé le Brunello Vigna Soccorso 2007, qui m’a laissé - ‘incroyablement’ pour moi - sans mots, avec un tourbillon d’émotions vraiment difficile à décrire. Nous attendons avec impatience d’avoir les vins de la maison Tiezzi disponibles au Québec, fiers d’offrir à nos clients plus sophistiqués une expérience inoubliable.

 
La vigne Soccorso du domaine Tiezzi, chef de file entre les grands viticultores du Brunello di Montalcino

Nouveau Domaine JANKARA de la Sardiagne

Les vignes du domaine ‘Jankara’ sont situées dans le nord-est de la Sardaigne, sur les collines de la Gallura. La région est caractérisée par le terrain granitique qui est idéal pour le drainage du sol et confère minéralité et complexité aux fruits de la vigne. La propriété se trouve dans le prestigieux ‘Veine de San Leonardo’ placée sur le cru Jannaca et face au cru Karana; le nome Jankara est, en effet, la combinaison de ces 2 nomes, (JANnaca-KARAna) . La région est béni par un superbe microclimat créé par le petit lac de Liscia et le mont Limbara qui contournent la propriété . La plage de température entre le jour et la nuit, ainsi que le forts vents stables pendant la journée, amplifient les cycles végétatifs de la vigne en permettent aux raisins d'atteindre des niveaux idéales de sucres et d’acidité, contribuent au même temps, à protéger naturellement la vigne de maladies et des infestations; l’utilise de pesticides est en conséquence minimal. Jankara est ‘le rêve devenue réalité’ de Renato Spanu et de sa épouse Angela; lui, émigré en Floride de la Sardaigne à 17 ans (ou il est devenu directeur général pour la Floride d’un grand importateur de vins), elle, d’origine nicaraguayen, ils ont réalisé leur rêve de acheter du terrain idéalement cultivable à vigne dans la terre native de Renato, la Sardaigne, et de démarrer le demain Jankara, sur le traces de son grand-père viticulteur. Aujourd’hui Jankara est un petit vignoble déjà considéré un chef de file entre les petits producteurs italiens des vin de haute qualité. Considéré comme le meilleur vin blanc de la Sardaigne, Vermentino di Gallura est un cépage indigène typique qui est cultivé presque exclusivement en Sardaigne. Vermentino di Gallura Superiore DOCG par Jankara est un vin blanc 100% Vermentino Superiore produit du cru Jannaca dans l’haute Gallura en Sardaigne. La récolte arrive à la fin du Septembre, faite entièrement è la main; seulement les raisins qui ont préservé leur intégrité et consistance sont sélectionnés pour le pressurage. Vinifié en blanc avec un macération assez bref, le vin est fermenté en cuves d’inox et vieilli 6 mois avant la mise en bouteille ou il repose pour au moins 2 mois additionnels. Vermentino di Gallura Superiore DOCG 2010 s’est vu décerné 90 points par the ‘Tasting Pannel » et 1er place au concours ‘La Cupa’ comme meilleur vin blanc dans sa catégorie. Alcool: 13.5% Potentiel de garde: 3-5 ans.

http://www.vinijankara.com/

renato@clearlyart.net  (pour nous contacter)

http://www.solyleblanc.net/ (site web et catalogue 2012)

Le Tire-bouchon Griffin 2010 - Visibilité et campagne publicitaire





Depuis le lancement du livre le 19 novembre dernier, la couverture médiatique concernant la sortie du premier guide des vins au Nouveau-Brunswick est exceptionnelle. Merci à tous les médias et surveillez la publicité tél qui sera diffusée sur Chau tva du 5 au 27 décembre 2009.

La couverture médiatique :


  • Article en une de l'Acadie Nouvelle le 18 novembre par la journaliste Mélanie Sivret
  • Entrevue avec dans l'émission du matin à CKRO le 18 novembre avec Valérie
  • Diffusion d'un reportage signé par François Lejeune le 18 novembre à Radio-Canada au Téléjournal Acadie
  • Entrevue avec Claude Simard et Sandra Landry dans l'émission du matin du jeudi 19 novembre
  • Entrevue avec Réjean Hébert de CKRO au lancement le 19 novembre
  • Entrevue avec Samuel Chiasson à l'émission En Rafale sur Radio-Canada Atlantique radio
  • Diffusion d'un article signé par Réal Fradette de L'Étoile le 26 novembre
  • Diffusion le 26 novembre d'une entrevue à CFVD radio avec Guylain Jean
  • Diffusion le 27 novembre d'une entrevue avec Eric Morneault sur CFAI Edmundston
  • Diffusion le 27 novembre d'une entrevue avec Rogers à la télé- Bernard Landry
  • Diffusion d'une entrevue avec Justin Guitard à l'Émission matinale 2 bonnes heures sur Rogers télé le 1er décembre
  • Article en Une du Journal Info week end le 1er décembre par la journaliste Julie Poulain



À venir

  • Diffusion le samedi 5 décembre d'une entrevue avec Anne Godin à l'émission Anne et Compagnie à la radio de Radio-Canada
  • Diffusion le lundi 7 décembre d'une entrevue avec Annie Levasseur à Chau Tva.
  • Diffusion le 9 décembre d'une entrevue avec Fréderic Desjardins dans le Journal Le Madawaska
  • Diffusion le samedi 12 décembre de la rubrique Carte blanche à Mario Griffin dans le journal l’Acadie Nouvelle.
  • Diffusion le 13 décembre d'une entrevue avec Luc Leblanc dans le cadre de l'Émission de télé Luc & Luc à Radio-Canada à 19 h 30

Dégustation Champagne Laurent Perrier


Samedi 5 décembre dégustation des grandes cuvées de champagne de l'excellente maison Laurent PERRIER . Une offre réservée à nos fidèles clients de tester la fameuse et très sélective cuvée Grand Siècle. Une occasion unique pour faire votre choix avant Noël.

Des Bordeaux à prix sages pour vos tables de fête ! Haut-Médoc, Saint-Estèphe,...

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Elaboré par l'équipe de Château Giscours et bénéficiant des mêmes soins que ce grand cru de Margaux, ce vin est issu, comme son nom l'indique, des beaux sous-sol de graves du Haut-Médoc où le cabernet sauvignon trouve toute sa noblesse.
Derrière une couleur d'un pourpre rubis séduisant, le millésime 2006 allie finesse et intensité, sur un air délicieux de framboise, de mûre, de toast, de réglisse et de bois fumé. Une valeur sûre.

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04/12/2012
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Bordeaux - Pessac-Léognan - France

Renaissance d'un Grand Cru

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CHÂTEAU LESPAULT-MARTILLAC Blanc 2009
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Type de vin

 

  • colorBlanc opulent

 

DESCRIPTION

Le Château Lespault-Martillac est un des plus anciens crus de Martillac, déjà exploité pour la vigne à l’époque Romaine. Il est juché sur une magnifique croupe de grave surplombant la commune. Les chais fraîchement restaurés et le bâtiment principal, une gentilhommière du XVIIIème siècle, sont situés au cœur de ce petit vignoble majoritairement planté de vieux merlots aux rendements faibles et qualitatifs.

Le millésime 2009 est de couleur jaune pâle. Le nez est magnifique avec des notes d’agrumes, de fruits exotiques et de fleur d’acacia. La bouche est juteuse, ample, pleine de fruit et de minéralité.

Assemblage:
80% Sauvignon Blanc
20% Sémillon

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